Grec ancien Ἑλληνική Période IXe siècle av. J.-C. – VIe siècle apr. J.-C. Langu

Grec ancien Ἑλληνική Période IXe siècle av. J.-C. – VIe siècle apr. J.-C. Langues filles Grec de la koinè Région Méditerranée orientale Typologie SVO, flexionnelle, accusative, à accent de hauteur Écriture Alphabet grec et linéaire B Classification par famille Codes de langue ISO 639-2 grc ISO 639-3 grc (http://www-01.sil.or g/iso639-3/documentation. asp?id=grc) IETF grc Échantillon Texte de Homère, Iliade 1.1 Μῆνιν ἄειδε, θεὰ, Πηληιάδεω Ἀχιλῆος οὐλομένην, ἣ μυρί᾽ Ἀχαιοῖς ἄλγε᾽ ἔθηκε, πολλὰς δ᾽ ἰφθίμους ψυχὰς Ἄϊδι προῒαψεν ἡρώων, αὐτοὺς δὲ ἑλώρια τεῦχε κύνεσσιν οἰωνοῖσί τε πᾶσι· Διὸς δ᾽ ἐτελείετο βουλή· Carte Distribution des dialectes grecs autour de l'Égée et à Chypre, aux alentours de 400 av. J.-C. Grec ancien Le grec ancien est l’étape historique de la langue grecque qui s'étend du IXe siècle av. J.-C. au VIe siècle apr. J.-C. Principale langue parlée et écrite en Grèce antique, elle devient le vecteur de la littérature grecque antique qui produit de nombreuses œuvres littéraires et scientifiques à l'influence durable, dont l’Iliade et l’Odyssée attribuées dans l'Antiquité au poète légendaire Homère. On distingue en grec ancien plusieurs dialectes bien distincts, le plus employé étant l'attique. D'abord notée à l'aide du linéaire B, un syllabaire, la langue grecque antique recourt plus durablement à l'alphabet grec, influencé par l'alphabet phénicien. En tant que langue flexionnelle, le grec ancien possède trois grandes déclinaisons structurées selon cinq cas, trois genres (masculin, féminin et neutre) et trois nombres (singulier, duel, pluriel). Les verbes grecs anciens ont trois voix (active, moyenne et passive) et sont classés en deux grands systèmes de conjugaison selon qu'ils sont thématiques ou athématiques. La syntaxe est très souple. Le grec ancien a exercé une influence durable sur de nombreuses langues pendant et après l'Antiquité, et cela jusqu'à nos jours. De nombreux mots ont été empruntés au grec ancien (parfois par l'intermédiaire du latin). Cette langue continue d'être utilisée pour forger certains néologismes, notamment dans le domaine des sciences. Le Grec ancien disparaîtra, et laissera la place au Grec médiéval, qui apparaîtra entre la fin du règne de l'Empereur Justinien en 565, et la fin du règne de l'Empereur Héraclius, en 641, ou l'empire Byzantin changera considérablement d'un point de vue territorial, perdant de vastes territoires qui seront conquis par les Arabes, après 632, dont la Syrie, l'Égypte, la Palestine, et le reste de l'Afrique du nord .l'empire Byzantin va alors se limiter à ses terres traditionnelles du sud des Balkans, au sud de l'Italie, à l'Anatolie, et aux côtes de la mer égée, et aux côtes Pontiques, ce qui correspond à l'ensemble du monde Hellénistique des origines . Dialectes Écriture Phonologie Grammaire Morphologie Système nominal Système verbal Syntaxe Influence du grec ancien sur les langues modernes Mots savants et radicaux grecs Mots courants Le dédale synchrone du cosmos politique Le grec ancien en Belgique Le grec ancien en France Le grec ancien en Suisse Le grec ancien au Québec Références Annexes Articles connexes Bibliographie Dictionnaires de grec ancien Grammaires du grec ancien Sur la syntaxe du grec ancien Manuels de grec ancien Sur l'accentuation grecque Sur les particules grecques Études de linguistique sur le grec ancien Ouvrages grand public Liens externes À l’origine, il existait une grande variété de dialectes, regroupés en quatre groupes : arcadochypriote, dorien, éolien et ionien-attique . Parler du grec ancien n’a pas grand sens lorsqu'on veut se référer à un des idiomes antiques : dans les faits, cependant, le grec ancien désigne l’attique (dialecte du groupe ionien-attique), langue de l’Athènes antique. C'est en effet la langue dans laquelle est écrite la majeure partie de la littérature grecque classique . Pendant la période hellénistique et le brassage des populations hellénophones en résultant, la koinè, langue commune (c’est le sens de l'adjectif κοινός / koinós) issue de plusieurs dialectes du groupe ionien-attique, s'est progressivement imposée au détriment des dialectes, devenant ainsi la lingua franca de l’Antiquité, en concurrence avec le latin . langues indo-européennes - langues helléniques - grec ancien - Sommaire Dialectes 1 1 1 Distribution des dialectes du grec ancien aux alentours de 400 av. J.-C. en Grande Grèce. La koinè est ensuite devenue langue officielle de l’Empire romain d'Orient avant de continuer d’évoluer pour donner naissance au grec moderne d’aujourd’hui . La première forme d'écriture attestée pour noter un dialecte grec est le linéaire B, un syllabaire sans rapport avec l'alphabet grec, servant à transcrire le mycénien, forme archaïque d'un dialecte arcadochypriote utilisée en Grèce continentale et en Crète entre environ 1550 et 1200 av. J.-C. Entre 800 et 200 av. J.-C., une écriture proche, le syllabaire chypriote, a été utilisée à Chypre pour transcrire le grec et l'étéochypriote (une langue non indo-européenne partiellement déchiffrée, peut-être apparentée au lemnien et à l'étrusque). Des écritures plus anciennes ont existé en Grèce, mais n'ont vraisemblablement pas servi à noter du grec : le linéaire A (entre 1800 et 1450 av. J.-C., en Crète et dans des îles Égéennes) ; le crétois hiéroglyphique (entre 1750 et 1600 av.J.-C. en Crète) ; le disque de Phaistos (datation discutée) comporte une écriture sans autre exemple ; le syllabaire chypro-minoen, quelquefois appelé linéaire C (entre 1500 et 1200 av. J.-C., à Chypre), peut-être dérivé du linéaire A et vraisemblablement à l'origine du syllabaire chypriote plus tardif. Il servait probablement à noter une forme primitive d'étéochypriote. Toutes ces écritures étaient vraisemblablement de nature syllabique. C'est ensuite l'alphabet grec, hérité des Phéniciens et de leur alphabet, qui a été utilisé sous différentes versions (dites épichoriques) à partir du IXe siècle av. J.-C. ou du VIIIe siècle av. J.-C. puis a été normalisé et imposé au reste du monde hellénophone par Athènes en 403 av. J.-C . En ajoutant des voyelles à cet abjad sémitique, les Grecs sont les inventeurs des alphabets occidentaux. En effet, emprunté par les Étrusques (cf. Alphabet étrusque), qui l'ont transmis aux Romains, il a donné naissance à l'alphabet latin mais aussi, sans passer par les Étrusques, à l'alphabet gotique, à l'alphabet cyrillique, à l'alphabet copte, etc. L'histoire de l'alphabet grec constitue un article séparé. Le grec ancien est une langue à accent de hauteur possédant deux intonations : aiguë et circonflexe . Il se caractérise aussi par un système de consonnes aspirées et par un jeu d'oppositions de quantités vocaliques. Il existe plusieurs règles de sandhi, tant internes qu'externes. En passant de l'indo-européen commun au grec ancien, la langue a subi de nombreuses modifications phonétiques dont les plus flagrantes sont décrites par la loi de Grassmann, la loi d'Osthoff et la loi de Rix. On note d'autre part qu'il permet de restituer dans de nombreux cas la coloration des laryngales indo-européennes. Enfin, c'est une langue centum. Comme d'autres langues indo-européennes anciennes, le grec est hautement flexionnel. Outre l'utilisation de désinences, le grec se caractérise par des procédés hérités de l'indo-européen commun comme l'alternance vocalique et l'utilisation du redoublement. Les noms possèdent cinq cas (nominatif, vocatif, accusatif, génitif et datif) , trois genres (masculin, féminin et neutre) et trois nombres (singulier, duel, pluriel) . Le grec moderne n'utilise plus le datif, excepté dans quelques expressions comme en taxei, mais les autres cas sont généralement conservés. On compte trois grands types de déclinaisons, tant pour les noms que les adjectifs (type en -α / -η, type thématique en -ος et type athématique), lesquels possèdent plusieurs sous-types. Les pronoms suivent un système qui leur est propre et qui, ayant influencé les types nominaux, n'en sont pas très éloignés. Les verbes ont trois voix (active, moyenne et passive), trois personnes et trois nombres . Ils se conjuguent selon six modes : quatre personnels (indicatif, impératif, subjonctif et optatif) et deux impersonnels (infinitif et participe) . Il existe sept temps (présent, imparfait, aoriste, futur simple, parfait, plus-que-parfait, et futur antérieur, ces deux derniers étant rarement usités), qui n'existent toutefois pas à tous les modes. Outre le temps, le verbe exprime surtout trois aspects (imperfectif, perfectif et statique) et, comme toutes les langues, plusieurs modes de procès (inchoatif, itératif, fréquentatif, etc.). Seul l'indicatif marque toujours le temps ; aux autres modes, c'est l'aspect qui est généralement indiqué. Il existe deux grandes catégories de conjugaisons : les thématiques (ou verbes en -ω) et les athématiques (dits verbes en -μι) : les verbes thématiques se caractérisent par la présence d'une voyelle avant la désinence, absente dans les verbes athématiques. Ces catégories se divisent en un grand nombre de sous- catégories. Le système verbal est très complexe car la flexion met en œuvre de nombreux procédés comme l'alternance vocalique, la suffixation par le jeu de désinences, l'utilisation d'une voyelle thématique, celle de l'augment et du redoublement. À tous ces procédés s'ajoutent des modifications phonétiques importantes au sein d'un même paradigme. En sorte, il n'est pas exagéré de dire qu'il existe plus de verbes irréguliers que de verbes réguliers, si du moins on s'en tient à la définition de verbe irrégulier ayant cours dans la grammaire française. Tout ceci est donné à titre indicatif, car comme de nombreuses langues flexionnelles, le grec ancien s'accorde une grande liberté dans la place des groupes. 1 Écriture 2 Phonologie 3 Grammaire Morphologie Système nominal uploads/Litterature/ grec-ancien.pdf

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