MENTIONS LÉGALES © 2015. VA Presse Editions 16 boulevard de la Reine. 78000 VER

MENTIONS LÉGALES © 2015. VA Presse Editions 16 boulevard de la Reine. 78000 VERSAILLES www.vapress.fr Tous droits réservés. Versions eBooks réalisées par IS Edition www.is-edition.com ISBN (version papier) : 979-10-93240-05-3 ISBN (version ePub) : 979-10-93240-07-7 ISBN (version Mobi) : 979-10-93240-08-4 ISBN (version PDF) : 979-10-93240-06-0 Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L 122-5, d'une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite" (art L 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. DU MEME AUTEUR Lexique Managérial (avec Olivier Bernard) Editions Voilier d’Arbren 2012 Mieux Négocier Hors-Série “Management” 2012 « La gestion de crise », in François, L., Zerbib, R., (dir.), INFLUENCOR. De la nécessité pour les organisations d'influer sur leur environnement. Tome 2 : Armes, outils et méthodes d’influence. Editions ESKA 2015 3 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier tout particulièrement Maïté Merlot pour son implication dans la rédaction de cet ouvrage. Elle a notamment contribué à l’écriture des chapitres 2 et 3, et m’a donné de nombreux conseils avisés, tant sur la méthode de rédaction que sur le contenu de ce livre. Merci également à Pascal Boniface, l'un des premiers à avoir fait le pari de la formation par la simulation, pour sa préface et ses encouragements ; à Ludovic François, lui-même créateur de simulations de m’avoir permis de publier ce guide pratique ; à l’agence Valorus Group de l'avoir mis en page ; à Olivier Bernard et Grégoire Romatet pour leur relecture critique ; et à Tristan Dessert pour être mon compagnon de route sur tant de projets formidables. Mes remerciements vont également à tous les consultants de Layer Cake et tous les créateurs et animateurs de simulations qui m’ont suivi dans ce pari de former autrement ; aux membres du Munich European Forum qui m’ont donné le virus de la simulation il y a déjà bien longtemps ; et à Florence, Paul et Thomas, pour accepter tout cela. Merci à tous les participants aux simulations que j’ai écrites, qu’ils soient professionnels, étudiants, éducateurs ou associatifs pour avoir été, sans le savoir, les cobayes de mes expériences. 4 SOMMAIRE Cliquez ici pour vous rendre au sommaire de la version complète, situé à la fin de l'extrait. Pour naviguer rapidement au sein du document, vous pouvez également afficher les signets, présents dans l'un des onglets de votre lecteur PDF. 5 PRÉFACE Louis Bernard, avec son équipe chez Layer Cake, développe et anime des simulations à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) depuis maintenant six ans, ce dont je me félicite. Nous sommes toujours à la recherche d’amélioration de nos programmes et Louis Bernard est un enseignant particulièrement apprécié pour son apport original mais fondamental. Mis au courant de son projet de manuel il y a quelques temps, je me suis tout de suite dit qu’il était armé pour le mener à bien : Louis a fondé il y a quelques années ce qui reste aujourd’hui le seul organisme de formation dédié exclusivement à la formation par l’action, avec une grande expérience de formation par le décalage, outil incomparable pour faire émerger des comportements constructifs. Il est fondamental pour nous que nos étudiants soient mis au-devant d’un exercice réel, une mise en application de la théorie apprise lors du cursus scolaire, et c’est pourquoi la simulation nous semble le moyen le plus adapté pour parfaire leur apprentissage. L’exercice de simulation est nouveau pour eux, la plupart n’en ayant jamais fait avant d’arriver en Master. Le point de départ est simple : le savoir ne doit pas rester enfermé dans une bibliothèque mais doit être confronté à la vie professionnelle. Un étudiant, aujourd’hui, doit savoir s’adapter à des situations nouvelles mais aussi imprévues puisque dans sa vie professionnelle, il ne sera pas toujours dans un cadre acquis et planifié à l’avance, sans soubresauts. La simulation met les étudiants dans un contexte de danger symbolique pour les obliger à réfléchir vite et à s’adapter à la nouveauté. Le retour de leur part est d’ailleurs très positif. L’effet de groupe permet à chacun de se projeter dans son rôle. Nous sommes donc satisfaits d’un point de vue humain mais également d’un point de vu éducatif. Les exercices de simulation sont un peu plus importants pour nos étudiants. Le ressort pédagogique est donc fondamental mais force est de constater qu’il n’existait, jusqu’à aujourd’hui, aucun ouvrage de référence en la matière en France. A la lecture de la mouture finale de l’ouvrage, je constate que tous les aspects de cette pédagogie, du plus théorique (comprendre le mécanisme cognitif de la rétention) au plus trivial (ne pas oublier de montrer le fonctionnement des outils !) sont présents. Cet ouvrage est bel et bien la « Bible » de la pédagogie par la simulation qui manquait à la profession de formateur. Espérons que ce guide pratique suscite chez ses lecteurs des vocations de créateurs- animateurs d’exercices de simulation. On ne saurait suffisamment souligner combien cet 6 outil est efficace pour les participants, et satisfaisant pour les formateurs. C’est l’objectif de ce livre, gageons que l’exercice soit réussi. Pascal Boniface Directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques Septembre 2014 7 INTRODUCTION L’apprentissage est un processus cognitif universellement répandu chez l’humain comme chez l’animal. Il est nécessaire à la vie et à la survie. Lorsqu’il a faim, l’enfant pleure, puis montre du doigt, demande à manger, et enfin se prépare lui-même son petit-déjeuner. Il a successivement répondu à un besoin primaire par une fonction primaire, utilisé son corps et reproduit un geste simple, puis il a acquis les bases d’un langage qu’on utilisait autour de lui et pour s’adresser à lui, et enfin, il a reproduit, à sa façon et en les améliorant peut-être, des gestes dont il a été le témoin de nombreuses fois. VOILA POUR CE QUI DEVRAIT ETRE. VOICI MAINTENANT CE QUI EST. Si l’on reproduisait ce qui est le plus communément admis en formation professionnelle en ce début de XXIe siècle en France, on aurait plutôt décidé d’apprendre au bébé à se servir un bol de céréales en lui présentant soixante-dix slides de PowerPoint projetées dans l’obscurité à côté de son berceau. On les aurait d’ailleurs écrites avec la police Comic sans MS (considérée comme « jeune et décalée »). Oui, écrites, bien entendu, puisque les formateurs considèrent que les slides PowerPoint doivent comporter le plus de texte possible. Si à ce stade le lecteur sourit, alors l’objectif est rempli. En effet, on retient mieux ce qui nous a amusés, c’est un principe cognitif fondamental mais complètement oublié, avec lequel cet ouvrage propose de renouer. Chaque enfant a déjà entendu l’un de ses parents répéter « Si seulement il retenait ses tables de multiplication aussi bien que ses jeux de Game Boy ! ». Le fond du problème est exactement là. Que le formidable processus de multiplication, qui peut par exemple être expliqué avec de la nourriture, des images de champs, la photo d’un échangeur d’autoroute ou des boules de couleur, soit toujours enseigné grâce à des tableaux mornes et austères appris par cœur est désolant. Que personne n’ait encore produit de jeu de console mobile faisant apprendre la multiplication semble tout autant regrettable. En attendant cette révolution pédagogique, l’auteur utilise un objet complexe, un ordinateur, pour l’aider à faire des multiplications, comme tout le monde. Car ce n’est pas tant la valeur produite par 8 fois 9 qui est importante, précédée en récitation par 7 fois 9 et immédiatement suivie par 9 fois 9, mais bien l’intérêt que les chiffres ont de s’augmenter entre eux, pour nous permettre de quantifier ce qui nous entoure. (Pour ceux qui ne seraient pas d’accord avec notre analyse, les résultats sont : 72, 63, 81. Merci, vous pouvez reposer ce livre sur l’étagère). 8 Pourquoi l’apprentissage, et encore plus l’enseignement, est-il alors si souvent synonyme de frustration, d’angoisse, et surtout d’ennui ? Pourquoi les enfants n’ont-ils pour beaucoup d’entre eux pas envie d’aller à l’école (surtout un jour de contrôle, une ineptie qui sera traitée ailleurs), et pourquoi les adultes vont-ils en formation en traînant les pieds ? Le paradigme répandu semble être que pour être valorisé, l’apprentissage doit être dissocié de l’amusement, de la prise de risque, de l’action. La thèse défendue dans ce livre (et également par une vaillante minorité de pédagogues) est que l’apprentissage peut, au contraire, être bien plus efficace à court, moyen et long terme si les participants sont engagés, responsabilisés, et y prennent du plaisir. EN UN MOT, ON PEUT ETRE SERIEUX SANS SE PRENDRE AU SERIEUX. Le but de ce livre n’est pas de lancer une révolution pédagogique, même si elle serait uploads/Litterature/ guide-formation-par-simulation.pdf

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