Guide pratique d'imagerie diagnostique à l'usage des médecins radiologues Mis à
Guide pratique d'imagerie diagnostique à l'usage des médecins radiologues Mis à jour le 07/03/2013 par SFR Sommaire Introduction Élaboration et contenu du guide Contributeurs Table des matières Fiches générales I Maintenance et contrôle de qualité de la chaîne de production de l’image I Radioprotection / Radioprotection - Aspects pédiatriques I Contre-indications et précautions à prendre en rapport avec une exploration IRM, utilisation des produits de contraste, allergie aux produits de contraste : que faire ?, transmission de l’information, évaluation de la réponse tumorale selon les critères RECIST Fiches spécialisées I Cardiovasculaire I Digestif I Génito-urinaire I Gynécologie I Neurologie I ORL et Ophtalmologie I Ostéoarticulaire I Pédiatrie I Polytraumatisé I Thorax I Sénologie Index I Déclaration de conflits d’intérêt I Abréviations I Mots-clés 7 INTRODUCTION Quoique vous fassiez, il y aura toujours des gens pour dire : « Je l’aurais fait autrement » ou « Je l’aurais fait mieux ». Mais, à long terme, les seuls qui compteront seront ceux qui pourront dire : « Je l’ai fait ». I did it. Lyman Smith Pourquoi ce Guide ? • Parce que la médecine évolue très vite et l’imagerie plus encore. D’où une nécessaire remise en cause permanente de nos acquis. • Parce que même si l’évolution technique dans notre pays est loin d’être uniforme, les besoins des patients et des médecins traitants demeurent partout identiques : un accès adéquat à la modalité d’imagerie la plus efficace. • Parce qu’il n’y a que deux façons d’exercer son métier de radiologue : être spécialisé avec, obligatoirement, en dehors de sa spécialité, quelques (!) lacunes, ou ne pas l’être – c’est le cas de la majorité d’entre nous – en sachant qu’il est illusoire de tout vouloir connaître parfaitement. • Parce que des contraintes de tout poil s’additionnent, ou plutôt se potentialisent : personnel médical et paramédical de plus en plus rare ; obligations de formation, d’information, de conservation des données, de traçabilité, de parcours médicaux… ; obligation de moyens, voire de résultats, de plus en plus pressante, malgré des contraintes économiques de plus en plus rigoureuses ; patients de plus en plus pressés, exigeants ; velléités imagières de certains cliniciens… Tous ces facteurs, et probablement d’autres encore, ont fait que, depuis quelques années, notre production d’imagerie est devenue plus hétérogène : réponses très différentes pour une même question, niveaux qualitatifs variables, présentations disparates… D’où certaines difficultés relationnelles avec nos collègues cliniciens prescripteurs qui parfois – ils nous le disent clairement – ont du mal à s’y retrouver. Il était normal que, mettant à jour un problème professionnel, ce soit la Société Française de Radiologie qui prenne ses responsabilités en initiant et réalisant ce travail. Il s’agit d’un ouvrage technique qui ne traite pas des indications (abordées par ailleurs dans le « Guide des Bonnes Pratiques ») et n’a pas l’ambition d’être un livre de radiologie. Ce guide se veut l’indicateur actuel d’une réponse technique adaptée à une question donnée en radiographie classique, scanner, IRM et échographie. Ces 400 items ne sont que des suggestions qui font l’objet d’un consensus professionnel. Ils n’ont pas de caractère opposable. Ils sont la réponse collective de notre profession, selon un protocole inspiré par le Guide méthodologique de la Haute Autorité de Santé (HAS) : après mûre réflexion, des groupes d’experts nommés par toutes les Sociétés d’Organe, différents Groupes de Travail transversaux, les organisations de manipulateurs…. ont établi, par consensus, pour la majorité des actes d’imagerie de la vie quotidienne, la manière la plus appropriée de réaliser et d’interpréter l’examen d’imagerie correspondant. Nous avons voulu nous tenir au minimum requis, en prenant en compte les différences d’habitudes, de matériel….et en précisant ce qui, éventuellement, pouvait être réalisé en plus si le contexte l’imposait. 8 Ces items ont été soumis à l’analyse critique de lecteurs. Une deuxième version a tenu compte des critiques de ces derniers. Elle a été à son tour soumise à l’analyse de cotateurs, experts issus de multiples milieux, qui ont coté de manière chiffrée et argumentée tous les points litigieux. Ceux-ci ont été corrigés par consensus. Les 400 items abordés dans ce travail de romains, sont le fruit du travail de 17 sociétés et plus de 500 collègues. C’est notre œuvre commune. C’est cette version finale, émanation consensuelle de l’opinion de toute la profession, que nous vous présentons. Nous espérons qu’elle pourra servir de support à une évaluation des pratiques professionnelles. Les Sociétés Spécialisées ont choisi, en toute liberté, le nombre de fiches qui leur étaient nécessaire. Ce nombre est voisin pour les différentes spécialités, à deux exceptions près : l’imagerie de l’appareil moteur et la radiopédiatrie. Pour la première, la diversité des différents sites anatomiques justifie une quantité de fiches plus importante. Le nombre de fiches pédiatriques est lié à la particularité de cette discipline, qui couvre toute la clinique. Comme il y a relativement peu de radiopédiatres exclusifs en France, l’essentiel de l’imagerie pédiatrique est réalisée par des radiologues adultes et le fait d’aborder de manière détaillée les différentes situations pathologiques de l’enfant ne nous a pas paru inutile. Nous avons bien conscience que ce qui est vrai en 2009 ne le sera pas éternellement et qu’une deuxième édition devra rapidement être mise en chantier. Dans ce but, nous avons parallèlement mis à disposition sur le site de la SFR (www.sfrnet.org) une version électronique du guide. Cette version, qui permet une actualisation plus rapide des fiches, est accompagnée d’un forum de discussion où chacun pourra indiquer son degré d’adhésion avec le contenu de telle ou telle fiche. Ces avis seront pris en compte dans les futures éditions et pourront être l’occasion de mises à jour ponctuelles. Etant donné l’ampleur du travail, nous n’avons pas pu, dans cette première version, aborder l’Interventionnel, qui paraîtra d’abord dans la version électronique. Il est inévitable que des erreurs, des omissions se soient glissées dans cette première édition. Que le lecteur veuille bien nous pardonner et nous les signaler. Puisse chacun retrouver dans cet ouvrage, réalisé sous support papier pour une plus grande facilité de consultation, de manière simple et rapide, la façon actuelle de répondre à la question d’un clinicien et de lui transmettre efficacement le résultat de son examen d’imagerie. Notre plus grande joie serait de retrouver dans quelques mois, sur toutes les consoles de scanner et d’IRM, dans toutes les salles de radiographie ou d’échographie, ce livre déchiré et usé… preuve que ce considérable effort commun de toute la profession aura été utile à tous nos collègues radiologues et, surtout, à tous nos patients. Gérard Morvan et Jacques Grellet au nom de la SFR, des Sociétés d’Organe et de tous les collègues qui ont contribué à réaliser cet ouvrage collectif. 9 ÉLABORATION ET CONTENU DU GUIDE 1) Les objectifs du Guide L’objectif était de proposer une manière appropriée de réaliser et d’interpréter les examens d’imagerie les plus fréquemment pratiqués, notamment en imagerie de coupe (échographie, scanner, imagerie par résonance magnétique) et en certains domaines de l’imagerie classique (radiographies standard du squelette et mammographie). Les fiches décrivant les procédures ont été élaborées dans des conditions telles qu’elles traduisent un haut degré de consensus et, qu’à ce titre, elles peuvent être considérées comme le référentiel actuel de la SFR. 2) La méthode d’élaboration du Guide La méthode utilisée a été une variante de la version courte de la méthode de consensus formalisé d’experts (cf. Bases méthodologiques pour l’élaboration de recommandations professionnelles par consensus formalisé. Guide méthodologique. Publication Haute Autorité de Santé - HAS - Janvier 2006). Le Comité de Pilotage a créé onze groupes rédactionnels selon les différentes thématiques des spécialisations radiologiques ; Cardiovasculaire, Digestif, Génito- urinaire, Gynécologue obstétrique, Neurologie, ORL, Ostéoarticulaire, Pédiatrie, Poly- traumatisé, Thorax, Sénologie. 3) Rédaction des fiches Pour chaque groupe (au total 11 groupes), un animateur a réuni des experts chargés d’établir la liste des sujets à traiter. Leurs propositions ont été validées par le comité de pilotage. Les experts ont dû alors constater que les références bibliographiques sur ces sujets de technique d’imagerie étaient inexistantes et qu’ils devaient en conséquence entreprendre la rédaction des fiches à partir de leur expérience en pratique quotidienne. 4) Première lecture des fiches et remaniement des fiches après cette lecture Les fiches rédigées ont été envoyées à un premier groupe de lecteurs composé de radiologues (environ une dizaine). Les fiches traitant de cancérologie ont été soumises, de plus, au GICA (Groupe d’Imagerie Cancérologique). L’ensemble, hormis les fiches d’échographie, ont été lues et critiquées par des techniciens-cadres de l’AFPPE (Association Française du Personnel Paramédical et d’Electroradiologie). Les listes des radiologues lecteurs (primo-lecteurs) ont visé à obtenir un équilibre de représentation ; équilibre géographique, de statut (libéral / hospitalier), et d’âge. Ces radiologues étaient pour une part des experts du domaine concerné, pour une part des non-spécialistes du domaine traité. Aux premiers, il était demandé de donner un avis sur le fond des recommandations, aux derniers sur l’intelligibilité et la possibilité de mettre en pratique ces recommandations. Après réception des critiques, les rédacteurs ont apporté des modifications à leurs textes initiaux ; certaines fiches ont été supprimées et uploads/Litterature/ guide-pratique-d-x27-imagerie-diagnostique-a-l-x27-usage-des-medecins-radiologues.pdf
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- Publié le Oct 17, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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