THE UNIVERSITY OF ILLINOIS LIBRARY Z70 HôCbcR v.3 1 Return this book on or befo

THE UNIVERSITY OF ILLINOIS LIBRARY Z70 HôCbcR v.3 1 Return this book on or before the Latest Date stamped below. resu " Sismissol from th. Univers.fy. Universityo£m^li^i!2L ; I -G' m ;7 L161— O-1096 HISTOIRE DES CONCILES d'après LES DOCUMENTS ORIGINAUX par Charles-Joseph HEFELE CONTINUÉE JUSQU'EN 1536 PAR LE CARDINAL J. HERGENRŒTHER TRADUITE EN FRANÇAIS AVEC DES NOTES CRITIQUES ET BIBLIOGRAPHIQUES par dom H. LECLERCQ ET CONTINUÉE JUSQU'A NOS JOURS TOME IX PREMIÈRE PARTIE CONCILE DE TRENTE par P. RICHARD, docteur es lettres PARIS LIBRAIRIE LETOUZEY ET ANÉ 87, Boulevard Raspail, 87 1930 HISTOIRE DES CONCILES TOME IX PREMIÈRE PARTIE HISTOIRE DES CONCILES d'après LES DOCUMENTS ORIGINAUX par Charles-Joseph HEFELE CONTINUÉE JUSQU'EN 1536 PAR LE CARDINAL J. HERGENRŒTHER TRADUITE EN FRANÇAIS AVEC DES NOTES CRITIQUES ET BIBLIOGRAPHIQUES par dom H. LECLERCQ ET CONTINUÉE JUSQU'A NOS JOURS TOME IX PREMIÈRE PARTIE CONCILE DE TRENTE par P. RICHARD, docteur es lettres PARIS LIBRAIRIE LETOUZEY ET ANÉ 87, BOULEVARD RASPAIL, 87 1930 Parisiis, die 4 a martii 1930 Nihil obstat J. Carreyre Imprimatur Lutetiae Parisiorum die 5 a martii 1930 V. Dupin v. g. j.«l PRÉFACE La Conciliengeschichte de Mgr Hefele, évêque de Rottembourg, était restée inachevée : le cardinal Hergenrôther la reprit, sur la fin de sa vie, mais n'en put donner que deux volumes (1887-1890), le huitième et le neuvième, allant de 1449 à 1536. Elle s'arrêtait donc à la veille du concile de Trente. L'importance de cette assemblée (dont les décrets ont fixé sur des bases solides le primat de l'Église romaine et confirmé l'organisation que celle-ci apportait alors à la monarchie pontificale) justifiait amplement la reprise de l'Histoire des conciles dont le P. H. Leclercq, 0. S. B., a fait la traduction de l'édition allemande. D'ailleurs, en affirmant, contre le libre examen des protestants, l'infaillibilité doctrinale de l'Église enseignante, le concile de Trente préparait celui du Vatican, dans lequel fut condamnée solennelle- ment la théorie gallicane de la supériorité du concile général sur le pape. A Trente, on n'avait pas osé résoudre ce problème, alors très agité, malgré les tentatives en ce sens des légats de Rome. Il est vrai qu'au Vatican on s'y prit d'une manière détournée. L'infaillibilité y fut définie comme attachée à la personne du pape. 11 se contente de consulter, au préalable et selon des raisons de cir- constance, l'épiscopat dispersé à travers la chrétienté, quand il a besoin de constater, par exemple, l'accord unanime des pasteurs et des fidèles sur les croyances et les traditions anciennes et uni- verselles : accord d'où procédera la définition d'un dogme nouveau. Cette consultation se fait d'une manière toujours plus rapide, aujourd'hui que les facilités de communication se multiplient, s'accélèrent, se généralisent. L'Église romaine accroît encore ces commodités par l'usage qu'elle fait de ses instruments : les noncia- tures, délégations apostoliques et autres services de diplomatie I 000373 8 PRÉFACE ou de visite que le Saint-Siège crée au fur et à mesure des exigences locales ou temporaires, qu'il organise de plus en une véritable hiérarchie de fonctions, se perfectionnant de jour en jour. La nécessité d'un concile général ne s'impose donc plus aujour- d'hui autant que par le passé, surtout comme au xv e et au xvi e siècles, où la chrétienté le réclamait plus ou moins unanimement, jusqu'à s'en faire parfois une arme contre la papauté, arme d'inté- ressés, il est vrai, de malveillants ou de révoltés. Elle s'impose d'autant moins que personne ne parle plus de convocation, sinon comme d'un article de publicité 1 . Enfin les souvenirs qu'ont laissés les deux derniers conciles, les résultats incomplets de leurs travaux, qui ont eu besoin d'être complétés, expliquent le jugement porté par certains historiens, que ces résultats furent loin de compenser les embarras multiples, au dedans et au dehors, les longueurs qu'a- vaient apportées les débats conciliaires. Le moment semble donc venu de leur substituer une organisation nouvelle, capable de mener à bonne fin et promptement les décisions que réclament les besoins de l'Église catholique. Au Vatican, en eiïet, de même qu'à Trente, l'Église enseignante ne put se réunir, travailler, aboutir, que par la volonté persévérante du Saint-Siège qui la convoqua, la soutint à toute heure, la congédia quand il le jugea à propos, au milieu des complications sans cesse renaissantes contre lesquelles il eut à lutter. La discipline de l'Église catholique exige par ailleurs que le pape approuve les décisions du concile œcuménique, les promulgue, les fasse publier, accepter, appliquer dans toute la catholicité. Or l'his- toire nous apprend avec quelles difficultés et longueurs de temps ces formalités s'accomplirent pour le dernier concile, encore plus pour celui de Trente. On pourrait en conclure que la procédure des définitions, en assemblée générale, devient de moins en moins pratique. Le concile œcuménique du Vatican a donc réduit presque à rien l'importance des convocations similaires. Quoi qu'il arrive désormais 1. Sa Sainteté Pie XI a toutefois manifesté plusieurs fois son intention de re- prendre et de terminer le concile du Vatican. PREFACE qu'il se réunisse de nouveau ou bien que le Saint-Siège se charge lui-même de couronner son œuvre incomplète, il clôt, semble-t-il, la série des dix-neuf conciles œcuméniques, sur lesquels se sont consolidées la foi, le discipline et l'organisation de l'Église du Christ. Son œuvre est achevée et les conciles futurs, s'il y en a, n'apporte- ront au monument que quelques retouches ou adaptations acces- soires dont la portée ne compenserait pas les embarras que la convo- cation entraîne avec elle. Le concile du Vatican est donc l'aboutissant tout indiqué de YHistoire des Conciles. Comme celui de Trente d'ailleurs, que nous allons aborder, il met en relief le rôle grandissant de la papauté qui finit par se substituer à l'Église enseignante, pour diriger, avec son aide au besoin, le catholicisme, de sa seule initiative et comme la plus haute autorité morale sur laquelle la société moderne puisse s'appuyer. P. Richard, docteur es lettres. HISTOIRE DES CONCILES INTRODUCTION L'Histoire des conciles de Hefele-Leclercq, que nous continuons, s'arrête à la troisième année du pontificat de Paul III (1536). Elle expose, en son dernier volume, les efforts du pape, à la suite de Clément VII, son prédécesseur, pour convoquer un concile général : tant de chrétiens, toujours plus nombreux, le réclamaient comme le seul remède capable de guérir les maux qui, depuis deux siècles et plus, désolaient l'Église et la chrétienté, accumulaient partout les ruines et les scandales! Nous avons le tableau de ces calamités dans ce volume et les précédents; il montre à quel point la situation était compliquée, et laisse entrevoir la gravité autant que la multi- plicité des embarras auxquels se heurtait cette politique des papes. Nous devons insister sur ces complications, si nous voulons faire bien comprendre les péripéties sans fin que subit le concile de Trente. Les embarras ne venaient pas seulement de la révolte de Luther, bien qu'elle se fût aggravée en une révolution qui franchissait les limites de l'Allemagne, et menaçait d'embraser l'Europe, puis la chrétienté : on commençait à comprendre que les exagérations et les violences du moine dépassaient la mesure l Un autre incendie, plus dangereux, couvait dans l'Église, ou mieux dans la masse toujours croissante des chrétiens qui se croyaient réformateurs, imaginaient des programmes, tentaient, ce qui est plus dangereux, de les réaliser ou de les imposer. Beaucoup d'entre eux, et des mieux intentionnés, ne prenaient pas au sérieux les efforts du pape, même appuyés sur toutes les forces, toute la puissance de Charles-Quint, pour améliorer la chrétienté, avec le concours d'un concile, et corriger le monde 12 LE CONCILE DE TRENTE ecclésiastique. Certains n'entrevoyaient même pas la possibilité d'une réforme sérieuse et complète, menée en commun par le Saint- Siège et l'Église enseignante. Cinq conciles généraux s'étaient tenus dans ce but, en moins d'un siècle et demi, ceux de Pise, Constance, Bâle, Florence et le cin- quième de Latran. Ils n'avaient abouti qu'à des résultats assez maigres, compromis par les malentendus entre l'Église et son chef : des décisions, des règlements, appliqués à demi, acceptés d'ailleurs par une partie seulement de la chrétienté. Moins efficaces encore avaient été les essais de réforme que les papes dictaient à la cour de Rome; ils restaient enfouis la plupart dans la poussière, confinés dans les parchemins de la chancellerie curiale. Cependant la papauté s'enlisait dans les ornières d'une politique toute temporelle, laissait avilir son prestige dans les rivalités avec les petites dynasties ita- liennes. De Martin V à Paul III, Y Histoire des conciles se perd à travers un dédale d'intrigues temporelles, qui ont fait mûrir, entre autres fruits regrettables, de violentes hostilités, en politique comme en religion, de la chrétienté contre le pouvoir pontifical : témoin le conciliabule de Pise sous Jules II, qui annonçait en quelque manière la révolution luthérienne. Parmi ces partisans d'une réforme plus ou moins problématique, il y en eut, comme Érasme et le grand nombre des humanistes, qui applaudirent à cette révolution, y voyant la panacée universelle, prévue par la Providence. Ils ne tardèrent pas à revenir de leur illusion, sous le coup des injures dont Luther uploads/Litterature/ hefele-histoire-des-conciles-d-x27-apres-les-documents-originaux-translation-and-expansion-of-conciliengeschichte-vol-9-pt-1.pdf

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager