25/10/2021 21:48 Johann Gottfried von Herder — Wikipédia https://fr.wikipedia.o
25/10/2021 21:48 Johann Gottfried von Herder — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Gottfried_von_Herder 1/8 Johann Gottfried Herder Portrait peint par Gerhard von Kügelgen Naissance 25 août 1744 Mohrungen Décès 18 décembre 1803 Weimar Sépulture Église Saint-Pierre-et-Saint- Paul Nationalité Royaume de Prusse Formation Université de Königsberg École/tradition Aufklärung, Sturm und Drang, Classicisme de Weimar Principaux intérêts Folklore européen, histoire comparée, philologie Idées remarquables Volksgeist (« caractère national »), Zeitgeist Œuvres principales Kritische Wälder (« Considérations sur le Beau », 1769) Idées sur la philosophie de l'histoire de l'humanité (1784– 1791) Influencé par Immanuel Kant, Jean-Jacques Rousseau A influencé Goethe et le Sturm und Drang, Humboldt et l’anthropologie culturelle Conjoint Caroline Herder (en) Enfants Siegmund August Wolfgang von Herder (en) Luise Stichling (d) Carl Adelbert von Herder (d) Emil Gottfried von Herder (d) Le Fredericianum de Königsberg, lycée aristocratique où Herder fut répétiteur. Johann Gottfried von Herder Johann Gottfried (von) Herder (né le 25 août 1744 à Mohrungen et mort le 18 décembre 1803 à Weimar) est un poète, théologien et philosophe allemand. Ami et mentor du jeune Goethe, ce disciple de Kant est considéré comme l'inspirateur du Sturm und Drang et des deux grands Classiques de Weimar Goethe et Schiller dans leur jeunesse. Éléments biographiques Sa jeunesse Études à Königsberg Premiers essais littéraires Précepteur itinérant Chapelain à Bückeburg Surintendant à Weimar Amitié avec Goethe Le voyage en Italie et la rupture avec Goethe Dernières œuvres De la franc-maçonnerie aux Illuminati Sa pensée Philosophie de l'histoire Liberté et origine de la langue Œuvres principales Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liens externes Johann Gottfried Herder est le fils du cantor et maître d'école Gottfried Herder (1706-1763) et de sa deuxième épouse Anne-Élisabeth, née Peltz (1717-1772). Imprégné de la foi piétiste de ses parents, il se destine à étudier la théologie. À la mort prématurée de son cadet Carl Friedrich, il compose son tout premier poème, Auf meinen ersten Todten! das Liebste, was ich auf dieser Welt verloren (« À mon premier disparu, le plus cher que je puisse perdre »). Il se trouva affecté d'une fistule lacrymale, qui le fit souffrir pour le restant de sa vie . Les relations avec ses parents étaient tendues, mais pas au point qu'il eût dû renoncer à ses études. Herder fréquenta l'école primaire de Mohrungen, bourg de Prusse-Orientale qui ne comptait alors qu'à peine 2 000 habitants. Il y fut marqué par l'enseignement du diacre Sebastian Friedrich Trescho, prêtre piétiste dont il devint le factotum. Moyennant ses heures de service, ce dernier le laissait librement piocher dans sa riche bibliothèque. Puis un chirurgien militaire russe, J.-C. Schwarz-Erla, lui proposa à l'été 1762 de quitter Mohrungen pour étudier la chirurgie à Königsberg. Il ne devait plus revoir sa famille ni ses anciens amis. À Königsberg, Herder ne tarda pas à s'apercevoir qu'il n'était pas fait pour le métier de chirurgien, et s'inscrivit à la faculté de théologie de l’Université de Königsberg. Il trouva en la personne du libraire Johann Jakob Kanter un protecteur, qui avait été conquis par un de ses poèmes anonymes, Ode à Cyrus – que Herder avait secrètement adressé au tsar réformiste Pierre III. Kanter lui procura un emploi de répétiteur au Collegium Fridericianum (de), ce qui permit à Herder de se consacrer en toute quiétude à ses études. De tous les professeurs de l'université, Emmanuel Kant fut le seul à captiver le jeune étudiant. Hors du cercle universitaire, il cultivait la conversation de Johann Georg Hamann, et lisait avidement Jean-Jacques Rousseau. Il se mêla au cercle de lettrés qui réunissait Th.-G. Hippel, Johann Georg Hamann, Johann George Scheffner (de) et Kant. Herder, qui suivit de 1762 à 1764 tous les cours de Kant sur l'astronomie, la logique, la métaphysique, la philosophie morale, les mathématiques et la physiographie, rapporta plus tard à ce sujet : « Je me remémore avec reconnaissance la rencontre et l'enseignement d'un philosophe qui, dans mes années de jeunesse, fut pour moi un véritable modèle d'humanité (…) Sa philosophie incitait à penser par soi-même, et je ne puis pratiquement rien me représenter de plus érudit ni de plus pertinent que sa conversation . » — Johann Gottfried von Herder, Briefe zur Befforderung der Humanität Sommaire Éléments biographiques Sa jeunesse 1 Études à Königsberg 2 3 Premiers essais littéraires 25/10/2021 21:48 Johann Gottfried von Herder — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Gottfried_von_Herder 2/8 Statue de Herder à Riga Karoline Herder née Flachsland (de), portrait par Anna Gerhardt (1941) d'après une aquarelle de 1770 (musée Gleimhaus à Halberstadt). Herder se mit d’abord à composer des poèmes et à rédiger des billets critiques pour le journal de Kanter, le Königsbergische Zeitung. En 1763, il obtint une bourse du comte de Dohna et concourut pour le prix de morale de la Société patriotique suisse, sur le thème « Comment les Lumières de la Philosophie peuvent-elles concourir universellement et utilement au Bien du Peuple? » (Wie können die Wahrheiten der Philosophie zum Besten des Volkes allgemeiner und nützlicher werden?). Dans sa dissertation, il fait du travail humain, comme Kant, puis plus tard Hegel et Fichte, le but de l’existence et un devoir moral. Appelé à enseigner à l’automne 1764 au séminaire cathédral de Riga, il dut renoncer en raison de la levée en masse contre l’envahisseur russe. L’incendie de la ville lui inspira, peu avant sa mobilisation, la Complainte sur les cendres de Kœnigsberg. Il exerça le ministère de coadjuteur à Riga jusqu’en 1769, puis celui de pasteur-suppléant dans deux temples des faubourgs de cette capitale de la Livonie (l’église de Jésus et l’église Sainte-Gertrude), qui à l’époque jouissait encore de l’indépendance d’une cité-république. Il s’y créa un cercle de relations considérable tout en obtenant l’estime des autorités et de la noblesse du pays. Les cercles des notables le reconnurent comme un de leurs membres, par l’intermédiaire notamment de l’échevin Johann Christoph Berens (de) et de ses frères Gustav, Karl et Georg, à qui il avait été recommandé par Hamann. Son premier essai systématique « Sur la pratique de plusieurs langues savantes » paraît en 1764 dans le Rigaer Blatt (Ueber den Fleiß in mehreren gelehrten Sprachen) ; il y emploie pour la première fois deux expressions typiques de son style : le « caractère national » et le « Génie ». Au mois de juin 1766, il est reçu dans la loge maçonnique de Riga Zum Schwert (« À l’épée »). L'empreinte laissée sur lui par cette affiliation transparaît entre autres dans un essai « Les premiers vestiges humains » (Älteste Urkunde des Menschengeschlechts). L’un de ses frères de loge, l’écrivain et recteur Johann Gotthelf Lindner (de), joua désormais un rôle-clef pour le reste de sa vie. C’est de cette époque que datent ses premières grandes œuvres, publiées par son ami Johann Friedrich Hartknoch (de) : Fragments sur la nouvelle littérature allemande (1766– 1767), Sur les écrits de Thomas Abbt (1768) et la plus importante, parue en 1769 anonymement : « Sylves critiques, ou considérations relatives à la connaissance et à l’art du Beau » (Kritische Wälder, oder Betrachtungen die Wissenschaft und Kunst des Schönen betreffend). Il y généralise sa philosophie du langage, qui repose sur un principe posé par Hamann, à savoir que « la poésie est le langage premier de l'Humanité. » Les productions littéraires de toutes les nations sont, d’après Herder, conditionnées par le génie particulier du peuple et de la langue. C’est dans ce manifeste qu'il forge le concept de Zeitgeist. Il maintient à cette époque un commerce littéraire suivi avec Johann Wilhelm Ludwig Gleim et Friedrich Nicolai. C'est d’ailleurs à la demande de ce dernier qu’il accepte de devenir collaborateur de la collection Allgemeine deutsche Bibliothek (ADB), pour laquelle il rédigera une quarantaine de notices jusqu'en 1773. Sur le plan littéraire, il fait siennes les vues de Nicolaï, qui s’en prendra bientôt au mouvement du Sturm und Drang et du Romantisme naissant. Herder critiquait vigoureusement à la fois la tendance orthodoxe de la théologie et l’attitude défiante des prêtres envers ses projets de réforme de l’éducation. Il vitupérait entre autres le poids excessif des études latines dans l’espace germanophone. Il devint la cible de Christian Adolf Klotz, un professeur de Halle, et de ses disciples, ce qui assombrit sa période de Riga. Il refusa d’abord en 1767 une proposition de recrutement par l’université de Saint-Pétersbourg, mais en 1769 l’accumulation des attaques personnelles le poussèrent à donner sa démission de toutes ses charges à Riga, pour aller s’établir en Europe centrale. Il renonça même à sa charge de pasteur auxiliaire de la paroisse Jésus de Riga . Avec l'aide d'un ami, à savoir son éditeur de Riga Johann Friedrich Hartknoch, franc-maçon et homme de confiance de Hamann, de Kant et de Kanter, Herder entreprit en 1769 un voyage avec Gustav Berens, qui l'amena d'abord à Nantes. Son Journal de voyage de 1769, rédigé pour l'occasion, ne sera publié qu'en 1846. De Nantes il gagna Paris, où il débattit fermement avec les Encyclopédistes, ce qui le fit connaître de Denis Diderot et de d’Alembert. Ne tenant plus à être à charge de ses amis, il entra uploads/Litterature/ johann-gottfried-von-herder-wikipedia.pdf
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- Publié le Jan 08, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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