I. La représentation visuelle de l’horreur dans le cinéma Alors la question lan
I. La représentation visuelle de l’horreur dans le cinéma Alors la question lancinante qui s'impose à notre société et celle qui consiste à se demander pourquoi le monde aujourd'hui est habité par la violence pourquoi les humains sont-ils se passe de violence réel ou virtuel et pourquoi aiment-ils regarder les scènes de violence même lorsqu'elles sont reportées dans les films. C'est à partir de ces questions que j'en suis arrivé à me demander d'où vient cette obsession que les hommes ont pour “le genre horreur” et comment expliquer qui s'y allèchent et aiment le Regarder même quand ils savent à quel point il provoque en eux de fortes tensions. Pour tenter de répondre à tous ces questions il est nécessaire voir obligatoire de remonter aux sources de « l'horreur » en tant que pratique et en tant que concept rugissant au moues en partie les relations entre les hommes ce qui est certain c'est que l'existence du genre horreur n'est pas due au hasard peut-être qu’à l’origine, l'homme en développant son instinct de survie a-t-il été obligé de se référer et a des valeurs , des embryons de religions ,puis ces croyances se sont enracinées et engendré chacune force quelconque venant les menacer, une réaction violente et des pratiques qui ont versé dans l’horreur pour semer la peur dans les rangs de l’adversaire. De tout temps, l'être humain s'est diverti avec des spectacles tous plus horribles et cruels les uns que les autres. Depuis les combats de gladiateurs dans les arènes de la Rome antique, en passant par les exécutions publiques d'un Moyen Age obsédé par la sorcellerie, jusqu’aux duels sanglants des corridas espagnoles, il existe une véritable fascination pour l'horreur. A ces manifestations bien réelles s’ajoutent des représentations de la violence qui participent elles, au domaine de l'Imaginaire. Pensons ici aux tragédies grecques, aux drames shakespeariens et au théâtre du « Grand Guigno » qui ont représenté des assassinats et des mutilations devant des publics étrangement envoûtés et fascinés par ces spectacles. L’imaginaire théâtral, littéraire et pictural a toujours réservé une large place à la terreur et a l’horreur parce qu’il existe un public en quête de sensations fortes. Mais il aussi la peur des éléments de la nature quand elle de déchaine et l’horreur qui amène les êtres humains de se sentir si faibles et si fragiles devant elle qu’ils ont fini à certaines époques pour s’y soumettre, pour lui faire des offrandes pour éviter ses foudres et ses horreurs. On dit d’ailleurs de nos jours qu'on cherche à éviter les “foudres” de quelqu'un historiquement et courtes anciens créent et auprès des auditeurs un sentiment de peur. Ces contes constituent une partie substantielle du corps de la littérature Populaire.Ils peuvent comporter des éléments surnaturels tel que les fantômes, les sorciers, les vampires, les tribus cannibales, mais ces contes peuvent également illustrer des peurs psychologiques émanant de la vie quotidienne. Une grande partie de la littérature se consacre à dire que L’horreur dans le cinéma est un genre de fiction ayant pour but de créer les sentiments de peur d’effrois, de crainte, de terreur de répulsion de les susciter. Ces genres développent auprès de public une atmosphère d'horreur. 1. Définition de l’horreur : - La définition du terme horreur met l'accent sur la réaction provoquée plus que sur l'acte lui-même. - “D'ailleurs “horreur” vient du français ancien ORROR qui signifie frissonner ou se hérisser” - Kracauer1 ne donne pas de l’horreur au cinéma une définition très précise. Il la caractérise à partir du récepteur : l’horreur fait partie des phénomènes qui excèdent et abolissent la conscience, la mettent en état de choc, phénomènes que, pour des raisons que l’on verra plus loin, le cinéma serait particulièrement apte à représenter. 1 Siegfried Kracauer (Francfort-sur-le-Main, 1889 – New York, 1966) est un journaliste, sociologue et critique de films allemand. - Il existe une envie d’être angoissé, une volonté de vivre le choc émotionnel de la peur. - L’adoption au cinéma, des textes littéraires donne au public une image plus proche du réel. Le genre horreur devient aussi un concept codifié. Il suit une narration toute particulière dans l’ensemble, il est marqué par un rythme très soutenu et ses images surtout les plus récentes, sont excréments sanglants. Les définitions du genre d'horreur sont différées. De nombreux auteurs ont essayé de créer une définition qui pourrait distinguer complètement et séparer l'horreur des genres similaires et proches de la science-fiction et du thriller. Cependant, ils ont toujours rencontré des difficultés car les attributs qui se réfèrent à un genre se retrouvent également dans l'autre. À caractériser l'horreur, comme un genre qui invoque la tension chez les destinataires n'est pas assez précis, comme la science-fiction, thrillers, détective et histoires de crime suscitent également le sentiment de suspense. Il en va de même pour l'émotion de la peur ou la présence du sang, qui sont un autre attribut de la production d'horreur mais qui se trouvent dans d'autres genres. En effet l'horreur est un genre varié qui est difficile à définir par une seule définition. Et donc le plus précis est le celui qui définit l'horreur à travers chacune de ses catégories et ses sous-genres. 2. Les sous genres d’horreurs 1.1. L’horreur d’après Todorov Todorov2 distingue trois formes d'horreur comme genre : Étranges 2 Tzvetan todorov (1939-2017) / In memoriam /stoyan atanassov, paul rasse /Dans hermès, la revue 2017/2 (n° 78) , pages 230 à 236 - Merveilleuses - Fantastiques Trois formes d’horreur Caractéristique Exemple de film l’étrange L’histoire basé sur des éléments surnaturels, des événements qui semblent être irréel, impossible ou irrationnel, ou des événements qui suivent les lois du rationnel mais qui sont incroyables, dérangeants, inhabituel, choquant, inattendu ou unique. Taste of Fear (1961) Nightmare (1964) Psycho (1960) la merveilleuse horreur On trouve des phénomènes parfois irrationnels et incompréhensibles peuvent être expliqué uniquement en acceptant la deuxième couche de la réalité. Le surnaturel est un phénomène incompréhensible qui se traduit dans un film comme des nouvelles lois de la nature. Le merveilleux représente une face plus souriante du genre fantastique. Le merveilleux fantastique est généralement lié à l'enfance. La merveilleuse horreur et caractériser dans plusieurs sous catégories de film : Les vampires Les loup-garou Les morts-vivants Les démons Edward aux mains d'argent (1990) Sixième Sens (1999) Inception (2010) L’horreur fantastique Il ne permet pas d'expliquer clairement l’irrationnel ; ça nous offre plusieurs alternatives. Le spectateur peut décider s’ils expliquent le phénomène comme l’existence du paranormal ou comme une hallucination du protagoniste principal. L'horreur fantastique suscite des doutes et des hésitations entre l'alternative naturelle et surnaturelle, que le destinataire peut (ou non) partager avec le personnage Cat People (1942) The Innocents (1920) I Walked With a Zombie(1943) D’après ces trois formes d’horreurs on peut classer des sous genres qui sont importantes dans la représentation du cinéma d’horreur : 1.2.Le fantastique - Celui qui perçoit un événement qui ne peut s'expliquer par les lois du monde familier doit découvrir les lois qui régissent un monde inconnu - Le fantastique concerne la représentation d’un irreprésentable dans un contexte aussi vraisemblable que possible. Il constitue le paradoxe d’un irréel, d’un inexistant, qui pourtant nous affecte, nous fascine et nous terrifie, car il touche à la part d’altérité, d’inexplicable dans le tissu même du réel3, dans la nature de l’objet le plus ordinaire, au cœur de l’identité humaine. Du fait de son rapport privilégié à la visualité, dans la présence affichée ou dans les marges du cadre, à la lisière du visible et de l’invisible, le fantastique permet de penser avec une lisibilité accrue les limites du figurable. Le film fantastique aborde différentes thématiques ayant toutes en commun de mettre la nature de l'homme en danger. Il se décline aussi en plusieurs sous genres qui font l'objet de pages spécifiques : les fantômes, les vampires, la création d'un monstre crée par l'homme 3 Le réel est un concept ontologique qui désigne ce qui existe en dehors et indépendamment de nous. Il se définit par rapport à celui de réalité empirique, qui, lui, désigne ce qui existe pour nous grâce à notre expérience.la réalité naît d'une interaction entre nous et le monde, interaction constitutive de l’expérience. avec Frankenstein, Dr Jekyll et Mister Hyde, l'homme invisible, Le voyage dans le temps ou de créatures aux pouvoirs fantastiques, non créées par l'homme : les super héros. En 1967, Tzvetan Todorov tentait de cerner les frontières du genre : " Dans le monde qui est bien le nôtre, celui que nous connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un évènement qui ne peut s'expliquer par les lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l'évènement doit opter pour l'une des deux solutions possibles : ou bien il s'agit d'une illusion des sens, d'un produit de l'imagination et les lois de ce monde restent alors ce qu'elles sont ; ou bien l'évènement a véritablement lieu, il fait partie intégrante de la réalité, mais alors cette réalité est régie par uploads/Litterature/ la-question-lancinante-qui-s-rendu-20page 1 .pdf
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- Publié le Aoû 16, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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