Linguistique textuelle Introduction aux sciences du langage Les niveaux de l'an

Linguistique textuelle Introduction aux sciences du langage Les niveaux de l'analyse linguistique 1. Le signe linguistique − Utilisation du langage pour se comprendre → pense à qq chose d'abstrait quand on parle à qq un (signifié à qq un)=> encodage vers du concret via des sons qui vont passer dans des canaux (en tant que signifiant) => décodage du signifiant − Tout est un CODE 2. Les disciplines linguistiques − Deux disciplines s'occupe du signifiant cad les sons passant dans le canal = phonétique − Comment s'organisent les sons dans une langues données = phonologie − Signification (signifié) = sémantique − Forme des signes (conjugaison, déclinaison, ...) = morphologie − Organisation des signes pour former des phrases = syntaxe a) Phonétique − Départ dans l'étude des langues car c'est les sons que l'on perçoit d'abord − Humain → appareil phonatoire = les lèvres, les dents, les alvéoles, le voile du palais, la langue, la luette, le larynx (cordes vocales) => les voyelles dans la langue française Antérieur Postérieur Non-arrondi Arrondi Non-arrondi arrondi Fermé I => Lit Y => Mur U => Tout E => Fée Ø => Feu O => Tôt ε => Sel ɶ => Seul ^ => Duck ϶ =>Sol ∂ => Tas a b) Phonologie − Se placer dans une langue donnée et voir ct les sons fctionnent ds la langue. − Les unités liguistiques st ds 2 types de rapport : ▪ axe syntagmatique où les sons se suivent (P A R) ▪ axe paradigmatique où les sons ne changent ps comme P et M − P et M st des unité distinctives car changer l'1 en l'autre change le signifié (mot) . Qt on choisi de dire P on exclut T, M ... − Phonème = la plus petites unités distinctives − Ex : ◦ (e) paix père, pelle (ε) ◦ (e) sait sert, selle (ε) ◦ (o) pot port, Paul (϶) ◦ (o) seau sort, sol (϶) ◦ (Ø) peu peur, seul (ɶ) − 3 phonèmes pour les voyelles : ◦ /ant arron/ => [e] - # ou [ε] – cons ◦ /ant arron/ => [Ø] - # ou [ɶ] – cons ◦ /post/ => [o] -# ou [϶] - cons c) Morphologie − Entre « chanter » et « chanteur » la diff vient du -er et du -eur. => même paradigme − Idem pour « remarquable » et « remarquer » − Le « re » est une unité → REfaisable ou REmarquable. − Re-marqu-able => morphème d) Lexicologie − Structuration interne notamment avc famille de mts. − Ex : avc « chaud » → +sieur mt pr même notion : chaudet, chaudière ; ms aussi chaleureux ; chauf avc chaufferie ; calor avc calorie ; therm avc thermos. − Term, chauf, chaleur => morphes − Lexique formé par evolutions, strates => 3 strates : populaire (chaud → nn-régularisé + chaleur → régularisé) ; savant (calor) ; supplétif (therm) − Lexicographie : fait de graphié le lexique = faire des dictionnaires ▪ linguistique (Robert) : étymo + ct utiliser ▪ encyclopédique : renseignet e) Syntaxe − Fait de mettre des signes ensembles pour former des phrases => règles et code à respecter (diff pr chq langue) − Ex : Christain soutient François. − Régle 1 : P → syntagme nominal ^ syntagme verbale − Régle 2 : Syntagme nominal → prénom ou suite de déterminant-(adj)-nom ou new phrase − Régle 3 : Syntagme verbal → verbe ^ syntagme nominal − Régle tranformationnelle du passif : X – SN1 – V – SN2 – Y → SN2 – X – V passif – PAR – SN1 – Y − Règle du QU-subjectif/de la proposition subbordonné : X – SN – Y – # – SN2 – V – Z => Eric veut que Christian soutienne François. f) Sémantique Signifiant Signifié frel trer – frer – fler frir parent fils – frère – cousin sœur f-r-e-r-e 4 phonèmes Notion : latéral de la parenté, mâle, 2e génération, génération direct − Différentes branches = semes − Postula de Saussure : le signe av d'être arbitraire est motivé puis il évolue et devient conventionnel puis arbitriare => cycle motivationnel. − Ex : Hoc die (motivation) > hodie (convention) > hui (arbitraire) > au jour d'hui( re- motivation) > au jour d'aujourd'hui (re-re-motivation) Linguistique CM Exemple n°1 : « Gaël monte dans un taxi à l’aéroport de rennes, après quelques minutes, elle demande au chauffeur « où sommes nous ? » Quelle est la réponse la plus plausible ? (4) a. Nous sommes à Rennes => Elle sait qu’elle est à Rennes (4) b. Nous sommes place de Bretagne => réponse la plus plausible (4) c. Nous sommes dans un taxi => Elle sait qu’elle est dans un taxi L’interprétation d’une phrase met en jeu des aspects complexes de la situation d’énonciation. Le discours est au-delà de la phrase, il prend en compte la situation dans laquelle une phrase est énoncée. Le discours s’appuie sur : - Les déictiques (cf cours précédent) - Les connaissances et intentions du locuteur déterminent l’intention globale de la phrase. Le discours est un objet concret qui prend en compte la situation d’énonciation et aussi tout évènement linguistique dont la longueur est au moins égale à celle d’une phrase. L’analyse du discours s’intéresse aux phénomènes d’interprétation qui ne mettent pas en jeu une phrase unique mais qui s’appuie sur les relations entre les phrases. 1) Pronom Anaphorique exemple : {les étudiants} prennent des notes depuis 1 heure, {ils} sont un peu fatigués. => ils est anaphorique. Dans la langue, il y a de nombreuse unités dont l’interprétation est dépendante de celle apparaissant dans le discours précèdent. => Unité anaphorique Anaphore : désigne les relations qui s’instaurent entre 1 unité anaphorique et son antécédent. Le pronom {ils} ne peut pas prendre de référence. En tant que tel, il ne désigne aucun individu particulier. Ce qui permet donc de désigner des individus particuliers. C’est la relation d’anaphore entre le pronom et son antécédent. 2) Connecteurs (6) « Un étudiant est arrivé en retard, {pourtant} il était partit de chez lui à temps » Il existe aussi des expressions linguistiques dont le rôle est d’exprimer un e relation entre le contenu sémantique de 2 phrases => Connecteurs Les connecteurs peuvent être : - des conjonctions : mais, où, et, … - des adverbes : pendant, alors, puis, … - des présentatifs : c’est, voilà, … - des locutions : c'est-à-dire, … 3) Relation de discours Même en l’absence de connecteurs explicites, les phrases du discours ne constituent pas une suite inorganisée mais elles s’enchaînent entre elles selon des contraintes logico sémantiques. Tout discours a une structure et son interprétation va mettre en jeu une procédure de construction de cette structure par l’auditeur. On parle de relation de narration. Exemple : « Olivier est partit au bord de la mer, il a prit des coups de soleil. » Sinon on parle de relation d’explication. Exemple : « Olivier a prit des coups de soleil, il n’avait pas mit de crème. » 1.3 Première définition Le discours est au delà de la phrase, il est dans le langage. - Aspect concret - aspect trans phrastique ( relation entre les phrases) - Benveniste ( aspect concret et trans phrastiques sont indissociable) Il y a une correspondance entre la taille du discours et sa dépendance à la situation d'énonciation. Il y a beaucoup d'unité dont l'interprétation est une contrainte. (7) "Écoute-le / Écoute-les => il faut désigner => fonctionnement déictique par ostension. Kathlyn a montré [les horaires de cours] à Léa. Léa les a recopié => fonctionnement anaphorique Les mêmes unités linguistiques peuvent avoir selon le contexte des aspects déictiques et anaphoriques. Signifiant/ signifié... II) les différents modes de références Référence : mécanisme par lequel un signe linguistique (un mot) désigne un objet du monde lorsqu'il est employé dans un énoncé. On distingue 3 modes de référence : – situationnelle – co-textuelle – dénominative (ou descriptive) a) la référence situationnelle Le référent dans cette situation d'énonciation est définit dans cette situation « fermez la porte... » Le référent se trouve définit par la situation. Il est présent. Le réfèrent peut être évoqué au travers de la situation d'énonciation. b) la référence co-textuelle Le référent n'est plus identifiable grâce à la situation d'énonciation mais grâce à un autre segment de l'énoncé. « Pierre est venu mais il n'est pas resté » Le pronom « il » désigne Pierre parce qu’il reprend le référent de Pierre. Fonctionne à l'intérieur de l'énoncé, la phrase en elle même fait sens car « il » reprend bien le sujet. « Ce village vaut le détour : l'église en particulier est magnifique » Le référent n'est interprétable que par « ce village » c) la référence dénominative ou descriptive Le référent est désigné par un nom ou par une expression qui suffit pour comprendre de quoi on parle, qui suffit à identifier le référent « Reims » (nom de ville qui se suffit à lui uploads/Litterature/ linguistique-textuelle.pdf

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