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le petit journal Rencontres Cinématographiques de Cannes des GRAT UIT MA RDI 19

le petit journal Rencontres Cinématographiques de Cannes des GRAT UIT MA RDI 19 NO VE MB RE 2019 4La sélection “Panorama des festivals” projette huit films récemment primés. Le public est invité à récompenser l’un d’eux d’un prix qui sera remis samedi Votre avis compte ! D R Maquette finale_LPJRCC-Maquette 18/11/2019 14:43 Page 1 aujourd’hui Rencontres Cinématographiques de Cannes aux Le visage du jour Serge Riaboukine est un ac teur dont la première appari tion au cinéma remonte en 1979, dans Les Phallocrates, de Claude Pierson. Il se fait connaître avec ses one-man- shows. En 1993, premier grand rôle dans Le Mari de Léon (Jean-Pierre Mocky). De puis, les succès s'enchaînent : La Tour Montparnasse infer nale (Charles Nemes) ou en core Peau d’homme, cœur de bête (Hélène Angel) pour le quel il reçoit un Léopard d’or lors du Festival de Locarno (Suisse). Cet après-midi à 14 h au Studio 13, l’acteur pré sentera trois courts-métrages. J E N N I F E R B E G H I N Le film du jour Les Misérables, premier long- métrage de fiction du réalisa teur français Ladj Ly, est projeté ce soir à 19 h 30 au ci néma Olympia. Le film a déjà raflé de nombreuses distinc tions, dont le prix du jury au Festival de Cannes. À travers l’histoire de Stéphane, un poli cier qui intègre la brigade anti criminalité de Montfermeil en Seine-Saint-Denis. Le specta teur plonge dans le quotidien violent et fraternel de ses habi tants. Le réalisateur a fait le choix de recruter des comé diens amateurs, originaires du quartier. L O L I TA A B O A E sp ace Mi ramar (35, rue P as t eur) 9h 30 : Mar di de 8 à 18 , de C écilia de A r ce, suivi de S lam, de P ar tho S en- Gupta. 17h 00 : pr ojection des cour ts- métr ages en compétition. 19h 00 : B ik E neich : un fils , de Medhi M. B ar saoui. 21h 00 : N otr e- D ame du N il, d’A tiq R ahimi. S tu d i o 13 / MJC P i cau d (23, av. Dr. -P ic aud) 16h 00 : Mar tin E den , de P ietr o Mar cello. 19h 30 : B eau joueur , de D elphine Gleize. L es Arcad es (77, av. F élix -F aure) 9h 00 : L’ennemi japonais à H ollyw ood de C lar a et Julia K uper ber g. 10h 00 : r encontr e avec Valér ie D onzelli. 10h 30 : C er tains l’aiment chaud de B illy W ilder. 14h 00 : S lam de P ar tho S en- Gupta. L a L i co rn e (25, av. F ranc is -Tonner) 9h 00 : R ober t E nr ico, br ef passage sur la ter r e , de Jé r ôme E nr ico. 11h 00 : Les Aventur ier s , de R ober t E nr ico. 14h 00 : Tueur s , de F r ançois Tr oukens et Jean- F r ançois H ensgens. 16h 00 : B eau joueur , de D elphine Gleize. 19h 30 : Victor et C élia , de P ier r e Jolivet. Plus d’infos sur Cannes-cinema.com 4Et aussi aujourd’hui 4Ce soir, 18 h 30, l’Association pour un cinéma indépendant présente “Rêves de jeunesse” aux Arcades L’Acid Pop lance sa saison L e cinéma par ceux qui le font.” Tel est le leitmotiv de l’Association pour le cinéma indépendant et sa diffusion (Acid) et son “université populaire” : l’Acid Pop. L’organi sation œuvre pour l’exposition au public de films indépendants avec, pour concept fondateur, l’entraide entre cinéastes. À chaque projection de films dans l’une des 16 salles partenaires, un cinéaste vient soute nir et appuyer le réalisateur, à tra vers des dialogues et des débats autour du film. Tout est parti d’un manifeste signé en 1991 par 180 cinéastes français. Intitulé Résister, il prend la défense du cinéma indépendant en clamant qu’il faut lutter contre une logique qui “ne pense qu’en terme de classement, de hiérarchie, d’exclusion, d’argent” et donner “une vraie chance à tous les films d’être vus”. Les signataires s’orga nisent en créant l’Acid en 1992, qui va faire son entrée au Festival de Cannes dès l’année suivante. Chaque année, elle propose une sé lection de films d’art et essai dont certains n’ont même pas de distri buteurs. Depuis, l’association conti nue de promouvoir le cinéma indé pendant, notamment à travers l’Acid Pop, l’université populaire dont la saison démarre aujourd’hui. Un été inoubliable C’est dans ce cadre que sera pré senté le film Rêves de jeunesse, d’Alain Raoust. Un réalisateur ni çois expérimenté, puisque son pre mier film, le court-métrage L'Hiver encore a trente ans cette année. Avec Rêves de jeunesse, Alain Raoust signe son quatrième long- métrage. Ce film raconte l'histoire de Salomé, une adolescente décro chant un job d'été dans une déchet terie. Peu à peu, la jeune femme, interprétée par l'actrice belge Sa lomé Richard, est rattrapée par son esprit rebelle. Son été devient alors inoubliable. Depuis sa présentation au Festival de Cannes, le film est salué par la presse. Libération le qualifie de "vif et généreux" quand Paris-Match le juge "juste et in tense". Pour plonger au cœur de l'incroyable aventure de Salomé, rendez-vous ce soir à 18 h 30 au ci néma les Arcades pour la projec tion, enrichie de débats avec une autre réalisatrice, Aurélia Barbet, avant et après la projection. M A R T I N B I Z E R AY E T I E N N E L E VA N K Y Alain Raoust présentera son film en compagnie d’Aurélie Barbet. A C ID P OP Maquette finale_LPJRCC-Maquette 18/11/2019 14:43 Page 2 autour Rencontres Cinématographiques de Cannes des 4La sélection “Panorama des festivals” met en compétition huit films qui se sont déjà fait remarquer Les chefs-d’oeuvre de demain P our les cinéphiles impatients ou passionnés de films étrangers, le Panorama des festivals propose comme chaque année huit films. Réalisés en Allemagne, Tunisie, Pologne, France ou encore au Québec, ils seront projetés en avant-première dans les salles de Cannes tout au long de la semaine. Tous ont déjà été primés à d’autres festivals comme à Berlin et Venise ou diffusés en ouverture du Festival international du film de Toronto. Ces oeuvres aujourd’hui inconnues du grand public pourraient être les prochains films à entrer dans l’Histoire du cinéma. “Représenter un état de monde” Le producteur Pierre de Garde bosc, le président et la directrice de Cannes cinéma, Gérard Camy et Aurélie Ferrier, sont toute l’année en quête de nouvelles perles rares. “Pierre de Gardebosc était la tête chercheuse, il nous a trouvé une quarantaine de films qui devraient sortir après les RCC, et jusqu’en avril prochain”, raconte Gérard Camy en expliquant le processus de sélection : “C’était un travail pro gressif, Pierre nous proposait des films tout au long de l’année et on faisait des points de temps en temps.” Pour l’historien, le but du Panorama est double. D’abord, il s’agit de “représenter un état du monde” : cette année deux des huits films ont été réalisés en France, mais “c’est un maximum.” L’objec tif n’est pas de mettre en avant les géants du cinéma, mais de révéler les étoiles montantes. Ensuite, c’est pour donner une visibilité à ces huit films et leur offrir l’espoir d’une diffusion en France. Bien que les nominations et récompenses déjà remportées par ces films dans d’au tres festivals comptent dans le choix des drames exclusivement, la sélection finale reste basée sur un “critère de qua lité person nelle”, assume Gérard Camy. Quatre prix Chaque spec tateur peut, à la fin des séances, contribuer à at tribuer le Prix du public. Trois récompenses sont encore à gagner dans cette sélection : le Grand prix du jury, le prix François-Cha lais du scénario et le prix du Syndi cat français de la critique. Les films du Panorama sont pro jetés à plusieurs reprises dans la se maine, le temps de se faire un avis avant la remise des récompenses, lors de la soirée de clôture samedi à 19 h, au théâtre Croisette. J E A N N E G A N D Y K I M B E R L E Y L E S T I E U X “Notre Dame du Nil”, l’un des films en compétition, a été diffusé en ouverture du festival in ternational du film de Toronto. B A C F ILMS 4“Rétrospective” propose une sélection de grands films Ces classiques à (re)voir R épliques culte, acteurs et actrices inoubliables, titres dont l’évocation font voyager... Faire (re)découvrir les pépites du cinéma est l’un des objectifs des Rencontres ci nématographiques de Cannes. La sélection “Rétrospec tive” célèbre les classiques en les mettant à la portée de tous, passionnés et amateurs confondus. La démarche uploads/Litterature/ lpjrcc-20191119.pdf