Mouvement littéraire – Gendrel Mouvement littéraire : apparait pour la première

Mouvement littéraire – Gendrel Mouvement littéraire : apparait pour la première fois au XIXème siècle pour désigner avant tout le mouvement général de la littérature à une période précise. Sainte Beuve désigne « cénacle » tous ceux (l’ensemble d’écrivains) qui se retrouvent chez Hugo Le romantisme en France : l’histoire du mot : il apparait pour la première fois au XVIII siècle (emprunté par l’anglais « romantic » qui signifié « caractéristique du roman »). Chez Rousseau romantique, c’était un paysage pittoresque et touchant. Alfred de Musset se moque des multiples sens possibles du mot (romantique) = difficile à définir. Donc : il faut parler DES romantismes pas du romantisme (différences entre romantisme anglais/allemand etc.).  Définition : Le romantisme est la combinaison de deux héritages normalement contradictoires (sensualisme + spiritualisme). Définition de Théodore Jouffroy : « Le romantique tend à spiritualiser la nature matérielle et le classique à matérialiser la nature spirituelle ». C’est-à-dire de partir du monde réel + se concentrer sur le moi. (= intérêt pour les hommes dans leur diversité historique et locale, pour leur mœurs différente, pour leur vie matérielle déterminée par les circonstances extérieures). Romantisme : attention aux particularités du réel. + alliance du grotesque + sublime  Tout cela entraîne aussi un abandon des hiérarchies est des règles classiques : le moment où la diversité est primordiale, il s’agit de rendre cette diversité dans l’œuvre (refus des trois unités  Le romantisme selon Stendhal = l’art de présenter aux peuples œuvres littéraires le plus de plaisir possible (à cause de leur croyance + écrit dans l’état actuel) / classicisme donne le plus de plaisir possible à leurs arrière-grands-pères  Le romantisme né en Allemagne et en France dans ce contexte religieux Préromantisme et premier romantisme  Pour beaucoup l’acte de naissance du romantisme était en 1820 après la publication Médiations poétiques de Lamartine (il ouvre la voie à une littérature sensualo- spiritualiste)  Rousseau = aussi romantique d’une manière quelconque (la nouvelle Heloise en 1761 il a déjà un peu développer la sensibilité mais surtout dans rêveries du promeneur solitaire 1782)  Mais la vérité, c’est que c’était Chateaubriand en 1802 qui va ouvrir la voie du premir romantisme : Le génie du christianisme (il décrit le monde et la nature pour y voir les signes de la présence de Dieu). Chateaubriand= si populaire, que Bonaparte veut se rallier avec lui !  La grande période romantique : 1820-1848.  Méditations poétiques (Alphonse de Lamartine en 1820) : Le caractère très rhétorique du 18ème siècle semble oublié : et au lieu de cela il en résulte une poésie personnelle (il crée des images de la nature + développe l’inspiration chrétienne). Des années 1820 à la révolution de Juillet se revendique monarchiste et catholique, En 1848, après la chute de Louis-Philippe, Lamartine devient l’un des hommes forts du gouvernement. Trois formes des romans : Roman historique Roman intime Walter Scott, Ivanhoé (W.S. popularise la peinture du passé) Sainte Beuve, volupté (1834) Vigny, Cinq mars (1826) Musset, La confession d’un enfant du siècle (1836) Victor Hugo, Notre dame de Paris (1829) Balzac, Le lys dans la vallée (1836) Mérimée, La chronique du règne de Charles IX (1829) Eugène Fromentin, Dominique (1863)  La bataille d’Hernani : https://de.wikipedia.org/wiki/Schlacht_um_Hernani: Hernani, pièce de théâtre mêlant le drame historique à la comédie d’intrigue + présentant hommes aux origines divers / classes divers (roi, vieillard, bandit) représentée à la comédie française (temple du classicisme). Malgré la bataille et la lutte entre les partisans du classicisme et les partisans du romantisme, la pièce de théâtre a connu un franc succès. À chaque nouvelle représentation, la force de la bataille s'intensifiait, mais le succès ne fut jamais mis en question. Victor Hugo est ainsi devenu l'idole des nouvelles générations et l'admiration des gens d'une autre époque, comme Chateaubriand qui lui écrit pour le féliciter. D’ailleurs Hugo a bien rompu avec les 3 règles du classicisme : Hernani n’a pas une durée de 24h mais de plusieurs mois + richesse de lieux. Théophile Gautier (gilet rouge) Le Parnasse – réaction au romantisme : Parnasse est un mouvement exclusivement poétique, face au lyrisme + exaltation du sentiment, au relâchement stylistique une réaction naît dans les années 1850 : slogan l’art pour l’art (Gautier a utilisé ce terme dans la préface de son roman Mademoiselle de Maupin en 1835. En réaction au romantisme qui s’attaque à des sujets sociaux et politiques, les parnassiens, eux, ne s’intéressent qu’au beau, Théophile Gautier formalisant sa vision de « L’art pour l’art » en 1834. Les parnassiens ne recherchent que le beau et ils rejettent l’engagement pris par les romantiques de l’allier à l’utile : ce serait selon eux impossible.). Ils rejettent ce lyrisme par l’impersonnalité et la neutralité de point de vue[réf. nécessaire] en refusant l’emploi de la personne « je » et en néantisant ainsi les sentiments personnels. On retrouve ces caractéristiques dans Le Désert de Leconte de Lisle où il est question d’un bédouin et du désert. (Leconte de Lisle= maitre). Il essaie de « lutter » le romantisme avec l’impersonnalité (il cherche ainsi ses sujets dans l’histoire antique ou dans un ailleurs exotique) + il pense que le poète ne doit pas se compromettre avec le monde et ses réalités (mais en même temps il adore Victor Hugo). Il pense aussi que Dieu est hors d’atteinte et que les rêveries métaphysique et humanitaristes se révèlent vaines, l’art seul peut vraiment figure d’absolu. L’appellation de Parnasse vient de trois recueils collectifs publiés par Lemerre en 1866, 1871 et 1876 sous le titre « Le Parnasse contemporain ». Même Baudelaire participe.  Le romantisme dans les arts : les peintres français ont du mal à se dégager du néoclassicme. Géricault était le premier qui à représenter le romantisme dans l’art : peintre du corps et du mouvement (le cuirassier blessé quittant le feu (1814)). Après c’est Eugène Delacroix qui apparaît comme le peintre romantique par excellence (La barque de Dante 1822). David d’Angers a créé la Marseillaise pour l’arc de Triomphe (sculpture). En musique c’est Berlioz (la symphonie fantastique 1830, Lélio 1832). Mais bien sûr aussi Liszt, Chopin, Rossini (s’établit à Paris). Des musiciens romantiques par excellence sont Marie d’Agoult et George Sand (par leur sensibilité). Liszt invente la formule du récital.  Querelle du wagnérisme : à partir de 1852 et jusqu’à la grande guerre opposition entre classiques (harmonie françaises) et romantiques (héritiers de la tradition germanique).  Chopin : vue par George Sand : il était un génie, un génie plein des mystérieuses harmonies de la nature, traduites par des équivalents sublimes dans sa pensée musicales.  Lamartine : Lamartine est le premier des poètes romantiques français (Les médiations poétiques, les harmonies poétiques et religieuses et dans l’Occident il entremêle sensations provenant de la nature du moi et désir d’absolu). L’Occident : harmonie entre moi er non-moi (qui est typique pour le romantisme) + mélancolique + religieux (pleurer, prier, souffrir, bénéficier) = élégie + prière. L’occident Alphonse de Lamartine Et la mer s’apaisait, comme une urne écumante Qui s’abaisse au moment où le foyer pâlit, Et, retirant du bord sa vague encor fumante, Comme pour s’endormir rentrait dans son grand lit ; Et l’astre qui tombait de nuage en nuage Suspendait sur les flots son orbe sans rayon, Puis plongeait la moitié de sa sanglante image, Comme un navire en feu qui sombre à l’horizon ; Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile, immobile et sans voix, Et les ombres couraient, et sous leur teinte grise Tout sur le ciel et l’eau s’effaçait à la fois ; Et dans mon âme aussi pâlissant à mesure, Tous les bruits d’ici-bas tombaient avec le jour, Et quelque chose en moi, comme dans la nature, Pleurait, priait, souffrait, bénissait tour à tour ! Et, vers l’occident seul, une porte éclatante Laissait voir la lumière à flots d’or ondoyer, Et la nue empourprée imitait une tente Qui voile sans l’éteindre un immense foyer ; Et les ombres, les vents, et les flots de l’abîme, Vers cette arche de feu tout paraissait courir, Comme si la nature et tout ce qui l’anime En perdant la lumière avait craint de mourir ! La poussière du soir y volait de la terre. L’écume à blancs flocons sur la vague y flottait ; Et mon regard long, triste, errant, involontaire, Les suivait, et de pleurs sans chagrin s’humectait. Et tout disparaissait ; et mon âme oppressée Restait vide et pareille à l’horizon couvert ; Et puis il s’élevait une seule pensée, Comme une pyramide au milieu du désert. 0 lumière ! où vas-tu ? Globe épuisé de flamme, Nuages, aquilons, vagues, où courez-vous ? Poussière, écume, nuit ; vous, mes yeux; toi, mon âme, Dites, si vous savez, où donc allons-nous tous ? A toi, grand Tout, dont l’astre est la pâle étincelle , En qui la nuit, le jour, l’esprit vont aboutir ! Flux et reflux divin de vie universelle, Vaste océan de l’Être où tout uploads/Litterature/ mouvement-litteraire 1 .pdf

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