PATRICK MODIANO Encre sympathique Lu par Denis Podalydès Contient 1 CD audio au

PATRICK MODIANO Encre sympathique Lu par Denis Podalydès Contient 1 CD audio au format mp3. Durée d'écoute : environ 2 h 40 mn Collection Écoutez lire, Gallimard Parution : 09-01-2020 «Et parmi toutes ces pages blanches et vides, je ne pouvais détacher les yeux de la phrase qui chaque fois me surprenait quand je feuilletais l’agenda : "Si j’avais su…" On aurait dit une voix qui rompait le silence, quelqu’un qui aurait voulu vous faire une confidence, mais y avait renoncé ou n’en avait pas eu le temps.» Précise et sensible, la voix de Denis Podalydès nous entraîne sur les traces d’une femme inconnue et disparue, dans les méandres du rêve et de l’oubli. L’écoute en classe de ce CD est autorisée par l’éditeur. Résumé Jean Eyben, le narrateur, était un employé dans l'agence Hutte. Trente ans plus tard, il rouvre un dossier sur la disparition de Noëlle Lefebvre. Le dossier ne contient pas beaucoup de choses, seulement son adresse – 13, rue Vaugelas dans le 15 e arrondissement – et aussi quelques endroits où elle était souvent, comme Dancing de la Marine et magasins Lancel à Place de l'Opéra, l'endroit de son travail. Jean trouve quelques indices qui le mènent vers un château en Sologne, Annecy, mais pas plus loin de ça. Le roman se termine à Rome, où Noëlle a créé une nouvelle vie. Souvenirs dormants Première parution en 2017 Collection Folio (n° 6686), Gallimard Parution : 05-09-2019 «"Vous en avez de la mémoire..." Oui, beaucoup... Mais j’ai aussi la mémoire de détails de ma vie, de personnes que je me suis efforcé d’oublier. Je croyais y être parvenu et sans que je m’y attende, après des dizaines d’années, ils remontent à la surface, comme des noyés, au détour d’une rue, à certaines heures de la journée.» Résumé Le narrateur, Jean D., né comme l'auteur le 30 juillet 1945 à Boulogne-Billancourt tente cinquante ans après de reconstituer les souvenirs de ses rencontres avec plusieurs personnages. Geneviève Dalame et son frère, Madeleine Péraud, Mireille Ourousov, Mme Hubersen toujours en manteau de fourrure. À travers les rues de Paris et de sa banlieue, les fils de la mémoire se nouent, se croisent, se défont. Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier Première parution en 2014 Collection Folio (n° 6077), Gallimard Parution : 11-02-2016 « – Et l'enfant? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant? – Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... – Ils l'avaient certainement inscrit à une école... – Oui. À l'école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d'une grippe. – Et à l'école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage... – Non, malheureusement. Ils ont détruit l'école de la Forêt il y a deux ans. C'était une toute petite école, vous savez...» Résumé Le roman s'ouvre sur une citation de Stendhal, tirée de Vie de Henry Brulard : « Je ne puis pas donner la réalité des faits, je n'en puis présenter que l'ombre ». Ce récit relate l'histoire de Jean Daragane, un écrivain qui, ayant perdu son carnet, est contacté par Gilles Ottolini qui souhaite le lui rendre. Lors de leur rencontre, Gilles évoque un monsieur Torstel, présent dans le carnet d'adresse. Il demande à Jean des informations sur cet homme sur lequel il enquête, mais l'écrivain dit ne pas s'en souvenir. Gilles et sa compagne Chantal Grippay donnent donc des photocopies du « Dossier ». En lisant celui-ci, Jean tombe sur le nom d'Annie Astrand. Cela le replonge dans une chaîne de souvenirs, jusqu'alors oubliés... L'herbe des nuits Première parution en 2012 Collection Folio (n° 5775), Gallimard Parution : 13-05-2014 «"Qu'est-ce que tu dirais si j'avais tué quelqu'un?" J'ai cru qu'elle plaisantait ou qu'elle m'avait posé cette question à cause des romans policiers qu'elle avait l'habitude de lire. C'était d'ailleurs sa seule lecture. Peut-être que dans l'un de ces romans une femme posait la même question à son fiancé. "Ce que je dirais? Rien."» Résumé Un écrivain se retourne vers une courte période de son passé à la lumière d'un petit carnet de notes noir datant du milieu des années 1960. Son palimpseste1 mémoriel — mêlant indistinctement le présent à un passé vivide, bien que distant de 50 ans —, le replonge dans le Paris du quartier de Montparnasse, de la cité internationale universitaire, et de la rive gauche, à l'époque de la décolonisation lorsqu'il fréquentait une jeune femme du nom de Dannie qui évoluait dans les milieux de la sécurité marocaine présente en France. Marchant en 2012 dans les rues de Paris sur les traces de ses trajets le plus souvent nocturnes de 1966 entre l'Unic Hôtel de la rue du Montparnasse, la faculté de Censier, le jardin des Plantes, la rue Cuvier, le quai Henri-IV, et l'avenue Félix-Faure, Jean sait que Dannie lui cache l'essentiel : son vrai nom, ses activités, et un secret plus pesant qui lui vaut de sérieux ennuis avec la police. Se refusant à la juger, hier comme aujourd'hui, sa mémoire réalise la fusion de l'espace et du temps en établissant la connexion de ses émotions de jadis à celles d'aujourd'hui et la poursuite d'un discours ininterrompu avec celle qu'il a connue quelques mois et aimée, avant qu'elle ne disparaisse, le laissant parfois dans le doute de ce qui a été la réalité ou une part de rêve nourri de la poésie en prose des auteurs — Restif de La Bretonne, Tristan Corbière et Jeanne Duval 2 — sur lesquels il travaillait à l'époque. L'horizon Première parution en 2010 Collection Folio (n° 5327), Gallimard Parution : 17-11-2011 «Il suivait la Dieffenbachstrasse. Une averse tombait, une averse d'été dont la violence s'atténuait à mesure qu'il marchait en s'abritant sous les arbres. Longtemps, il avait pensé que Margaret était morte. Il n'y a pas de raison, non, il n'y a pas de raison. Même l'année de nos naissances à tous les deux, quand cette ville, vue du ciel, n'était plus qu'un amas de décombres, des lilas fleurissaient parmi les ruines, au fond des jardins.» Résumé Jean Bosmans fait par hasard la connaissance de Margaret Le Coz lors d'un mouvement de foule. Mystérieuse, elle semble se cacher d'un certain Boyaval qu'elle a connu autrefois à Annecy et à Lausanne. Jean et Margaret rencontrent ensuite deux étranges couples dont elle garde les enfants. Quarante ans plus tard, Jean retrouve la trace de Margaret sur Internet. Dans le café de la jeunesse perdue Première parution en 2007 Collection Folio (n° 4834), Gallimard Parution : 08-01-2009 «Encore aujourd'hui, il m'arrive d'entendre, le soir, une voix qui m'appelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syllabes et je la reconnais tout de suite : la voix de Louki. Je me retourne, mais il n'y a personne. Pas seulement le soir, mais au creux de ces après-midi d'été où vous ne savez plus très bien en quelle année vous êtes. Tout va recommencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes rencontres. L'Éternel Retour.» Résumé En exergue, une citation de Guy Debord (elle-même parodiant le début de la Divine Comédie) : « À la moitié du chemin de la vraie vie, nous étions environnés d’une sombre mélancolie, qu’ont exprimée tant de mots railleurs et tristes, dans le café de la jeunesse perdue. » Le roman est construit par le récit de plusieurs narrateurs (un étudiant de l’école supérieure des mines, un détective privé Pierre Caisley, l'héroïne elle-même, Jacqueline Delanque, alias Louki, et Roland, son amant) ; il brosse lentement le portrait de Louki, alias Jacqueline Delanque, épouse Choureau. Femme fantomatique, ayant disparu du domicile conjugal, le personnage erre dans Paris et laisse derrière elle des souvenirs hétéroclites : un compagnonnage discret des clients d’un café de la Rive gauche, Le Condé, le promoteur sans scrupule Xavier Beraud-B. un mariage insipide avec un patron d’agence immobilière qui la vouvoie, une enfance triste dans le quartier de Pigalle marquée par la fugue et la drogue. Un pedigree Première parution en 2005 Collection Folio (n° 4377), Gallimard Parution : 11-05-2006 «J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les événements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence - ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie.» Résumé[modifier | modifier le code] Patrick Modiano raconte que ses parents embauchent une jeune fille pour s'occuper de lui lorsqu'il a à peu près 14 ans. Il la perdra de vue un moment et la retrouvera à Saint-Lô dans la uploads/Litterature/ patrick-modiano 1 .pdf

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