BIBLIOGRAPHIE D’OCTAVE MIRBEAU par Pierre MICHEL Société Octave Mirbeau ANGERS
BIBLIOGRAPHIE D’OCTAVE MIRBEAU par Pierre MICHEL Société Octave Mirbeau ANGERS - 2005 Mise à jour en avril 2011 AVERTISSEMENT Initialement, cette bibliographie mirbellienne était destinée à prendre place dans la bibliographie des romanciers naturalistes mise en ligne par le Centre d’études sur Émile Zola et le naturalisme de l’université de Toronto, à l’initiative de Dorothy Speirs, qui m'avait chargé de présenter le chapitre consacré à Octave Mirbeau. Les directives données aux collaborateurs du projet étaient très strictes, afin d’assurer l’harmonisation de l’ensemble. Il était demandé, en particulier, de distinguer deux grandes parties – les œuvres du romancier traité et les études le concernant – et de subdiviser ces deux grandes parties en deux sous-ensembles : d'un côté, il fallait séparer les œuvres complètes et les œuvres isolées ; de l'autre, les études en volume et les articles isolés, distinction qui ne va pas toujours de soi, dans la mesure où une grosse revue a toutes les apparences d'un livre. Toutes les notices de la première partie devaient être présentées dans l’ordre alphabétique des titres, et celles de la deuxième partie dans l’ordre chronologique de la publication des textes, année par année. Pour cette bibliographie mirbellienne destinée à être mise en ligne sur Scribd et sur les sites de la Société Octave Mirbeau (http://membres.lycos.fr/octavemirbeau/ , ouvert le 19 décembre 2005, complété par http://www.mirbeau.org/, ouvert en novembre 2008), je n’ai pas jugé nécessaire de modifier cette disposition, qui présentait l’avantage d’être claire et de faciliter la recherche. C’est ainsi que chaque œuvre a droit à une notice, qui présente le plus complètement possible, non seulement l’œuvre elle-même et son paratexte, mais aussi les diverses éditions, y compris sous l’angle matériel, et les éventuelles traductions, dans l’ordre chronologique de leur publication – et, pour ce qui est des traductions, dans l’ordre alphabétique des langues adoptées. Les volumes que je n’ai pas eu l’occasion de voir personnellement et sur lesquels les renseignements fournis ont été puisés dans des catalogues de bibliothèques ou de libraires, au risque d’approximations ou d’erreurs, sont signalés par un astérisque (*) à la fin de la notice qui leur est consacrée. Certaines œuvres signalées dans des catalogues de bibliothèques étrangères n’ont pu malheureusement être répertoriées ici, faute de pouvoir être identifiées (c’est le cas notamment de traductions japonaises, chinoises, ou coréennes). Il ressort de tout cela que des éditions de Mirbeau existent dans quarante-trois pays et en trente-deux langues, ce qui est un signe tangible de l’écho rencontré à travers le monde, en particulier en Russie et en Italie et, à un degré moindre, en Espagne, en Allemagne et aux États-Unis. En revanche, il m’est apparu opportun d’apporter nombre de modifications dans le choix des matériaux à intégrer. Le site de Toronto était en effet centré sur le naturalisme dans le roman, et ce sont donc tout naturellement les romans et les études portant sur le corpus romanesque qui devaient occuper la place prioritaire : le théâtre, les correspondances et les recueils d’articles littéraires se voyaient reléguer au deuxième plan ; quant aux textes esthétiques et politiques des auteurs bibliographiés et aux études d’ordre artistique ou historique, ils n’y avaient pas leur place. J’ai donc ajouté toutes les œuvres de Mirbeau – y compris ses diverses préfaces, regroupées toutes ensemble, en deux notices distinctes –, et tous les articles qui avaient été écartés dans la bibliographie du site de Toronto, afin que les chercheurs puissent embrasser la totalité de l’œuvre mirbellienne et avoir accès à l’ensemble des études éclairant les diverses facettes de « l’imprécateur au cœur fidèle ». Il m’a semblé également indispensable de compléter les notices des œuvres d’Octave Mirbeau par une double liste bibliographique : d’une part, celle des comptes rendus, tant ceux parus au moment de la première publication que les articles plus tardifs, notamment lors de rééditions ; et, d’autre part, celles des études portant peu ou prou sur l’œuvre en question, afin que les chercheurs puissent disposer du maximum de données. Ce recensement n’a aucune prétention à l’exhaustivité, surtout en ce qui concerne les premiers comptes rendus et nombre de pays étrangers où aucune recension systématique n'a été effectuée : les informations complémentaires seront donc les bienvenues et seront intégées au fur et à mesure. La troisième addition concerne les études universitaires dactylographiées – thèses, mémoires de D.E.A., mémoires de maîtrise, thesis, tesi di laurea, etc., en français ou en diverses langues étrangères (italien, anglais, allemand, espagnol ou portugais) –, non publiées en volume ou dans des revues, et qui, même de valeur inégale (le pire y côtoie parfois le meilleur), n’en méritent pas moins d’être recensées, la tâche d’un bibliographe n’étant pas de censurer, mais d'informer et de guider. Elles apparaîtront à deux reprises : d’abord, dans la première partie, à propos des œuvres sur lesquelles elles portent ; ensuite, dans le chapitre III de la deuxième partie, où elles sont toutes regroupées, en fin de volume, et classées par ordre alphabétique d’auteurs. Pour ce qui est des études, volumes, mémoires ou articles, qui ne portent pas sur un corpus d’œuvres limité, mais sur tel ou tel aspect de l’œuvre de Mirbeau, elles sont regroupées de la façon suivante, afin de faciliter la recherche : - Les études traitant généralement des romans de Mirbeau se retrouvent dans la notice de l’Œuvre romanesque, dans le premier chapitre de la première partie. - Les articles sur Mirbeau conteur sont signalés dans la notice des Contes cruels. - Ceux qui traitent de Mirbeau auteur dramatique en général figurent dans la notice du Théâtre complet, dans le premier chapitre de la première partie. - Toutes les contributions qui portent sur Mirbeau critique littéraire et sur ses relations avec les écrivains de son temps se retrouvent dans la notice des Combats littéraires. - Les études portant sur Mirbeau critique d’art et sur ses relations avec les artistes de son temps sont regroupées dans la notice des Combats esthétiques. - Celles qui traitent de Mirbeau critique théâtral sont réunies dans la notice de Gens de théâtre. - Les études de son évolution politique et de ses engagements dans les affaires de la cité sont regroupées dans la notice des Combats politiques et, pour les articles relatifs au combat dreyfusard de Mirbeau, dans la notice de L’Affaire Dreyfus. - Quant aux études relatives à l’épistolaire, aux lettres de Mirbeau et aux lettres reçues par lui, elles figurent dans la notice de la Correspondance générale. - Enfin, pour ce qui est des synthèses portant sur la philosophie de l’écrivain, comme elles ne peuvent être rattachées aussi facilement que les autres à une publication emblématique (il n’existe pas – encore – de volume intitulé Combats philosophiques de Mirbeau, ou Combat contre le néant, selon la belle formule de Philippe Dagen), force a été de les faire figurer dans les notices des œuvres les plus concernées par cette approche, au risque d’arbitraire. Mais il est vrai que cela ne facilite pas la recherche. Les romans “nègres” de Mirbeau, parus sous trois pseudonymes différents au début de sa carrière littéraire, posaient un problème spécifique. Je n’ai fait figurer dans cette bibliographie que les sept volumes que j’ai publiés ces dix dernières années : deux recueils de nouvelles, Amours cocasses et Noces parisiennes, et cinq romans, placés en annexe des trois volumes de mon édition crtique de l’Œuvre romanesque de Mirbeau : L’Écuyère, La Maréchale, La Belle Madame Le Vassart, Dans la vieille rue et La Duchesse Ghislaine. J’y ai ajouté Jean Marcellin, qui a donné lieu à des études et à des hypothèses. Mais je n’ai pas consacré de notice aux autres volumes signés Alain Bauquenne et Forsan, que je n’ai pas réédités, soit parce que leur intérêt littéraire me semblait moindre, soit parce je n’étais pas absolument certain de la paternité du “nègre” : L’Amoureuse de Maître Wilhelm, Ollendorff, 1880 ; Expiation, Calmann-Lévy, 1881 ; Marthe de Thiennes, Calmann-Lévy, 1882 ; Ménages parisiens, Ollendorff, 1883 ; Les Incertitudes de Livia, Ollendorff, 1884. À plus forte raison n’ai-je pas mentionné les volumes parus sous le pseudonyme de Jeanne Mairet – Marca, 1882, Jean Méronde, 1885, et Une folie, 1886 –, n’ayant pas eu encore l’occasion de vérifier sérieusement l’hypothèse d’une attribution à Mirbeau. Je n’ai pas davantage signalé les brochures de propagande bonapartiste – Les Calomnies contre l’Empire, 1874 (reproduits par mes soins dans les Cahiers Octave Mirbeau, n° 6, 1999, http://mirbeau.asso.fr/darticlesfrancais/PM-OM%20et %20Dugue%20de%20la%20Fauco.pdf), et Si l’Empire revenait, 1875 – que le secrétaire particulier d’Henri Dugué de la Fauconnerie a dû rédiger pour son patron de l’époque, dans la mesure où le rédacteur n’était pas du tout maître de sa plume et où il avait pour seule fonction de mettre en forme les directives qui lui étaient imposées par le signataire et maître d’œuvre. En revanche, on trouvera à leur place les notices consacrées aux recueils d’articles parus sous divers pseudonymes et republiés ces dernières années sous le nom de Mirbeau : Petits poèmes parisiens (1882), Chroniques du Diable (1884-1885) et Lettres de l’Inde (1885), ainsi que les Premières chroniques esthétiques (1874-1882). 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- Publié le Mar 17, 2021
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