SÉQUENCE I, SÉANCE 15 Texte 1 : Le mystère de la chambre jaune, Gaston Leroux T
SÉQUENCE I, SÉANCE 15 Texte 1 : Le mystère de la chambre jaune, Gaston Leroux Texte 2 : Bilbo le Hobbit, J.R.R Tolkien. Eh bien, et le mobile du crime ? – Pour moi, monsieur, il n'y a aucun doute à avoir à ce sujet, fit le fiance de Mlle Stangerson avec une grande tristesse. Les traces de doigts, les profondes écorchures sur la poitrine et au cou de Mlle Stangerson attestent que le misérable qui était là avait essayé un affreux attentat. Les médecins experts, qui ont examiné hier ces traces, affirment qu'elles ont été faites par la même main dont l'image ensanglantée est restée sur le mur [...] – Cette main rouge, interrompis-je, ne pourrait donc pas être la trace des doigts ensanglantés de Mlle Stangerson, qui, au moment de s'abattre, auraient rencontré le mur et y auraient laissé, en glissant, une image élargie de sa main pleine de sang ? – Il n'y avait pas une goutte de sang aux mains de Mlle Stangerson quand on l'a relevée, répondit M. Darzac. – On est donc sûr, maintenant, fis-je, que c'est bien Mlle Stangerson qui s'était armée du révolver du père Jacques, puisqu'elle a blessé la main de l'assassin. Elle redoutait donc quelque chose ou quelqu'un. Puis il rêva que le sol cédait sous lui et qu'il glissait – il commençait à descendre, à descendre encore, Dieu sait vers où. A un moment, il s'éveilla en un horrible sursaut pour s'apercevoir qu'une partie de son rêve était réalité. Une fissure s'était ouverte au fond de la caverne et formait déjà un large passage. […] Il poussa évidemment un grand cri, le plus puissant cri que puisse lancer un hobbit, et qui est assez surprenant pour une si petite taille. Alors sortirent d'un saut les gobelins, de grands gobelins […] Il y en avait au moins six par nain et même deux pour Bilbo ; et tous se trouvèrent saisis et emportés par la crevasse […]. Mais pas Gandalf. Le cri de Bilbo avait au moins servi à cela. Il l'avait réveillé en un quart de seconde et, quand les gobelins voulurent le saisir, il y eut dans la caverne un éclair terrifiant, une odeur de poudre et plusieurs des gobelins s'écroulèrent, morts. Texte 3 : « Angeline », Emile Zola. TEXTE 3 : « ANGÉLINE », EMILE ZOLA. 1. Remplissez le tableau suivant en cochant les cases qui conviennent comme le montre l'exemple : Atmosphère inquiétante Eléments qui restent sans réponse Incertitude du narrateur entre une explication réelle et une explication surnaturelle Eléments magiques et surnaturels acceptés comme tels Exemple : « Le Horla », Maupassant Oui Oui Oui Non Texte 1 : Le mystère de la chambre jaune Gaston Leroux Texte 2 : Bilbo le Hobbit, JRR Tolkien Texte 3 : « Angéline » Emile Zola SYNTHESE …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... …..................................................................................................................................................................................... D'abord, il me sembla que des bruits vagues erraient quelque part. C'était dans les profondeurs des caves sans doute : des plaintes sourdes, des sanglots étouffés, des pas lourds de fantôme. Ensuite, cela monta, se rapprocha, toute la maison obscure me parut se remplir de cette détresse effroyable. Et, tout à coup, le terrible appel retentit : « Angeline ! Angeline ! Angeline ! » avec une telle force croissante, que je crus en sentir passer le souffle froid sur ma face. Une porte du salon s'ouvrit violemment, Angeline entra. […] C'était bien la petite morte de douze ans, d'une beauté miraculeuse, avec ses admirables cheveux blonds sur les épaules, vêtue de blanc, toute blanche de la terre d'où elle revenait chaque nuit. Elle passa muette, éperdue, disparut par une autre porte […] Et je restait debout, la sueur au front, dans une horreur qui hérissait tout le poil de mon corps, sous le vent de terreur venu du mystère. Presque aussitôt ; j'eus conscience que le peintre D*** était là et qu'il me serrait la main, en s'excusant de s'être fait si longtemps attendre. Je n'eus pas de faux amour-propre, je lui contai tout de suite mon histoire, encore frémissant. Et avec quel étonnement d'abord il m'écouta, et avec quels bons rire ensuite il s'empressa de me rassurer ! […] « C'est ma fille que vous venez de voir. M. de G*** lui a donné ce nom d'Angeline ; et sa mère l'ayant sans doute appelée tout à l'heure, elle aura passé par cette pièce. » uploads/Litterature/ policier-merveilleux-fantastique.pdf
Tags
littérature …..................................................................................................................................................................................... texte angeline bilbo stangersonDocuments similaires










-
29
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 26, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.2233MB