F i c h e d u p r o f e s s e u r P R O J E T 3 Le reportage touristique et le

F i c h e d u p r o f e s s e u r P R O J E T 3 Le reportage touristique et le récit de voyage Projet 3 Présentez le lycée, le village,la ville ou le monde de vos rêves,pour faire partager vos idées,vos aspirations. Séquence1 Rédiger un récit de voyage Compétence de maîtrise Compétence de lecture Objectif La narration et la description dans le récit de voyage La présence de l'auteur dans son reportage Niveau 2. A. S Durée 2 semaines Support Carnet de Voyage……… De Niamey à Gao Activités/ Compréhension et production : Ecrit Oral Acquisition des outils linguistiques Synthèse -Identification des passages descriptifs -Identification des passages narratifs -Faire apparaître l'ordre chronologique -Emploi de la première personne du singulier (expérience personnelle) - écouter - prendre la parole en articulant. - être clair et simple -utiliser des énoncés courts -reformuler -comparaison et métaphore - phrase nominale -subordonnée relative - racontez un voyage -rédigez un récit de voyage 1 Compréhension de l'écrit: I- Observation du texte : Observez le texte, la carte géographique et les images puis dites quel est le thème de ce texte ? Le thème du texte est le voyage Le journaliste nous fait le récit d'un long et pénible voyage en Afrique. ( Subdivision du groupe/ classe en sous groupes: G1. G2.G3. ) G1:Textes 1+2 G2: Texte 3, 4 et 5 G3: Texte entier II- Lecture silencieuse Tâ ch es : -Textes 1 et 2 : Lisez le reportage et relevez des textes 1 et 2 les lieux visités par le journaliste. G1 -Textes 3,4 et 5: Lisez le reportage et relevez des textes 3,4 et 5 les indicateurs de temps G2 -Texte entier : Lisez reportage et relevez les indices de présence de l’auteur. G3 Texte : Carnet de Voyage De Niamey à Gao JEUDI 6 JANVIER 2005 L'écomusée de Niamey ressemble drôlement à celui du musée de l'homme de Paris. Malgré son ancienneté, la muséographie demeure correctement bien soignée. Au zoo, la présence de quelques crocodiles de taille impressionnante attire foule. Le village africain est rehaussé par ses cases, ses huttes, son arbre à palabres, sa grande place où s'effectuent des danses en de bonnes occasions. 2 Sur le chemin du retour, je fais une halte au centre culturel français. J'en profite pour consulter ma boite postale sur Internet, jette un coup d'œil sur la salle de travail de la bibliothèque, une belle ruche où bourdonne le génie en herbe africain. A la fameuse gare du Mali, je tente de m'organiser pour passer la nuit. La rue est une féerie de couleur locale et d'une animation qui dépasse l'entendement. A peine large de 5 mètres, elle draine des deux côtés une série d'étalages chargés d'une denrée exotique à nos yeux. La rue est livrée au plaisir des yeux. Au milieu de la chaussée en terre battue, poussiéreuse à tous moments, se meuvent un flot humain haut en couleur, des chariots, des mulets, des chameaux, et de temps en temps un camion ou une voiture d'immigré, et enfin des nuées de bicyclettes et de mobylettes qui pétaradent. Ce n'est pas la chine, c'est le cœur de l'Afrique qui palpite. Je m'installe à côté du chef de gare et l'aide dans sa tâche à inscrire les partants pour Gao sur le cahier. VENDREDI 7 JANVIER 2005 Un vent chaud annonce la couleur de la journée. C'est une journée ordinaire, rien de spécial si ce n'est explorer le centre de la ville et surtout son vieux marché où j'ai besoin de faire quelques emplettes pour m'offrir un bon souper et constituer une réserve de fruits pour le viatique. Le vieux marché de Niamey est ceinturé par une haute muraille en banco. A l'intérieur, des échoppes spécialisées par zone. Une zone de marché de fruits et légumes la plus dense,des allées de denrées alimentaires où d'énormes cônes de safran,de romarin,de henné,de thym,etc. sont édifiés avec soin. Les couleurs attirent pour une photo. A la gare, c'est le branle-bas de combat, le départ pour demain à l'aube se fait sentir. Toutes les places sont louées (100) dans un ancien camion de 10tonnes transformé pour les besoins en autobus de voyageurs. Les banquettes sont très rapprochées au point qu'on se demande comment on pourrait caser une centaine de voyageurs tous confondus gros, maigres et extra larges. “Qui vivra verra ! ”. SAMEDI 8 JANVIER 2005 Inutile d'espérer trouver sommeil dans un va- et- vient incessant avec une centaine de voyageurs qui grouillent dans un espace réduit dans cette fameuse gare du Mali, qui n'est qu'une simple vieille maison de deux pièces en banco, située en plein centre de la médina. A deux heures du matin, toute la marchandise est arrivée. A quatre heures commence l'embarquement. La ruée vers les places assises débute sur les chapeaux de roue. L'embarquement dura une bonne heure. Les cent personnes tant bien que mal furent casées avec leurs bagages. Cela mérite une photo. “Un exploit, me dis-je, si le bus arrive à démarrer et à arriver à bon port”.Le moteur qui tournait depuis fort longtemps nous faisait croire que le départ était imminent. Attente. Une attente qui va durer plus de deux heures. On ne part pas aujourd'hui car le chauffeur a eu une crise de paludisme et se trouvait à l'hôpital… Je laissai la panique refroidir et partis en ville changer de décor et d'ambiance. DIMANCHE 9 JANVIER 2005 Rebelote, deux heures du matin, effervescence humaine. Quatre heures, c'est le vrai départ; à peine le bus s'ébranla-t-il que deux graisseurs ouvrirent la porte que je croyais faite pour y 3 allonger mes jambes; ils s'entassèrent sur mes pieds. J'ai beaucoup essayé de bouger dans tous les sens, rien à faire, mes jambes restaient coincées. Je fus sauvé deux heures après l'arrêt complet du bus. Automatiquement mes deux lascars s'éjectent. C'est la panne, quelques mal lotis s'empressent de m'enjamber pour se dégourdir. Au bout d'une heure, la moitié du bus était dehors. On tourne autour du bus comme des abeilles ne trouvant rien à butiner. Coup de sifflet du chef de brousse et tout le monde se case comme il peut. Le bus avec les grands nids de poule se penche à côté une minute puis de l'autre côté, un bateau ivre qui tangue. Vers la fin de la journée, arrêt suite à un craquement provenant de la roue. Cette fois-ci tout le monde a compris que la panne allait durer; il fallait descendre chercher pitance. Nous rejoignîmes un semblant de réfectoire où du riz avec poulet nous fut servi. Le bus redémarra et tangua toute la nuit. Tous mes os, mes muscles criaient au martyre. A la frontière malienne, il fallait glisser un billet pour passer. J'avais tellement sommeil que mon esprit ne pouvait faire l'effort de patience ou de meilleure réflexion. Je paye, gonflant la corruption. LUNDI 10 JANVIER 2005 Arrivée à cinq heures du matin à Gao. Le bus s'immobilise devant le poste de douane. Tout le monde descend et se dirige vers la station d'autobus à quelques cent mètres plus loin pour récupérer ses bagages. J'allai chercher un café pour me réveiller de ce cauchemar. Aie ! Mes pauvres côtes, je m'assoie délicatement et observe à six heures du matin la station de Gao. M. Réda BRIXI Le quotidien d'Oran/ 02 novembre 2005 (Texte adapté) -TRAVAIL ELABORE PAR CHIHEB Samir - 2007 4 III- Analyse du texte : Les lieux visités et décrits par l'auteur sont : ( G.1 ) . L’écomusée de Niamey est bien soigné . Le zoo attire foule . Le village africain avec ses habitations traditionnelles et sa grande place . Le C.C.F : la bibliothèque une belle ruche où bourdonne le génie en herbe africain. . La gare de Mali la fameuse gare . La rue est une féerie de couleur locale et d’une grande animation . 5 . Le centre de la ville (le vieux marché) bien organisé,plein de denrées alimentaires exotiques. Description itinérante EXPRESS GAO—NIAMEY -------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------------------- Les événements (G.2 ) Jour Moment Evénement Samedi 8 Dimanche 9 A deux heures du matin De 4h à 5h De 5h à 7h 2h du matin 4h 6h 7h arrivage de la marchandise embarquement attente, absence du chauffeur effervescence à la gare le vrai départ la panne redémarrage 6 Lundi 10 Fin de journée La nuit 5 heures du matin 6heures du matin panne suite à un craquement de la roue le bus redémarra et tangua arrivée à Gao fin du cauchemar Narration Les indices de présence de l’auteur (G.3 ) Je le journaliste : auteur / narrateur (+ m’, ma , me , mes ) Nos « à nos yeux . » auteur/narrateur +les lecteurs On « on se demande comment on pourrait caser… » Pronom indéfini qui désigne ici ‘‘ ceux qui ont aménagé le bus.’’ On « on ne part pas. » l’auteur/narrateur et le nombre encore indéfini des voyageurs Nous « nous rejoignîmes un semblant de … » l’auteur/narrateur +les voyageurs. Expérience personnelle Synthèse : Le uploads/Litterature/ 2-as-le-reportage-comprehension-de-l-x27-ecrit 1 .pdf

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