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Je ne serais pas tant inexorable à vos yeux si vous ne doutiez point de ma sincérité. M'appelerainsi n'est-ce pas me prêter le goût de la division et le détestable sentiment de la haine? Dieu m'en garde, de peur qu'ayant prêché aux autres, je ne sois réprouvé moi-même (1), et qu'en voulant chasser la paille de votre œil, je n'entretienne la poutre dans le mien. Ce que vous croyez n'est pas. Je vous dis encore une fois, et je prends Dieu à témoin, que si vous vouliez à vous-même tout ce que je vous veux, il y a (1) 1. aux Corintliieus, ix, 27. P. 1 2 AUGUSTIN A PAUL. déjà longtemps que vous vivriez tranquille dans le Christ, et que vous réjouiriez toute TÉglise dans la gloire de son nom. Je vous ai déjà écrit que vous êtes non-seulement mon frère, mais encore mon collègue. Il ne peut pas se faire qu'un évèque de l'Eglise catholique ne reste pas mon collègue, tant qu'il n'a pas été condamné par un juge- ment ecclésiastique. La seule raison qui m'empêche de communiquer avec vous, c'est que je ne puis pas vous flatter. Comme c'est moi qui vous ai engendré en Jésus- Christ par l'Évangile, je vous dois plus qu'un autre les sévères avertissements de la charité. L'heureux souvenir des âmes que vous avez rendues, avec l'aide de Dieu, à l'Église catholique, ne m'empêche pas de gémir sur celles que vous lui avez fait perdre. Vous avez blessé l'Église de Ca/ague (1) de telle manière que si le Seigneur ne vous délivre du poids des occupations humaines pour vous ramener à une véritable vie d'évêque, la blessure demeurera mcurable. Mais vous vous enfoncez de plus en plus dans les choses du siècle auxquelles vous aviez renoncé, au point d'aller même au delà de ce que permettent les lois humaines; et telles sont, dit-on, les habitudes de votre vie que les revenus de votre église ne suffisent pas à vos profusions : pourquoi donc recherchez-vous ma communion , vous qui ne voulez pas entendre mes remontrances? Est-ce pour que les hommes m'imputent tout ce que vous faites, et n'est-ce pas assez de leurs plaintes? C'est en vain que vous prétendez que ceux qui disent du mal de vous au- jourd'hui ont été de tout temps vos ennemis. Il n'en est (1) Nou^ substituons ici le nom de Cataguo à celui d'TIippoue qui se trouve dans le texte par une évidente erreur de copiste, l/évèque Paul occupait le siège de Catague (Cataqueusis). LETTRE LXXXV. 3 pas ainsi, et je ne m'étonne pas que bien des choses vous soient cachées. Mais quand même cela serait vrai, on ne devrait rien trouver dans vos mœurs qui donnât droit de vous reprendre et qui donnât occasion de blas- phémer contre l'Eglise. Vous croyez peut-être que je vous parle ainsi parce que je n'ai pas agréé vos explica- tions et vos excuses ; je parle ainsi, au contraire, parce que, si je me taisais, je ne pourrais satisfaire à Dieu pom- mes péchés. Je sais que vous avez de la perspicacité, mais un esprit, fût-il lourd, demeure confiant lorsqu'il s'ins- pire du ciel; un esprit perçant n'est rien lorsqu'il ne s'inspire que de la terre. L'épiscopat n'est pas un moyen de passer doucement la vie et de goûter ses fausses joies. Ce que je vous dis, le Seigneur vous l'enseignera, le Seigneur qui vous a fermé tous les chemins que vous avez voulu suivre en vous servant de lui : si vous l'écoutez, il vous dirigera dans la voie pour laquelle les grands de- voirs d'évêque vous ont été imposés. AUGUSTIN A CECI LIEN. LETTRE LXXXyi. (Année 40'»). Saint Auiiiistin appelle ratfcntioii de Qcilieii, gouveriiinir de Niiniidii sur les violences des duiialistes dans le pays d'Hippone. AUGUSTIN EVEQUE A SON ILLUSTRE SEIGNEUR CECILIEN, SON HONORABLE FILS DANS LA CHARITÉ DU CHRIST, SALUT DANS LE SEIGNEUR. L'éclat de votre administration et la renommée de vos vertus, le zèle et la sincérité de votre piété chrétienne, toutes ces grâces divines dont vous vous réjouissez en celui qui les donne et qui vous en promet de plus consi- dérables, m'ont poussé à jnirtager avec votre excellence, dans cette lettre, le poids de mes soucis. Autant nous nous félicitons de ce que vous avez fait en d'autres pays d'Afrique au profit de l'unité catholique, autant nous nous affligeons que la contrée d'Hi])pone et les lieux voisins qui confinent à la Numidie n'aient point encore mérité d'être secourus par la vigueur de votre édit présidial, ô seigneur illustre et bien honorable fils dans la charité du Christ ! Chargé à Mippone du fardeau épiscopal, j'ai cru devoir avertir votre grandeur, de peur que mon silence ne me fît accuser de négliger mes devoirs. Vous saurez à quels excès d'audace en sont venus les hérétiques dans le pays où je suis, si ^ous avez daigné entendre ceux de nos frères et collègues qui ont pu vous en informer, ou si vous voulez bien écouter le prêtre que je vous envoie LETTRE LWXVII. D avec cette lettre : le Seigneur notre Dieu aiduiit, vous ferez en sorte, sans doute, que i'entlure d'un orgueil sacrilège soit guérie par la crainte plutôt que coupée au vif par la punition. LETTRE LXXXVil. (Année -405). Rien de plus habile, de plus serré, de plus concluant que cette lettre à un évêque donatiste; saint Augustin va droit à l'origine du schisme et ne laisse aucune issue à son adversaire. AUGUSTIN A SON DÉSIRABLE ET CHER FRÈRE ÉMÉRITE (1). Lorsque j'apprends que quelqu'un d'un bon esprit et instruit dans les belles-lettres (où ne se place pas, d'ail- leurs, le salut de l'àme), pense, sur une question facile, autrement que ne veut la vérité, plus je m'en étonne, plus je brûle de connaître l'homme et de converser avec lui. Si l'entretien avec l'homme ne m'est pas possible, je désire au moins, à l'aide de lettres qui volent au loin, arriver à son esprit, et je désire aussi quil arrive au mien. J'entends dire que vous êtes dans ce cas, et que, pour je ne sais quelle raison, vous demeurez, à mon regret, séparé de l'Eglise catholique, qui, selon les pro- messes de l'Esprit-Saint, s'étend dans le monde entier; car il est certain que le parti de Donat est inconnu à une (1) Eméi'ite était évêque donatiste a Ccsarée. aujo'ifd'luii Clicrchcll. 6 AUGUSTIN A ÉMÉRITE. grande partie de runivers romain, sans compter les na- tions barbares auxquelles l'Apôtre se déclarait rede- vable (1), et avec qui nous sommes en communion de croyance cb rétienne. Si vous n'ayouçz pas que tous ces chrétiens sont innocents des crimes que vous reprochez aux Africains, vous êtes forcé de vous regarder comme souillé de tous les méfaits commis au milieu de vous par les gens que vous ne connaissez pas. Vous ne chassez personne de votre communion, ou bien vous chassez le coupable lorsqu'il a commis déjà l'acte pour lequel on doit l'expulser ; mais le mal qu'il a fait ne reste-t-il pas quel- que temps inconnu, et la mise en lumière et la preuve du crime ne précèdent-elles j)as la condamnation ? Je vous demande donc si toutes ces choses vous souillaient pen- dant le temps qu'elles demeuraient cachées. Vous me répondrez : nullement. Ce qui serait toujours resté ca- ché ne vous aurait donc jamais souillé? Il arrive souvent que des crimes ne soient révélés qu'après la mort des coupables ; il n'est préjudiciable à personne d'avoir com- muniqué avec eux de leur vivant. Pourquoi donc, par une séparation téméraire et sacrilège, vous êtes-vous re- tranchés de la communion d'innombrables églises d'O- rient, qui ont toujours ignoré et ignorent encore les choses vraies ou fausses que vous racontez sur l'Afrique? Car c'est une autre question que celle de savoir si les faits que nous déclarons faux par des motifs plus proba- bles que les vôtres sont vrais, et si ce que vous niez n'est pas suffisamment attesté. Mais, comme je le dis, c'est une autre question; elle aura son tour, quand il le faudra. Ce que je recommande en ce moment à vohe (1) Aux Romains, i, 4. LETTRE LXXXVII. 7 esprit, c'est cette pensée ; que personne uploads/Litterature/ poujoulat-lettres-de-saint-augustin-1858-volume-2.pdf
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- Publié le Mar 17, 2021
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