Guide à l'attention des (futurs) auteurs-compositeurs classiques et pop-rock Le

Guide à l'attention des (futurs) auteurs-compositeurs classiques et pop-rock Les 3 méthodes infaillibles pour publier (et vendre) ses partitions de musique Découvrez comment : devenir auteur-compositeur de musique utiliser la technologie afin d'atteindre votre objectif trouver vos futurs auditeurs Sommaire de ce livre blanc Comment devenir auteur-compositeur de musique ? La formation : de multiples possibilités Faire protéger son oeuvre : les aspects légaux (France, Canada, Suisse, Belgique) La publication de musique en pratique (les 3 méthodes) La technologie au service de l’auteur-compositeur Le logiciel musical, une aide efficace à la création musicale S’exprimer musicalement via l’ordinateur La consommation de musique : attirer les auditeurs La musique, un phénomène lié à des processus (mentaux, émotionnels, physiologiques) La musique comme produit : le comportement d’achat Conclusion Références et contacts 2 Comment devenir auteur-compositeur de musique ? La formation : de multiples possibilités Il existe divers moyens pour devenir auteur-compositeur dans le domaine musical. A côté des filières traditionnelles de formation comme les conservatoires de musique, de nombreuses opportunités s'offrent aujourd'hui à tout qui prétend maîtriser le langage musical d'apprendre le dit langage, soit le solfège, en vue de s'en servir pour exprimer ses émotions, ses idées, sa vision de la musique et de les partager avec autrui. Ainsi, les cours en ligne abondent et les guides d'utilisation de certains éditeurs de musique assistée par ordinateur fournissent eux aussi des méthodes complètes qui, moyennant le désir de s'investir au niveau du temps, permettent d'acquérir suffisamment de données théoriques et aussi de développer ses ressources personnelles en vue de développer son aptitude à écrire de la musique de la manière la plus personnelle et la plus développée possible. Le talent, dans l'optique d'une certaine culture francophone, cela s'est toujours d'abord acquis longuement, ensuite exprimé - et de ce point de vue cette culture se distingue assez fort de la manière qu'ont par exemple les Américains de voir les choses. Ce qui change aujourd'hui, c'est qu'un plus grand nombre de personnes a la possibilité de s'initier à l'art musical et de produire des oeuvres et ce à différentes époques de l'existence et aussi qu'il est possible de combiner plus vite l'apprentissage théorique et la pratique en vue de l'épanouissement. Ce qui est valable pour l'acquisition du solfège l'est aussi pour la pratique instrumentale : au 21e siècle, les lieux sont très nombreux où l'on donne des cours et les formes de pratique sont très variées. Aussi, bien que le parcours traditionnel où s'engagent de jeunes étudiants reste très prisé et qu'il ouvre plus aisément des portes vers les grands éditeurs de musique traditionnels (du fait notamment de la possibilité de faire du réseautage actif pendant ses études), il n'est du moins plus un passage obligé pour pouvoir être découvert et apprécié par un certain nombre de personnes en tant qu'auteur- compositeur de musique, même quand il s'agit de musique classique. 3 En fonction de son parcours personnel et de sa sensibilité, chaque aspirant auteur-compositeur trouvera la formation en musique qui lui convient, dans les lieux de formation et via l'internet. Dans tous les cas, la rigueur dans l'étude comme dans la pratique s'imposera et du temps sera nécessaire afin d'obtenir des résultats qui puissent être partagés avec un public spécifique. Faire protéger son oeuvre : les aspects légaux Une fois que l'auteur-compositeur s'est formé et a pu, en parallèle, commencer à s'essayer à l'écriture musicale, la question se pose de savoir comment publier sa musique de manière à se faire connaître tout en se protégeant du plagiat. A l'instar d'une production littéraire par exemple, l'oeuvre musicale est protégée par le droit d'auteur car dans le cas contraire, elle peut faire l'objet de plagiat sans que l'auteur puisse réclamer quoi que ce soit. Au niveau international, depuis 1886, la Convention de Berne protège les compositeurs de musique. Cette Convention est, depuis 1996, gérée et actualisée dans le cadre de l'Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle (sous-section de l'Organisation des Nations Unies). Le travail de cette organisation, qui est au fond de traquer le plagiat et de le sanctionner, est devenu plus difficile à une époque où les oeuvres sont le plus souvent dématérialisées et peuvent être copiées en nombre quasiment illimité. Les ieux de diffusion sont aussi plus nombreux que jamais. Aussi, l'auteur-compositeur de musique se rend un service quand il fait rapidement enregistrer sa musique auprès d'un organisme qui a l'autorité pour la protéger. Citons quelques exemples d'autorité dans quelques pays francophones. ·France En France, c'est la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (Sacem) qui a le monopole de la protection des droits des auteurs-compositeurs de musique, qu'ils choisissent de se faire éditer par un éditeur ou qu'ils publient leur musique eux-mêmes. La Sacem ne protège pas les interprètes (qui s'adresseront à l'Adami - Société pour l'Administration du Droit des Artistes et Musiciens Interprètes). Elle offre un peu de soutien à la création musicale depuis peu (les auteurs-compositeurs pourront ceci dit d'abord contacter le Fonds pour la Création Musicale - Fcm). La Sacem a (presque, voir ci-dessous) le monopole de la gestion des droits d'auteur en France concernant la création musicale. Ce qu'un auteur-compositeur doit savoir avant de demander une protection, c'est que, quand il rejoint la société, ce n'est pas pour une oeuvre, mais pour toutes ses productions à venir. De plus, l'auteur ne peut plus, une fois membre, publier ses oeuvres à titre grâcieux (par exemple sur un site internet même si ce site lui appartient). Par ailleurs, l'auteur doit avoir produit au moins 5 oeuvres et celles-ci doivent avoir connu un début d'exploitation (avoir été jouées 5 fois sur une période de plus de 6 mois). Les avantages de rejoindre la Sacem sont quant à eux décrits ci-dessous avec beaucoup de clarté et tiennent dans le fait que l'auteur-compositeur ne doit plus se soucier de rien d'autre que de création musicale, les revenus liés au droit d'auteur étant collectés pour lui par la Sacem partout où son oeuvre est diffusée : "L'auteur, en entrant à la Sacem, fait à la société l'apport du droit de représentation et du droit de reproduction. S'il signe avec un éditeur graphique, celui-ci ne gère directement que la vente ou la location des partitions, les adaptations (avec l'autorisation expresse de l'auteur à chaque demande) et la post- 4 synchronisation, mais en tant que membre de la Sacem partage avec l'auteur le produit de l'exploitation gérée par celle-ci. Pour la reproduction phonographique, le producteur sollicite la SDRM, une filiale de la Sacem, de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques et de la Société civile des auteurs multimédia. Il peut à son tour céder l'édition dans le cadre d'un contrat de licence. A l'autre bout de la chaîne, les utilisateurs finaux : radios, télévisions, salles de concerts, discothèques, lieux publics sonorisés, écoles de musique, bibliothèques, etc. signent avec la Sacem un contrat « général » de représentation qui les autorise à utiliser le répertoire de la société, soit pour des représentations directes telles que des concerts, soit pour diffuser publiquement les enregistrements. Dans ce dernier cas, ils sont alors redevables non seulement envers les auteurs, mais aussi envers les interprètes et les producteurs, au titre du droit voisin d'autorisation mentionné précédemment." (extrait de "Musique et droit d'auteur" par Yves Alix, Conservateur des Bibliothèques de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l'Information et des Bibliothèques, publié sur le site enssib.fr) Notons que l'auteur-compositeur français qui crée une oeuvre musicale de maximum 7 pages peut faire enregistrer une "enveloppe Soleau". La procédure est moins chère que l'enregistrement auprès de la Sacem et peut concerner une oeuvre unique. Les détails de la marche à suivre sont expliqués sur le site de l'Institut National de la Propriété Intellectuelle (Inpi): ·Canada Au Canada, c'est la Socan ou Société Canadienne des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique, qui gère le droit d'auteur ainsi que, comme la Sacem en France, le droit d'exécution d'une oeuvre. La Socan veille à organiser des temps de réunion et de formation pour ses différents membres et publie un magazine trimestriel à leur attention. Elle est en lien avec le Bureau du Droit d'Auteur (sous-section de l’Office de la Propriété Intellectuelle du Canada). http://www.inpi.fr/fr/enveloppes-soleau.html 5 ·Suisse La Coopérative suisse des Auteurs et Editeurs de Musique est la Suisa, qui encourage la création musicale en veillant à ce que les ayants-droits soient rémunérés de manière équitable. La Suisa essaie d'avoir le maximum d'impact au niveau légal et de donner une information conséquente à ses membres. ·Belgique La Sabam gère le droit d'auteur pour ses membres. Elle est soucieuse de faire en sorte que tous paient aux auteurs-compositeurs de musique quand ils diffusent leurs oeuvres, même si les personnent qui diffusent des oeuvres musicales ne sont pas des sociétés. Quel que soit le pays dans lequel vous habitez, il est probablement préférable de lire et relire tout contrat et si possible d'écouter les partages d'expériences d'artistes qui ont déjà expérimenté le système afin de définir vous-même les avantages et les inconvénients liés à votre situation personnelle. L'auteur-compositeur de musique, uploads/Litterature/ publier-et-vendre-ses-partitions-de-musique.pdf

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