FRANçAIS 1re Toutes séries l’essentiel du cours • Des fiches synthétiques •  L

FRANçAIS 1re Toutes séries l’essentiel du cours • Des fiches synthétiques •  Les points clés du programme • Les définitions clés • Les repères importants DES sujets de bac • 15 sujets commentés • L’analyse des sujets • Les problématiques • Les plans détaillés • Les pièges à éviter DES ARTICLES DU MONDE •  Des articles du Monde en texte intégral •  Un accompagnement pédagogique de chaque article un guide pratique •  La méthodologie des épreuves •  Astuces et conseils En partenariat avec 3:HIKNLJ=\U\^UW:?k@a@a@c@p; M 03197 - 2 H - F: 7,90 E - RD HORS-série Réviser son bac avec Réviser son bac avec Français 1re toutes séries Avec la collaboration de : Alain Malle En partenariat avec En partenariat avec Comment optimiser vos révisions et être sûr(e) de maîtriser en profondeur les thèmes et les enjeux du programme de français ? Le jour du bac, comment rendre une copie qui saura faire toute la différence et vous assurer la meilleure note possible ? Pour vous y aider, voici une collection totalement inédite ! Elle est la première et la seule à vous proposer – en plus des révisions traditionnelles – d’étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde. Citations, pistes de réflexion, arguments, exemples et idées clés : chaque article est une mine d’informations à exploiter pour enrichir vos dissertations et commentaires. Inspirée de la presse, la mise en pages met en valeur l’information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : • de fiches de cours claires et synthétiques, assorties des mots clés et repères essentiels à retenir ; • de sujets de bac analysés et commentés pas à pas pour une meilleure compréhension. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils pour s’y préparer. Édité par la Société éditrice du Monde 80, boulevard Auguste Blanqui – 75013 Paris Tél : +(33) 01 57 28 20 00 – Fax : + (33) 01 57 28 21 21 – Internet : http//www.lemonde.fr Président du Directoire, Directeur de la publication : Louis Dreyfus. Directeur de la Rédaction : Erik Izraelewicz – Directeur Adjoint : Laurent Greilsamer – Editeur : Michel Sfeir Imprimé par CPI-Aubin à Poitiers Commission paritaire des journaux et publications : n°0712C81975 Dépôt légal : avril 2011. Achevé d'imprimer : avril 2011 Numéro hors-série réalisé par Le Monde © Le Monde – rue des écoles, 2011 En partenariat avec Complétez vos révisions du bac sur www.assistancescolaire.com : méthodologie, fiches, exercices, sujets d'annales corrigés... des outils gratuits et efficaces pour préparer l'examen. En partenariat avec soMMAire Les mouvements LittérAires p. 5 chapitre 01 – Renaissance et humanisme p. 6 chapitre 02 – Baroque et classicisme p. 12 chapitre 03 – Le mouvement des Lumières p. 16 chapitre 04 – Le romantisme p. 22 chapitre 05 – Le réalisme et le naturalisme p. 26 chapitre 06 – Le symbolisme p. 32 Les genres et Les registres p. 37 chapitre 07 – Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde p. 38 chapitre 08 – Le théâtre p. 44 chapitre 09 – La poésie p. 50 chapitre 10 – L’autobiographie p. 54 L’ArgumentAtion p. 59 chapitre 11 – Démontrer, convaincre et persuader p. 60 chapitre 12 – Le genre épidictique : l'éloge et le blâme p. 66 chapitre 13 – L’argumentation indirecte : le conte philosophique et la fable p. 72 Production et récePtion des textes p. 77 chapitre 14 – L’écrivain au travail p. 78 chapitre 15 – Les différents procédés de réécriture p. 84 Le guide PrAtique p. 91 les mouvements littéraires 6 L’essentieL du cours Les mouvements littéraires Le contexte intellectuel et artistique de la renaissance Deux faits de la seconde moitié du xve siècle expliquent, pour une large part, les boule- versements de la Re- naissance. Gutenberg conçoit, vers 1440, un système d’impression au moyen de caractères mobiles. Cette invention permet une large dif- fusion, à travers toute l’Europe, de textes anciens. Christophe Colomb découvre le Nouveau Monde en 1492. Cette découverte élargit l’horizon intel- lectuel et commercial de toute l’Europe. Au cours du xvie siècle, la France est en cours d’unification dans le domaine politique : les guerres, de carac- tère féodal pendant le Moyen Âge, deviennent nationales ; les échanges s’intensifient entre les régions et entre les pays. L’unification est aussi culturelle. François Ier, par l’édit de Villers- Cotterêts, impose, en 1539, l’usage exclusif de la langue française dans les actes administratifs. Le sentiment de l’iden- tité nationale se ren- force ; Du Bellay publie sa Défense et illustration de la langue française en E n redécouvrant l’art et la pensée de l’Antiquité grecque et romaine, les Français du xvie siècle ont le sentiment de sortir de la « nuit » du Moyen Âge ; c’est pourquoi ils qualifient leur époque de « re-naissance ». Le mot humanisme, lui, ne sera employé que dans la seconde moitié du xixe siècle pour désigner rétrospectivement les idées de la renaissance. REPÈRES une LAngue oFFicieLLe ? Pour simplifier la gestion admi- nistrative du royaume de France et assurer sa centralisation, François Ier promulgue en 1535 l’édit de Villers-Cotterêts qui fait du français la langue officielle de juridiction. Cependant, le peuple continue à utiliser les diverses langues régionales ; c’est la Révolution qui décrètera le français, « langue nationale ». LA PLéiAde La rencontre de Ronsard et Du Bellay aura une influence déterminante sur la poésie française. Au collège de Coqueret ils étudient les Anciens sous la conduite de l’humaniste érudit Do- rat. Ils formeront, avec cinq confrères, un groupe d’abord nommé la Brigade, puis la Pléiade, en hommage aux poètes grecs de l’époque alexandrine. Du Bellay aura la charge de rédiger le manifeste du groupe, dont le titre, Défense et Illustration de la langue française est déjà un programme. Il s’y prononce contre l’usage du grec et du latin dans la création poétique, non par refus des Anciens dont il a, comme ses compagnons, longue- ment étudié les œuvres, mais au contraire pour mieux en assumer l’héritage. Il propose d’en imiter les « genres » mais dans un français en- richi par les créations lexicales des auteurs. Lui-même introduit le son- net dans la poésie, avec son premier recueil, L’Olive. Le sonnet D’origine italienne (Pétrarque), le sonnet est introduit en France à l’aube du xvie siècle. Formé de 14 vers, répartis en deux quatrains et deux tercets, il est devenu, dans sa conci- sion et le raffinement de ses rimes, le joyau de l’art poétique, invitant chaque génération à se dépasser.C’est le cas au xixe siècle, où, renouvelé par Baudelaire, il devient la forme fé- tiche de la génération parnassienne (Leconte De Lisle, Heredia) puis de Mallarmé. Le schéma de rimes est en général le suivant : – rimes embrassées (abba) dans les quatrains ; – schéma (ccd) (ede) ou (ccd) (eed) dans les tercets. Renaissance et L’homme de Vitruve, croquis de Léonard de Vinci (1452-1519) à la fois artiste, scientifique, inventeur, philosophe, souvent considéré comme le symbole de l’humaniste de la renaissance. 7 L’essentieL du cours Les mouvements littéraires 1549. Par ailleurs, les guerres de François Ier en Italie mettent en contact la noblesse française avec l’art italien. Les artistes italiens sont alors fréquemment conviés en France, répandant ainsi une culture et un goût esthétique nouveaux. des controverses religieuses décisives Les premiers ouvrages imprimés sont essentielle- ment des traductions de la Bible en langue verna- culaire (c’est-à-dire dans la langue propre à chaque pays). L’accès plus aisé aux textes religieux, publiés le plus souvent sans les commentaires qui, au Moyen Âge, obscurcissaient encore davantage le texte latin, entraîne des controverses nouvelles : Luther, en 1517, affiche ses « 95 thèses » pour faire revenir l’Église aux principes des Écritures. La controverse de l’église réformée nourrira tout au long du siècle un débat intellectuel important. Agrippa d’ Aubigné consacre un recueil de poésie satirique, Les Tragiques (1577-1616), aux luttes religieuses, et notamment au massacre de la Saint-Barthélemy (1572). L’« humanisme » : une étiquette a posteriori Le terme humanisme ne désigne pas spécifiquement la pensée du xvie siècle. Créé en 1765 en plein siècle des Lumières, il signifie alors « philanthropie » (intérêt pour l’homme). Ce n’est que dans la seconde moitié du xixe siècle, au moment où les historiens tentent de définir les époques et les courants de pensée, qu’on l’utilise pour évoquer les idées de la Renaissance. Les « humanistes » sont ainsi nommés parce qu’ils appliquent leur réflexion aux disciplines à dimension « humaine » (telles la philosophie, l’astronomie, l’arithmétique, etc.) par opposition aux dogmes dispensés par l’enseignement théologique. Les découvertes de Copernic (1473-1543) ruinent l’idée que la Terre et l’homme sont au centre de l’univers. Avec la Réforme, l’unité religieuse vole en éclats : catholiques et protestants s’affrontent dans les « guerres de religion » qui ensanglantent la deuxième moitié du siècle. L’écrivain se tourne alors vers lui-même pour chercher, dans sa propre réflexion critique, un sens nouveau uploads/Litterature/ reviser-son-bac-avec-le-monde-francais-1re.pdf

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