Si (p) est vérifiée, alors (q) est vérifiée : on dit que (p) implique (q). On n

Si (p) est vérifiée, alors (q) est vérifiée : on dit que (p) implique (q). On note : (p) => (q). Pour que (q) soit vérifiée, il suffit que (p) soit vérifiée : on dit que (p) est une condition suffi­ sante pour que (q) soit vérifiée. Si (q) n'est pas vérifiée, alors (p) ne peut pas être vérifiée (puisque (p) implique (q)J : il faut donc que (q) soit vérifiée pour qüe (p) le soit ; on dit que (q) est une condition nécessaire pour que (p) soit vérifiée. (q) => (r) et (r) => (q) : on dit que (q) et (r) sont équivalentes ou que (q) est vérifiée si et seu­ lement si (r) est vérifiée. On note : (q) o (r). Lorsque deux conditions sont équivalentes, chacune d’elles est une condition nécessaire et suffisante pour que l’autre soit vérifiée. • D'une manière générale, on peut retenir que : la négation de [(p) ou (q)] est [(non p) et (non q)) ; la négation de [(p) et (q)] est [(non p) ou (non q)]. Exemples • La négation de (x inférieur à y/ ou égal à y) est (.v non inférieur à y et différent de y). Donc, la négation de (x y) est (x > y). On démontre de môme que la négation de (x < y) est (x y). • La négation de (—1 < x et x < 1) est (— 1 > x ou x 1). * * * * Donc, la négation de (-1 x * < 1) est (x * < -1 ou x > 1 ). La méthode de démonstration precedente est appelée raisonnement par l'absurde. Son principe est le suivant : pour démontrer qu'une proposition (p)2 est vraie, on prouve que la négation de cette proposition (non p) est fausse. Pour cela : - on suppose que (non p) est vraiç ; - on cherche à en déduire une proposition (q) que l'on sait fausse. Ainsi, lorsque l'on y parvient, on aboutit à une contradiction et on a démontré que (non p) est fausse, c'est-à-dire que (p) est vraie. Définition A et B sont des ensembles non vides. On appelle fonction de A vers B toute correspondance qui, à chaque élément de A, associe un ou zéro élément de B. Vocabulaire et notations On dit que /est la fonction de A vers B qui, à x, associe f[x) ; A est l'ensemble de départ, B l'ensemble d'arrivée de /; x est la variable, /(x) l'image de x par /. On note /: A—>B x»- * /[x). - Lorsque v est l’image de u par /, on dit que u est un antécédent de v par f. On écrit : v = J (u). - Lorsque l’ensemble d'arrivée d'une fonction/est un ensemble de nombres réels, on dit que/est une fonction numérique. - Lorsque l’ensemble de départ d'une fonction numérique/est un ensemble de nombres réels, on dit que / est une fonction numérique d’une variable réelle. ■ Implication • Dans un énoncé de propriété, « l’implication » se traduit par : si (p) alors (q) => (q) on note : on lit : (p) => (q) (p) implique (q) Cependant, dans certains énoncés de propriété, l’implication est implicite. • Dans une démonstration, l’utilisation d’une « implication » permet de déduire directement une conclusion C à partir d’une donnée D du problème, on évitera alors l’expression : « si D alors C », ce qui pourrait sous-entendre une supposition (ce qui n’est pas le cas d'une donnée D de problème). En général,on écrit indifféremment : (1) on a D ; donc C. (2) puisque D ; donc C. L’implication permet une démonstration par déduction directe d’une conclusion C à partir de I la donnée D d’un problème, ou de l’hypothèse H d’une propriété. ou bien l’implication : xa* * x 2 =❖ /(xJ * f(x 2] sa contraposée : /(xJ = f(x2) => x1 =x2 ■ Contraposée d’une implication_________________________________________ Définition - Propriété • On appelle contraposée de l’implication : (p) => (q) l’implication : non (q) => non (p). • On admet qu’une implication et sa contraposée sont logiquement équivalentes. Lorsqu'il est difficile de démontrer une implication (p) => (q), on peut penser à démontrer sa contrapo­ sée : non (q) => non (p). Exemple Pour reconnaître une injection, on peut utiliser : ■ Principe de la démonstration par récurrence La démonstration par récurrence comporte deux étapes avant la conclusion. Pour démontrer que : pour tout nombre entier naturel supérieur à n0, Pn, on peut procéder comme suit : lre étape : établissement de la condition initiale qui est « l'existence d’un héritage ». On vérifie que : Pno est vraie. 2° étape : démonstration d’un algorithme récurrent ; c’est « le principe d’un droit de succession » On établit que : si pour un nombre entier naturel k supérieur à noï eS( vraie, alors Pfc+1 est vraie. Conclusion : pour tout nombre entier naturel n supérieur à n0, Pn. Dnnczz3 Deux types d'énoncés mathématiques • On distingue deux types d’énoncés mathématiques liés à une propriété p définie sur un ensemble E. x0 éteint un élément particulier de E, p(x0) est une proposition ; elle est soit vraie, soit fausse ; on dit qu’elle possède une valeur de vérité. x étant un élément quelconque de E, p(x) est appelé fonction propositionnelle (de la variable x). En géné­ ral, elle ne fait pas l'objet d’une démonstration car elle ne possède pas une valeur de vérité. - Les énoncés universels Ce sont les propositions quantifiées du type : pour tout x élément de E, p(x) quantificateur universel - Les énoncés existentiels Ce sont les propositions quantifiées du type : il existe x élément de E, p(x) quantificateur existentiel • On admet que : - la négation d’un énoncé universel est un énoncé existentiel ; - la négation d’un énoncé existentiel est un énoncé universel. ssBoaua Différentes méthodes de démonstrations Tableau récapitulatif <D Démonstration par un exemple ou un contre-exemple • Démonstration par un exemple Pour établir un énoncé existentiel, (1) Il existe x élément de E, p(x) il suffît d’exhiber un exemple d'élément de E ayant la propriété énoncée p. • Démonstration par contre-exemple Pour établir un énoncé existentiel, négation d’un énoncé universel : (2) Il existe x élément de E, non q(x) il suffît d’exhiber un exemple à cet énoncé existentiel (2) ; on dit que l’on a produit un contre-eXempIe à sa négation, l'énoncé universel ci-dessus : (3) Pour tout x élément de E, q(x). @ Démonstration par implication et par contraposition I (p) => (q) | si et seulement si implication permettant une déduction directe I non (q) =» non (p) contra posé de (p) => (q) ® Démonstration par disjonction des cas • Naturellement, on convient de dire que la proposition suivante est vraie : (p) ou non (p) ; c’est le principe du tiers exclu. • La démonstration par disjonction des cas est basée sur ce principe, elle revient donc à exa­ miner exhautivement tous les cas. I ® Démonstration par l’absurde • Naturellement, on convient de dire que l’énoncé mathématique suivant est faux : (p) et non (p) ; I c’est le principe de non-contradiction. La démonstration par l’absurde est basée sur ce principe ; elle consiste donc, à rejeter toute hypothèse qui conduit à une contradiction. • Ainsi pour démontrer que l’énoncé mathématique (p) est vraie : - on suppose que non (p) est vraie ; - on en déduit un énoncé (q) que l’on sait être fausse ; - on conclut que (p) est vraie car il y a contradiction. (§) Démonstration par récurrence Pn est un énoncé mathématique qui dépend d’un nombre entier naturel n. Pour démontrer par récurrence que : « pour tout n supérieur à n0, Pn » est vraie. On procède comme suit, lrc étape : on vérifie que Pn(j est vraie ; 2e étape : on suppose que : « pour un nombre entier naturel k supérieur à n0, Pfc » est vraie, on démontre que : PA. +1 est vraie ; on conclut. I__________ B Partition d’un ensemble IMH» Bp B2, ... , Bn forment une partition de ^U. signifie que Bp B2, ... , Bn sont deux à deux disjoints et B] U B2 U ... U Bn = °ll. Br B2, B3 forment une partition de °U. signifie que Bj n B2 = 0 ; B2 A B3 = 0 ; Bt n B3 = 0 ; B. U B.. U B, = °lt. 1 4 J Pour démontrer qu’une proposition qui et ■:>><; ■■r un entier natiimi n. est vraie peut tout n SÈipérieur ou égal à bu, d u procède en deu^ étapes ; * on (Lïmiintrc que : P(^) esl vraie . • on démontre que : pour tout entier k supérieur ou i-nal à j i„. si P{fc) est vraie alors P(Jc + 1] est \T.iic. uploads/Litterature/ revision-logique-tle.pdf

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