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^yu Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Toronto http://www.archive.org/details/ledoctrinedulogoOOsoul lie wrrmnT or mfdiafvai studies 10 ELMSLEV PLACE TORONTO 6, CANADA. LA DOCTRINE DU LOGOS LA DOCTRINE DU LOGOS CHEZ PHILON D'ALEXANDRIE ^Dissertation inaugurale présentée à V Université de Leipzig pour obtenir le diplôme de Docteur en philosophie HENRY SOULIER Cand. theol. et phil. TURIN VlUCEITT BOITA Imprimeur de S. M. l8 7 6 KE 1NST1TUTE OF TUD1ES 10 E Te; -tOb% TABLE DES MATIERES PRÉFACE Pag. 1-5 INTRODUCTION » 5~9 I" PARTIE PRINCIPES GÉNÉRAUX CHAP. I. — LA NOTION DE DIEU. Existence de Dieu: argument physico-théologique. — Impossibilité de déterminer la nature divine. — Dieu, lacause première, est l'incompréhensible, l'innomable — Le sentiment religieux engage toute- fois notre philosophe à spéculer sur la nature de Dieu. — bous la forme négative des détermina- tions philoniennes, se cachent des attributs posi- tifs: attributs métaphysiques, attributs moraux. Absoluité et transcendance de Dieu. — L'Exis- tence distincte de l'essence » 9-18 CHAP. II. — LA NOTION DE LA MATIERE. TTa9r)TiKÔv, iiXï], ovaia, jlavj ôv. — Description pes- simiste de la matière. — La oÙ0Îa peut devenir meilleure à condition qu'elle soit placée sous l'action de la Cause première. — Le Dieu de Philon n'est pas l'auteur de la matière. — Opi- nion contraire de Vacherot. — Sentiments de Grossmann, deKEFERSTEiN, deZELLERet de Heinze. — Philon n'affirme pas explicitement l'éternité de la matière, mais il refuse de la regarder comme une œuvre de Dieu, puisqu'elle est indigne du contact de l'Être absolu. —Dualisme de Philon » ig-28 CHAP. III. — LA NOTION DE L'UNIVERS. g I. — Le Cosmos: La non-éternité du Cosmos.— Définitions du Cosmos. Pythagore, Platon, Aristote, le Portique.— Les sphères de l'univers.— Les cinq éléments. — Clas- sification des êtres créés. — Le temps. — L'incor- ruptibilité du monde est une conséquence de la notion philonienne de Dieu » 28-37 — VI — g II. — Le Microcosme (l'homme): Caractères distinctifs de 1' homme : Xoyikv) VjJUX 1!? voûç, XoYiauôç, bidvoia. — La raison et la pa- role (r= X6yoç èvoiàGeroç et \. irporpopixôç). — Volonté et liberté. — Le mal et ses conséquences dans la nature intellectuelle et morale de l'homme. — Incapacité de l'homme d'accomplir sa destinée par ses propres énergies Pag. 37-48 CHAP. IV. — CONSÉQUENCES DES PRINCIPES EXPOSÉS. La doctrine philonienne des intermédiaires divins découle de la nature des principes exposés. — D'une manière générale elle est basée sur l'idée de la transcendance divine absolue. — i° L'idée de la perfection métaphysique de Dieu, empêche notre philosophe de mettre la Divinité en rap- port immédiat, soit avec la matière confuse et sans ordre, soit avec le Cosmos qui n'est qu'une organisation de la matière, et infiniment inférieur à Dieu. — 2 L'idée de la perfection morale de Dieu, empêche notre auteur, soit de considérer la Divinité comme la Cause immédiate de l'homme (nature mixte, capable de bien et de mal), soit de la mettre en contact avec le mal ou l'appa- rence même du mal. (Ex.: arrêter les progrès du mal, .punir le méchant, sont désœuvrés indignes de l'Etre moralement parfait). — A l'effet de ré- soudre les antinomies, Philon est obligé d'intro- duire entre Dieu et l'Univers (parla voiespécu- culative) une série d'intermédiaires auxquels il attribue les fonctions incompatibles avec la nature inrinie de l'Être suprême. — L'ensemble de ces intermédiaires peut être compris dans la notion générale du Logos divin » 49-62 IIMB PARTIE LA DOCTRINE DU LOGOS CHAP. I. — LE LOGOS DANS SES RAPPORTS AVEC DIEU. g I. — Le Logos, raison immanente de Dieu: Le Logos attribut divin, c'est-à-dire, force pensante de Dieu. — Dieu imagine le plan de la création par son moyen. — Le Logos est à Dieu ce que le logismos est à l'architecte. — Philon confond la force pensante avec la pensée conçue. — Deux manières d'expliquer cette confusion. — Le Logos signifie à la fois la raison-attribut de Dieu et le produit de celle-ci, savoir le monde intelligible. Nécessité d'étudier la théorie philonienne des idées pour concevoir sa notion du Logos . . » 63-70 g II. — Le Logos, ensemble des idées universelles : On part de la connaissance du monde sensible pour arriver à celle du monde intelligible.— Les idées sont les types des choses qui doivent être créées. — Le Logos est le livre où sont inscrites les idées. — Il est l'idée des idées. — Classification des idées. — Les genres et les espèces. — Le Logos est le genre suprême.— Les idées sont des nombres, des mesures. — Elles sont des réalités indépendantes de notre pensée.— Identité des idées et desforces » 71-80 — VII — III. — Le Logos, organe de la manifestation divine: Philon affirme le fait de la manifestation divine, mais n'en indique pas expressément le mode essentiel. — L'idée d'une projection continue de la divinité, attestée par divers passages philoniens, nous fait abonder dans 1» sens de la théorie éma- natiste, mais on ne saurait établir cette dernière d'une manière absolue. — Le sens de parolw que Philon attribue aussi au Logos n'indique pas le mode essentiel de la manifestation divine. — La théorie du double Logos (évbid9eTOç et Trpoqpo- ptKÔç) transportée en Dieu, n'est pas une doc- trine philonienne. — Le Logos reste néanmoins, selon notre philosophe, l'organe manifestateur de la divinité Pag. 80-97 g IV. — Le Logos, hypostase divine: Si le Logos n'est pas une hypostase, l'idée de la transcendance divineest anéantie.— Philon affirme la distinction hypostatique entre Dieu et son Logos manifestateur, et l'exprime dans les propositions suivantes : le Logos est l'image de Dieu, — il est subordonné à Dieu, — il est le second type ration- nel, — le second Dieu. — Le Logos est le nom, l'interprète, le vicaire, l'ombre de Dieu. — Il occupe un autre tôttoç que celui de Dieu. — Le Logos n'est, ni inengendré comme Dieu, ni en- gendré comme l'homme. — Il se tient comme médiateur entre Dieu et l'Univers .... » 98-105 CHAP. IL — LE LOGOS DANS SES RAPPORTS AVEC L'UNIVERS. Art. I. — Avec le Cosmos en général. § I. — Le Logos, créateur et organisateur : Tandisque Dieu est la Cause première, le Logos est l'instrument créateur. — Dieu distingue et or- ganise toute chose au moyen de son Logos-divi- seur (tou€Ûç). — Partage de la substance. — Le Logos forme les contraires que nous apercevons dans l'univers. — Le Logos est aussi créateur en tant que les idées, dont il est l'ensemble, sont des forces qui s'impriment dans la matière . a 1 06-11 g H. — Le Logos, conservateur et recteur: L'ouvrier n'abandonne pas son oeuvre : la fonction de conservateur est une continuation de la pré- cédente. — Le Logos est un lien universel, une force de la nature, une loi physique, la droite raison de la nature. — Identité du Geîoç \6yoç et du Geîoç vôuoç- — Le Logos relie entre eux les éléments. — Il est la Providence qui veille sur l'ordre moral universel » 11 3- 120 Art. II. — Avec le Microcosme. g I . — Le Logos, type de la nature rationnelle: L'homme participe de la nature du Logos, car il a été créé à son image. — Le type rationnel en l'homme est une empreinte de la Raison divine. — L'âme humaine est le troisième type rationnel. — Elle est un rayonnement du Logos. — Toute activité rationnelle de l'homme a sa source dans le Logos . » 120-123 — VIII — g II. — Le Logos, source de la vie intellectuelle: Définitions de la sagesse et de la philosophie. — Le Logos est l'idée de la sagesse et l'objet de la connaissance. — Il est la sagesse et il la parti- cipe aux hommes. — Il est une nourriture spiri- tuelle. — Parallèle entre le Logos et la Manne. — Le Logos inspire le sage. — L'extase . Pag. I2 3-i3i g III. — Le Logos, source de la vie morale: Le Logos est la loi morale universelle. — Suivre cette loi c'est vivre selon la nature. — La droite raison de la nature, se participant aux êtres, de- vient subjective après avoir été objective. — L'o- béissance à la loi naturelle constitue la vertu. — Le Logos est donc en même temps l'idée et la source de la vertu. — Allégorie des quatre fleuves qui sortaient d'Eden. — Le Logos arrose les vertus; il verse la coupe du divin breuvage. — Le Logos est l'Ange des théophanies, mais dans ce sens Philon l'identifie à la conscience morale . . » 1 3 1-142 CKAP. III. — LE LOGOS DANS SES RAPPORTS AVEC L'ENSEMBLE DES INTERMEDIAIRES. Identité du Logos et de la Xoqna — Les forces divines sont comprises dans le Logos et sont dans un rapport de subordination avec lui. — Classi- fications des Forces. — Intermédiaires empruntés aux philosophiesantérieures:logoi, anges, génies» 143-154 CONCLUSION • Résumé de la notion philonienne du Logos. — Opinions diverses uploads/Litterature/ soulier-le-doctrine-du-logos-chez-philon-d-x27-alexandrie-1876.pdf
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- Publié le Apv 03, 2021
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