@ TAO TÖ KING LE LIVRE DE LA VOIE ET DE LA VERTU Texte chinois établi et tradui

@ TAO TÖ KING LE LIVRE DE LA VOIE ET DE LA VERTU Texte chinois établi et traduit avec des notes critiques et une introduction par J. J.-L. DUYVENDAK (1889-1954) Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole Courriel : ppalpant@uqac.ca Dans le cadre de la collection : "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http ://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web : http ://bibliotheque.uqac.ca/ J. J. L. DUYVENDAK — Tao to king, Le livre de la voie et de la vertu 2 Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole, Courriel : ppalpant@uqac.ca à partir de : TAO TÖ KING, LE LIVRE DE LA VOIE ET DE LA VERTU Texte chinois établi et traduit avec des notes critiques et une introduction par J. J.-L. DUYVENDAK (1889-1954) Librairie d’Amérique et d’Orient Adrien Maisonneuve, Paris, 1987, 190 pages Polices de caractères utilisée : Times, 10 et 12 points. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’. Édition complétée le 1er mars 2006 à Chicoutimi, Québec. [note : un clic sur @ en tête de volume, avant les notes des chapitres et en fin d’ouvrage, permet de rejoindre la table des matières. — Les nombres entre parenthèses suivant des mots chinois latinisés renvoient aux notes du fichier texte chinois]. J. J. L. DUYVENDAK — Tao to king, Le livre de la voie et de la vertu 3 C’est à ma femme dont l’aide m’a été la plus précieuse que je dédie ce livre J. J. L. DUYVENDAK — Tao to king, Le livre de la voie et de la vertu 4 T A B L E D E S M A T I È R E S INTRODUCTION I — II — III — IV — V — VI — VII — VIII — IX — X XI — XII — XIII — XIV — XV — XVI — XVII — XVIII — XIX — XX XXI — XXII — XXIII — XXIV — XXV — XXVI — XXVII — XXVIII — XXIX — XXX XXXI — XXXII — XXXIII — XXXIV — XXXV — XXXVI — XXXVII — XXXVIII — XXXIX — XL XLI — XLII — XLIII — XLIV — XLV — XLVI — XLVII — XLVIII — XLIX — L LI — LII — LIII — LIV — LV — LVI — LVII — LVIII — LIX — LX LXI — LXII — LXIII — LXIV — LXV — LXVI — LXVII — LXVIII — LXIX — LXX LXXI — LXXII — LXXIII — LXXIV — LXXV — LXXVI — LXXVII — LXXVIII — LXXIX — LXXX LXXXI Appendice J. J. L. DUYVENDAK — Tao to king, Le livre de la voie et de la vertu 5 INTRODUCTION Le Tao­tö­king est un de ces livres qui gardent leur valeur dans tous les siècles. L’obscurité même du texte semble le rendre plus fascinant. Toute une phalange d’érudits chinois se sont attachés à l’interpréter et, depuis un siècle, de nombreuses traductions en langues occidentales en ont paru. Si les interprètes chinois sont loin d’être d’accord, plus grande encore est la divergence entre les traducteurs. Non seulement il existe plusieurs versions dues à des sinologues compétents, mais qui diffèrent considérablement les unes des autres ; il y a aussi une foule de soi­disant traductions faites par des personnes dont la connaissance du chinois était tout à fait élémentaire et qui n’ont pas hésité, pour élucider le texte, à recourir à des spéculations philosophiques le plus souvent complètement étrangères à l’esprit chinois. Tout en appréciant l’intérêt que ce livre classique a pu exciter dans un public assez large et divers, on ne peut que regretter que le Tao­tö­king soit ainsi devenu la victime du pire dilettantisme. Un sinologue a bien des raisons d’hésiter à entreprendre une nouvelle traduction. Le Tao­tö­king présente des problèmes philologiques qui ne sont pas de solution facile, et le laconisme en est exaspérant. Si, néanmoins, je m’y suis risqué, c’est qu’en tant que sinologue on n’échappe pas au besoin et au désir de se rendre compte du sens de ce livre. Bien que j’eusse beaucoup appris des meilleures traductions, aucune d’elles ne me satisfaisait. M’étant formé certaines idées qui ont mûri pendant de longues années, je me suis enfin décidé, au cours de la dernière guerre, alors que le contraste des circonstances incitait tout naturellement à une étude renouvelée de ce livre, à faire le plongeon. J’ai d’abord publié une traduction en langue hollandaise ; puis, mes collègues français ayant pris connaissance de mes efforts, m’ont engagé à refaire ma traduction en français pour un public plus étendu. C’est ainsi que j’ai été amené à publier ce livre. Pour rédiger cette version française, j’ai de nouveau scruté le texte chinois et les commentaires, et j’ai introduit bon nombre de changements et d’additions dans les notes, de sorte que cette version n’est nullement identique à ma première traduction hollandaise. Cette nouvelle version du Tao­tö­king se distingue de toutes les précédentes par un traitement plus critique du texte. La plupart des traducteurs s’en sont tenus jusqu’ici à la tradition reçue du texte. Il est vrai que les meilleurs d’entre eux ont utilisé, de temps à autre, des leçons différentes, mais personne n’a jamais fait un effort sérieux pour donner une traduction scientifique, basée sur une reconstruction critique J. J. L. DUYVENDAK — Tao to king, Le livre de la voie et de la vertu 6 du texte entier. Le seul, autant que je sache, qui ait osé faire plusieurs transpositions textuelles, est M. Tch’ou Ta­kao dans sa traduction anglaise, parue en 1937, mais il ne rend aucun compte des changements qu’il a adoptés. M. Arthur Waley a publié, en 1934, une traduction intéressante, intitulée The Way and its Power, qui vise surtout à donner une interprétation historique. Bien que dans le détail ma traduction diffère beaucoup de la sienne, mon point de vue est foncièrement le même et si, dans mes notes, j’ai quelquefois exprimé des critiques, c’est que ses vues valent d’être contredites. M. Waley accepte un très petit nombre de variantes, mais dans l’ensemble il s’en tient au texte reçu. Or, il me semble qu’une traduction du texte reçu peut avoir sa valeur si l’on désire rendre compte des idées que les Chinois eux­mêmes, pendant deux mille ans, se sont formées de ce livre saint. Si, au contraire, on se propose de pénétrer le sens que ce livre a pu avoir au moment où il fut composé, une étude critique d’un texte si évidemment corrompu me paraît indispensable ; il faut alors traiter ce livre comme n’importe quel texte ancien. C’est précisément à quoi vise la présente traduction. Ni la tradition du texte, ni celle de l’interprétation, ne sont admises comme faisant autorité. Ce n’est pas à dire que j’aie envisagé le texte comme une donnée isolée. Au contraire, il a été méthodiquement situé dans son temps et dans son milieu, et le développement ultérieur du Taoïsme a été, lui aussi, pris en considération. Mais les vues des commentaires ne peuvent avoir pour moi qu’un intérêt secondaire. La formation, dans le courant des siècles, de la doctrine taoïste, est un sujet distinct, dont il ne s’agit pas dans ce livre. Cette traduction n’est qu’une lutte corps à corps avec le texte lui­même. Il va de soi que je me suis servi abondamment des travaux critiques des érudits chinois. Sans parler des éditions anciennes, je dois mentionner en tout premier lieu l’ouvrage de M. Ma Siu­louen, Lao­tseu ho­kou (1924), qui tente une reconstruction critique du livre entier. Mes notes prouveront assez à quel point cet ouvrage m’a été indispensable. Le point de vue de M. Ma est très radical. A mon avis, il tend trop facilement à apporter des modifications au texte. Dans beaucoup de cas, je ne suis pas d’accord avec lui ; je n’ai accepté les changements qu’il propose que lorsqu’ils m’ont paru absolument nécessaires. Je n’ai pas toujours signalé les points sur lesquels mes idées diffèrent des siennes, et de celles des autres commentateurs et traducteurs, afin de ne pas trop encombrer mes notes. Je n’ai mentionné ces divergences que dans des cas spéciaux ; on peut pourtant être assuré que les interprétations des critiques chinois et des traducteurs sérieux ont été partout pesées soigneusement. En dehors de l’ouvrage de M. Ma Siu­louen, celui de M. Kao Heng, Lao­tseu J. J. L. DUYVENDAK — Tao to king, Le livre de la voie et de la vertu 7 tcheng­kou (1930), m’a été très utile, et je me suis aussi servi avec profit des éditions de M. Yang Chou­ta, Lao­tseu kou­yi (1928) et de M. Li K’iao, Lao­tseu kou­tchou (1929). La belle édition critique, avec variantes tirées de vieilles inscriptions et de vieux manuscrits, publiée par l’Institut Archéologique de l’Académie Nationale de Peiping, sous le titre de Kou­pen Tao­tö­king kiao­k’an (1936), m’a aussi uploads/Litterature/ tao-to-king-trad-duyvendak.pdf

  • 20
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager