AURAICEPT NA N-ÉCES LE MANUEL DES LETTRÉS CE SONT LES TEXTES DE LA PARTIE DÉCRI

AURAICEPT NA N-ÉCES LE MANUEL DES LETTRÉS CE SONT LES TEXTES DE LA PARTIE DÉCRIVANT LES OGHAMS DANS LE LIVRE DE BALLYMOTE ET LE LIVRE JAUNE DE LECAN, ET LES TEXTES DU TREFHOCUL CONTENUS DANS LE LIVRE DE LEINSTER ÉDITÉS À PARTIR DE HUIT MANUSCRITS, AVEC UNE INTRODUCTION, UNE TRADUCTION DU TEXTE DU BALLYMOTE, DES NOTES et DES INDEX PAR GEORGE CALDER, B.D. Lecteur [‘maître de conférence’] en Celtique, Université de Glasgow EDINBURGH: JOHN GRANT 31 GEORGE IV. BRIDGE 1917 [La préface a été omise ici, ainsi que le texte original en Irlandais, excepté les poèmes que je vous fournis avec un vocabulaire partiel afin que vous compreniez pourquoi ma traduction diffère de celle de Calder. Les références donnant la place dans les manuscrits qui sont en tête du texte irlandais ont été conservées.] [Pour mes commentaires sur les traductions de Calder, j’utilise principalement cinq ouvrages : Rudolf Thurneysen, A Grammar of Old Irish, Dublin Institute for Advanced Studies, 2003. MacBain, An Etymological Dictionary of the Gaelic Language, disponible en ligne à http://www.ceantar.org/Dicts/MB2/index.html. Il est dédié au gaélique écossais mais il contient de nombreuses formes irlandaises, galloises et bretonnes (et de nombreuses fautes d’orthographe dues à la digitalisation). Dictionary of the Irish Language, E. G. Quin (Ed.), Royal Irish Academy, 2007. Se trouve en ligne sous le nom de ‘eDIL’ mais on ne peut alors le consulter que page à page. Ce dictionnaire est issu d’une lignée d’érudits irlandais qui lient le dictionnaire de O’Reilly (1868) à la version actuelle, encore en évolution, mais à peu près terminée en 1976. Il représente donc plus d’un siècle de travail collectif et Calder n’avait évidemment pas eu accès à toutes ces connaissances. Je le citerai sous le nom de ‘DIL’. Quand un mot de l’Auraicept n’existe pas dans cet immense dictionnaire, cela revient à dire qu’on ne lui connaît pas d’utilisation par ailleurs. Seule l’interprétation de Calder est disponible et donc d’autres interprétations sont tout à fait possibles. J. Vendryes, Lexique étymologique de l’Irlandais ancien, CNRS et Dublin Institute for Advanced Studies, 1974-1996 (disponible auprès de ce dernier). Très enrichissant mais ne fournit que les lettres : A, B, C, D, M, N, O, P, R, S, T, U. Je le citerai sous le nom de ‘Vendryes’. Évidemment, j’utilise aussi l’Auraicept lui-même et, en particulier, le « glossarial index » que Calder a placé à la fin de sa traduction.] [Notez que l’oeuvre de Calder comprend six parties. son introduction que j’ai partiellement traduite. la collation en Irlandais (principalement moyen mais aussi parfois ancien) et la traduction en Anglais de l’auraicept des versions du ‘Book of Ballymote’ contenus dans les manuscrits B et E. Il contient quatre version de l’auraicept : le « le premier manuel des Poètes’ », le « livre de Ferchertne », le « livre de Amairgein Glungeal », et le « livre de Fenius ». Ces quatre versions sont terminées par une sorte de résumé poétique : le Trefocal.. la collation en Irlandais de l’auraicept du ‘Yellow Book of Lecan’ et du ‘manuscrit Egerton’ la collation en Irlandais du Trefhocul contenu dans les manuscrits LL et HM la collation du ‘De Duilib Feda’ contenu dans BB et LL la collation et la traduction en Anglais du ‘Ogam’ contenu dans BB.] AURAICEPT NA N-ÉCES MSS. TRANSCRITS OU COLLATIONNÉS PREMIÈRE FAMILLE (Textes courts) BB. B. Livre de Ballymote (308 β 44-333) 14ème siècle, R.I.A. [Royal Irish Academy] E. MS. I., Advocates Library, Edinburgh. L. Livre de Lecan, R.I.A. M. HM. Livre de Hy Maine (Trefhocul, avec des exemples), R.I.A. B, E, L contiennent le poème mnémonique mais pas le Trefhocul. SECONDE FAMILLE (Textes longs) YBL. Yellow Livre de Lecan (219 α 23-241 β 13). T.C.D. [Trinity College Dublin] Eg. Egerton, 88 (63 1 β 26-761 α 41), British Museum. YBL, Eg. ne contiennent pas le poème mnémonique ni le Trefhocul. T. H.4.22 (pp. 159-207) T.C.D. Ce MS. est intermédiaire entre la première et la seconde famille. Il ne contient ni le Trefhocul ni le poème mnémonique, mais il présente un poème d’environ 200 strophes sur l’histoire biblique ancienne. LL. xii. siècle, T.C.D. Le Trefhocul avec des exemples. Ed. MS. vii. ii β 1-39, Advocates Library, le début d’un glossaire de l’Auraicept qui ressemble beaucoup au glossaire de Lecan. [Mes commentaires sont entre crochets et en fonte Times 8 sauf les traductions depuis le Latin et l’Allemand qui sont en fonte 10. Les commentaires dans les commentaires sont en fonte 8 et italiques] [Les parties dont la traduction a été remise à plus tard sont indiquées par un ***] AUTORITÉS CITÉES OU AUXQUELLES IL EST FAIT RÉFÉRENCE [Non transcrit ici] INTRODUCTION [de Calder] LE Manuel des Lettrés, édité ici pour la première fois, pose de nombreuses questions. Éces est souvent un équivalent à fili. Le Filidecht comprenait l’ensemble de la poésie, le romanesque, l’histoire, la biographie, la géographie, la grammaire, les textes anciens et la législation. Les lignes 407,8 font probablement allusion au juriste-poète qui, de son siège, rendait des jugements en vers. L’Auraicept parle principalement de l’alphabet des Oghams et de la grammaire, mais si on y inclut le Trefhocul, il traite également de la poésie au sens strict. [Les références aux lignes de l’Auraicept données par Calder, comme celle ci-dessus ‘407, 8’ ou les suivantes entre ( ) comme ci-dessous (2193), indiquent des lignes. Pour retrouver ces lignes, il vous faudra consulter l’original ou son .pdf qu’on trouve à : http://www.archive.org/details/auraicept00calduoft.] Les poètes, filid, étaient une confrérie, décrétant ses propres lois et disciplinant elle- même ses membres(2193). Ils demandaient et exerçaient le droit de d’être logés eux-mêmes et leur suite (2221) et ils exigeaient une somme fixée en paiement de leurs compositions poétiques. En général, ils étaient payés de bon cœur; la méthode pour forcer les mauvais payeurs à s’exécuter était la satire. L’usage de cette arme puissante était modéré par un règlement (1935), et certaines formes de satire, comme le tamall n-aire (1932), était interdit dans le Trefhocul; et bien que les poètes aient été interdits par la loi depuis plus d’un siècle, encore aujourd’hui et dans certains districts, la phrase, dheanamh aoir air, satiriser quelqu’un, n’est pas sans effet terrorisant. Les poètes formaient une société secrète au langage particulier et intelligible d’eux seuls. Selon leur tradition littéraire, Fenius, à leur demande, créa pour eux ce langage (195), son obscurité était primordiale (21). Le people se souleva souvent contre les poètes et tenta de rejeter leurs exigences. Un tel soulèvement prit place à Drumketta, en l’an 590 (1472). A cette époque ils étaient au nombre de 15000. Du fait de que St Columba, lui-même un fili, ait pris leur défense, on les autorisa à continuer, sous réserve de certaines restrictions. Les filid étaient une classe strictement professionnelle, subissant un entraînement rigoureux pour qu’ils puissant tenir leur place. Les bards, au contraire, étaient non professionnels et plus ou moins sans formation particulière mais ils pratiquaient un grand nombre de formes poétiques dans lesquelles les filid aussi devaient être bien entraînés. Les tables suivantes (ref. ce sujet dans Joyce, Social Hist., i. 430) montrent la place que l’Auraicept occupait dans leurs études. Le Fili, son rang, nom, et les compositions poétiques qu’il doit connaître, avec les récompenses associées, ainsi que sa suite(2219-2254). [A = Aux Fêtes; V = En Voyage; B = Pour les Besoins ordinaires; C = aux fêtes poétiques ou aux Compétitions] Rang Nom Type de poésie Récompense Suite du poète A V B C I. II. III. IV V. ollam anrad clí cano doss anamain nath anair emain láid un chariot( = une servante) cinq vaches quatre vaches un cheval ( = deux vaches) une vache allaitant 24 12 8 6 4 8 6 5 3 2 12 5 4 2 1 10 8 6 4 VI. VII. macfuirmid foclóc setrad dían une vache grosse d’un veau une génisse de trois ans 3 1 1 1 1 1 3 2 1? Les premières études du Fili Chaque année comprend les études de l’année précédente.. [Notez que Calder introduit ici certaines conventions de l’Irlandais moyen : -i- = c. à d. ; 7 = et] 1 foclóc 1. oghum, en plus de l’oghum régulier; l’Auraicept incluant son prologue et ses variations; 1. drécht; vi. dían. Ir. T. iii. 32. 2 macfuirmid 1. oghum, en plus de l’oghum régulier; vi. leçons détaillées du filidecht; xxx. drécht; x. setrada, senamain, and snaithe senamna. Ir. T. iii. 34, 9. 3 doss oghum, en plus de ebadach nIlmain; vi. autres leçons détaillées du filidecht; xl. drécht; xvi. laid. Ir. T. iii. 34, 12. 4 cano 1. drécht; 1. bretha nemid; xx. emain. Ir. T. iii. 36, 18. 5 clí 1x. drécht; xxx. anair; xxx. iarmberla. Ir. T. iii. 37, 21 6 anrad Ixx. drécht; Ixxx. nath mór; Ixxx. nath becc 7 berla na. filed. Ir. T. iii. 38, 25. 7 ollam brosnacha suad, c. à d., les formes bardiques que le poète devait connaître car ce sont les leçons de la septième année du poète; p. ex. I. les divisions des brosnacha, uploads/Litterature/ traduction-de-l-x27-auraicept.pdf

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