THEORIE ET PRATIQUE DE LA TRADUCTION LE FRANÇAIS ТЕОРІЯ І ПРАКТИКА ПЕРЕКЛАДY ФР
THEORIE ET PRATIQUE DE LA TRADUCTION LE FRANÇAIS ТЕОРІЯ І ПРАКТИКА ПЕРЕКЛАДY ФРАНЦУЗЬKА МОВА O. Tcherednytchenko Y. Koval THEORIE ET PRATIQUE DE LA TRADUCTION LE FRANÇAIS KYÏV LYBID 1995 Édition électronique de Nathalie Bleser (Grenade 1999) О.І.Чередниченко Я.Г.Коваль ТЕОРІЯ І ПРАКТИКА ПЕРЕКЛАДУ ФРАНЦУЗЬКА МОВА Затверджено Міністерством освіти України як підручник для студентів інститутів і факультетів іноземних мов КИЇВ “ЛИБІДЬ” 1995 ББК 81.2ФРА-7-923 ч46 Рецензенти: д-р філол. наук Р. П. Зорівчак (Львів, ун-т), канд. філол. наук В. Я. Жалай (Центр наук. досліджень та викладання інозем. мов НАН України) Головна редакція літератури з українознавства та соціогуманітарних наук Головний редактор М. С. Тимошик Редактор О. О. Вербило Видання здійснено за сприяння Спільного європейського проекту TEMPUS Чередниченко О. І., Коваль Я. Г. Ч46 Теорія і практика перекладу. Французька мова: Підручник.—К. : Либідь, 1995.—320 с.—Мови фр., укр. ISBN 5-325-00442-5 У підручнику системно викладаються основи загальної та часткової теорії перекладу. Спеціально підібрані тексти й вправи, що побудовані на матеріалах публіцистики, наукової та художньої прози, мають сприяти розвиткові практичних навичок усного та письмового перекладу. У додатку подані французько-український словник найуживаніших скорочень та двомовний глосарій соціально-економічних термінів. Для студентів інститутів і факультетів іноземних мов. ББК 81.2ФРА-7-923 © О. І. Чередниченко, Я. Г. Коваль, 1995 4602020104-028 Ч 994 224-95 PREFACE Aucune sphère d'activité humaine ne se passe aujourd'hui de traduction. Dans un monde interdépendant comme le nôtre, la traduction est devenue un moyen important de dialogue des cultures hétérogènes qui concourt à leur rapprochement. Un rôle inestimable appartient à la traduction, littéraire avant tout, dans la diffusion des valeurs spirituelles universelles. En tant qu'espèce d'activité de langage la traduction écrite et orale (l'interprétation) comprend les particularités de celles d'audition, de parole, de lecture et d'écriture, ce qui permet de l'utiliser effectivement dans l'enseignement des langues étrangères. Le renoncement à la traduction comme mode d'enseignement, dû à l'expansion de la méthode audiovisuelle mettant l'accent sur la communication orale unilingue, n'a pas été juste, car il limitait nettement les possibilités créatrices de l'enseignement même. Aussi, divers pays voient-ils se dérouler un processus inverse qu'on appelle souvent “retour à la traduction” et qui vise à réintégrer cette dernière dans l'apprentissage des langues. La nécessité d'assurer une bonne formation professionnelle des traducteurs et interprètes demande la systématisation des connaissances sur le général et le particulier de la traduction en ce qui concerne des langues concrètes. C'est une tâche que se sont assignée les auteurs du manuel en l'adressant à tous ceux qui suivent le cours supérieur de théorie et de pratique de la traduction du français et vers le français. Partageant l'approche socioculturelle de la traduction, nous avons tenu à diversifier, dans la mesure du possible, les thèmes du matériel didactique. C'est pour cela qu'à côté des textes socio-politiques, économiques et juridiques, on trouve dans le manuel ceux qui portent sur la culture et les arts, l'histoire des liens culturels de notre pays avec la France, la science et technique, les médias, l'écologie et la santé publique, le tourisme et les sports, etc. Le principe de l'étude parallèle des problèmes théoriques et pratiques a conditionné la composition du manuel. Dans la première partie sont traitées les questions théoriques essentielles de la traduction qui déterminent sa méthodologie et sa culture. On y met en lumière le rapport entre la théorie de la traduction et d'autres branches scientifiques, la notion de traduction, la corrélation de la forme (information linguistique) et du contenu (information extralinguistique) lors du remplacement du code initial, l'interaction des micro-et macrocontextes de traduction. Quelques divisions sont consacrées à l'analyse des types de correspondances lexico-phraséologiques et grammaticales ainsi que des transformations qui sont à leur origine. On envisage également le rapport entre l'équivalence et la pragmatique de la traduction, les particularités fonctionnelles et stylistiques de la restitution de textes appartenant à des genres variés- A la fin de la partie théorique du manuel, on résume les critères d'évaluation des traductions. La deuxième partie contient des textes destinés à la traduction préparée (écrite ou orale) de même que des textes d'origine et de traduction prévus pour une analyse comparative. Ils sont accompagnés de commentaires sommaires qui touchent à des problèmes concrets de caractère lexical, grammatical ou stylistique et présentent leurs solutions éventuelles. Les exercices servent à développer les habitudes de traduction dans le thème et la version. L'appendice donne les correspondances des abréviations françaises usuelles. PREMIERE PARTIE. COURS THEORIQUE INTRODUCTION L'objet d'étude de la théorie de la traduction et ses rapports avec d'autres branches scientifiques Le rôle de la traduction dans la vie de la société moderne croît tous les jours grâce au développement des liens multiples entre Etats et nations. Il devient d'autant plus important à la suite du progrès scientifico-technique, entraînant un flot d'information dans diverses sphères de l'activité humaine. Ceci ne veut pas dire que la traduction en tant qu'espèce d'activité verbale date d'une époque récente. Bien au contraire, elle remonte à une haute Antiquité et traverse toute l'histoire de l'humanité. Le lecteur trouvera beaucoup de remarques intéressantes sur l'évolution historique de la traduction et des traducteurs dans les ouvrages d'Andreï Fédorov [57; 58]. A l'échelle nationale, l'activité de traduction s'appuie sur une longue tradition des contacts littéraires et linguistiques franco-russes et franco-ukrainiens. Les oeuvres traduites de Villon, Ronsard, Montaigne, Corneille, Molière, Racine, Voltaire, Rousseau, Beaumarchais, Hugo, Balzac, Stendhal, Zola, Baudelaire, Verlaine et de nombreux autres classiques français se sont parfaitement inscrites dans un nouveau contexte socioculturel et continuent à nourrir l'imagination des lecteurs de différentes générations. Ces traductions contribuent à une certaine acculturation ou bien une association à une nouvelle culture et, par conséquent, au rapprochement de deux civilisations. La pluralité de traductions d'une oeuvre littéraire qui coexistent, en réalité, n'empêche pas son assimilation. Elle permet de pénétrer au fond de sa structure sémantique au moyen de la synthèse de plusieurs interprétations individuelles, minimisant le jeu du facteur subjectif. La seconde moitié du XXe siècle a connu une véritable extension des recherches dans le domaine de la théorie de la traduction. Les études de A. Fédorov, K. Tchoukovski, M.Rylski, J.Retsker, A.Schweitzer, L.Barkhoudarov, V.Koptilov, V.Komissarov, V.S.Vinogradov et de beaucoup d'autres ont énormément contribué à la mise au point des conceptions théoriques de la traduction. A l'étranger, ces conceptions sont développées dans les ouvrages de E.Nida, G.Mounin, O.Kade, J.Levy, A.Popovic, J.Catford, S.Vlakhov, S.Florine et d'autres chercheurs, dont chacun mérite une attention à part. Bien que l'objet d'étude soit encore différemment déterminé par les chercheurs, la plupart d'entre eux semblent accepter la possibilité de créer une théorie générale de la traduction et de la mettre en harmonie avec la science linguistique moderne. Elle doit répondre notamment à une question clé qui se pose devant tout traducteur : comment assurer le mariage de l'équivalence sémantique et stylistique de la traduction par rapport à l'original avec sa perception adéquate par une autre communauté culturelle? Les acquis remarquables des chercheurs et traducteurs ont trouvé une consécration dans le monde entier. Dès 1957, Edmond Cary, critique et savant suisse, écrivait: ...il existe bel et bien aujourd'hui une école de la traduction qui se manifeste par une activité pratique féconde et des réussites souvent admirables et par une recherche théorique qui, poussée dans des directions variées, tend avec succès à se constituer en un corps de doctrine cohérent. A la vérité, depuis les humanistes de la Renaissance, nous assistons à la première tentative d'ensemble de fonder la traduction sur une base solide et mûrement étudiée [74]. La science de la traduction s'est délimitée grâce à l'existence d'un objet d'étude particulier qui est le processus de communication bilingue, engendrant l'oeuvre verbale traduite. Presque toutes les conceptions modernes de la traduction reposent principalement sur une base linguistique, considérée comme le point de départ de toute pratique traduisante. Notons que la théorie de la traduction utilise les données de plusieurs branches linguistiques, dont elle ne pourrait se passer. L'aspect comparatif de cette théorie stipule notamment la mise en valeur des données relatives à la grammaire, à la lexicologie et à la stylistique comparatives, qui ont pour objet d'opposer les systèmes de deux ou de plusieurs langues aux niveaux respectifs et d'en déduire des corrélations régulières. La théorie de la traduction est également en rapport avec la linguistique sociale (sociolinguistique) et la linguistique ethnique (ethnolinguistique) traitant des problèmes du fonctionnement de la langue dans des conditions sociales et ethniques particulières, de la différenciation sociale du langage, etc. Il convient de rappeler ici le point de vue de G.Mounin, chercheur bien connu des problèmes théoriques de la traduction, persuadé, et non sans raison, que le traducteur qui n'est pas en même temps ethnographe, ne peut bien remplir sa tâche [82]. Il en est de même avec la dialectologie et la géographie linguistique. Les renseignements qu'elles fournissent sont très importants pour tout traducteur, vu la nécessité de tenir compte de la variabilité d'une langue, surtout multinationale, c'est-à- dire desservant plusieurs collectivités nationales. L'existence des dialectes et des variantes régionales (nationales) d'une langue, formant son macrosystème et possédant des formes d'expression particulières, paraît compliquer le choix des correspondances dans la traduction. Ce choix sera en tout cas prédéterminé par la direction de l'informa- tion finale. uploads/Litterature/ theorie-et-la-pratique-de-la-traduction.pdf
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- Publié le Sep 25, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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