UNIVERSITE D’ORAN ES -SENIA FACULTE DES LETTRES,LANGUES ET ARTS DEPARTEMENT DES

UNIVERSITE D’ORAN ES -SENIA FACULTE DES LETTRES,LANGUES ET ARTS DEPARTEMENT DES LANGUES LATINES SECTION DE FRANÇAIS DIDACTIQUE DES TEXTES LITTERAIRES OU LA LITTERATURE COMME PRETEXTE A L’ENSEIGNEMENT DU F.L.E THESE DE DOCTORAT DE FRANÇAIS PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT PAR ABDELKADER GHELLAL Sous la direction de Mme le professeur Sari Fewzia Kara Mostefa et la co- direction de Mme le professeur Oriol Boyer Claudette Membres du jury : Président M. Miliani HadjProfesseur Université de Mostaganem Rapporteur Mme Sari Fewzia Professeur Université d’Oran Co-Rapporteur Mme Claudettte Oriol Boyer ProfesseurUniversité Stendhal- Grenoble III Examinateur Mme Ouhibi Ghassoul Bahia Maître de conférencesUniversité d’Oran Examinateur Mme Bénamar Aicha Docteur Crasc Oran JANVIER 2006 DIDACTIQUE DES TEXTES LITTERAIRES OU LA LITTERATURE COMME PRETEXTE A L’ENSEIGNEMENT DU F.L.E. A la mémoire du grand absent : feu Hadj Boudjellal GHELLAL. SOMMAIRE Avant-propos p 19 Introduction générale p 22 INTRODUCTION p 27 PREMIERE PARTIE : LIRE UN TEXTE p 30 CHAPITRE I : PROTOCOLE D’ENQUETE p38 CHAPITRE II: CRITERES EXTERNES PRESIDANT AU CHOIX DU TEXTE A EXPLOITER p 52 CHAPITRE III:CRITERES INTERNES ET ANALYSE DE TEXTES p 68 Conclusion p 124 DEUXIEME PARTIE : LIRE - ÉCRIRE p 127 CHAPITRE I : LE TEXTE LITTERAIRE : UN DOCUMENT p 133 D’OBSERVATION ET D’ANALYSE CHAPITRE II : MISE EN PLACE DES ACTIVITES D’ECRITURE p 187 CHAPITRE III : DE LA CONSIGNE A L’EVALUATION p 214 CHAPITRE IV : L’EVALUATION ET LA CORRECTION DES TEXTES p 221 CONCLUSION p 243 TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SEQUENCES DIDACTIQUES p 245 SEQUENCE 1 : JOUER AVEC LE LANGAGE POETIQUE p254 - Objectif de production : p 255 - Savoirs en jeu : p 255 SEQUENCE 2 : ECRIRE POUR FAIRE FAIRE p 287 • Objectif de production : p 288 • Objectifs et compétence : p 288 • Savoirs en jeu : p 288 SEQUENCE 3 : ECRIRE POUR RACONTER LE CONTE p 313 Objectifs et compétences : p 314 Conclusion p347 CONCLUSION GENERALE p 348 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES p 352 I - Bibliographie générale p 353 II - Ouvrages consultés p 356 ANNEXE : Questionnaire d’enquête destiné aux enseignants du cycle secondaire Avant-propos Il est très difficile de remercier ceux dont l’aide ou l’influence ont été déterminantes, cela supposerait que l’on ait tenu la liste à jour. Nous tenons cependant à exprimer ici notre reconnaissance à ceux qui ont permis à ce travail d’aboutir : - à Claudette ORIOL-BOYER qui a su me laisser avancer à mon allure, m’encourager quand il fallait, demeurer disponible et m’offrir sa compréhension attentive et amicale quand c’était nécessaire ; - à Fewzia SARI KARA MOSTEFA qui a su m’aider avec une qualité d’attention extraordinaire et une amitié qui ne l’est pas moins ; - à Anne Leclaire HALTE et Jean-François HALTE qui n’ont pas hésité à prendre sur leur sommeil pour relire cette thèse ; - aux chercheurs dont le travail a fondé le mien, à Charles BONN, Bruno GELAS, OUHIBI Bahia et Hadj MILIANI dont les encouragements comptèrent ; - à BOUCIF qui réalisa de multiples transferts entre ordinateurs peu compatibles, assura la mise en page de cette thèse, toujours avec une patience sans limite, joua l’interface entre mes attentes et les machines ; - à Khadidja Djenet GHELLAL dont les relectures furent les bienvenues. « Ecrire, c’est se faire aussitôt lecteur, lire, c’est se faire aussitôt écrivain. Commune à l’écrivain et au lecteur, la muse, en toute occurrence, c’est le centre du texte même, ce lieu obscur qui ne songe interminablement qu’à se déchiffrer.»(1) Introduction générale Aucun apprentissage n’est plus fondamental que celui de la maîtrise du langage et de la langue française. Par cette appellation « maîtrise du langage et de la langue française », que faut-il entendre ? C’est l’ensemble des activités qui conduit chaque apprenant, au fil des jours, à exprimer par oral ou par écrit ses émotions, sa pensée, ses rapports aux autres, à communiquer avec autrui de façon immédiate dans les conversations, les échanges, les forums de discussion, par Internet, de façon différée par la lecture ou l’écriture. Lire, écrire, parler : l’acquisition des compétences qui structurent cette trilogie est un long parcours, incessant ou qui ne cesse qu’avec la mort. Chaque jour, nous apprenons à parler mieux, à exprimer mieux ce que nous ressentons ou pensons. La découverte d’un mot nouveau, la révélation dans un livre ou un article de journal d’une information, la meilleure compréhension que nous avons d’un phénomène, la maîtrise d’une nouvelle règle grammaticale ou d’une tournure pertinente, la formulation plus juste d’une explication, plus précise d’un sentiment, plus nuancée d’une émotion constituent autant d’expériences quotidiennes dont nous n’avons pas toujours conscience. Ce que les enseignants devraient faire, c’est construire une progression réfléchie de cet infini apprentissage vers la maîtrise toujours renouvelée de la langue. Naguère, nous appelions cela le « français », dirions-nous. Oui, c’est cela, mais c’est plus encore. L’objectif est, à terme, d’amener les apprenants à maîtriser le plus possible de situations de communications, le plus grand nombre d’objets de lecture, l’infinie galaxie des types de discours : savoir lire des texte littéraires, des contes, des poèmes, des récits d’aventures, savoir écrire toutes sortes de discours, savoir déchiffrer et dominer plusieurs situations de communication pour expliquer à autrui, exprimer un point de vue, défendre une position, manifester une émotion, faire naître un sentiment. Toutes les disciplines mobilisent ces compétences, s’en nourrissent et les alimentent en même temps. Elles utilisent chacune un vocabulaire spécifique qui enrichit le fonds commun ; elles mettent en jeu des situations de communication orale et écrite que l’apprenant doit dominer : partout, il faut expliquer, justifier, dire ce que l’on comprend, tenter de dire où et pourquoi on ne comprend pas, demander une explication, chercher à parfaire une information. Mais cette interaction entre les disciplines serait d’une moindre efficacité si l’apprentissage de la langue française dans toutes ses composantes ne se construisait pas quotidiennement par la confrontation avec des textes à lire et à écrire ; par la mise en œuvre d’activités orales spécifiques et variées, par la découverte puis l’approfondissement des règles qui régissent la constitution même de cette langue : l’orthographe, la grammaire, la syntaxe des phrases, la cohérence des textes, les réseaux lexicaux… C’est cette nouvelle interaction, non plus entre les disciplines, mais entre les champs de la discipline désormais nommée : « Maîtrise du langage et de la langue française », que les enseignants devraient créer. Chaque séquence devrait être construite pour fonder l’acquisition de connaissances et de compétences multiples qui permettent, à terme, de mieux comprendre le fonctionnement de la langue, des objets qu’elle crée (textes, discours, communication) et de réinvestir dans des lectures, des écritures et des activités orales. Par-delà la multiplicité des compétences à construire et des connaissances à transmettre, chaque séquence s’efforce de mettre en œuvre un apprentissage cohérent ; c’est la raison pour laquelle les pédagogues devraient chercher des principes fédérateurs. Un thème ou un type de texte sert de lien à toutes les activités : la lettre, le poème, la description, le conte, l’image, etc. Ces liens ne sont pas gratuits : ils permettent à l’apprenant de nouer les fils entre les textes lus, d’aller de l’un à l’autre, guidé par l’enseignant ou de façon plus ludique et ainsi de fonder une culture. Les textes devraient être variés et empruntés à des champs disciplinaires divers. Notre travail se propose d'exposer les raisons et les modalités d'un apprentissage du français qui ne dissocie pas les usages ordinaire et artistique du langage. Son orientation est donc à la fois théorique et didactique. C'est la place de la littérature dans l'enseignement du FLE qui est, bien entendu, l'enjeu de notre recherche. Notre objectif est de développer chez l'apprenant des compétences à utiliser dans son enseignement de la lecture et de l'écriture, sa compréhension des textes de types narratif et poétique, de même que de types descriptif et dialogal, et du processus d'apprentissage retenus par le programme d'études de français au lycée. Aussi, lui permettre de se familiariser avec le matériel didactique disponible relatif à l'apprentissage de ces textes tout en exerçant un regard critique. L’apprenant devra donc être capable d’étudier des textes littéraires et le processus d’apprentissage retenus par le programme et d’analyser le matériel didactique destiné à l’apprentissage de ces textes. Dans cette perspective, plusieurs questions se posent à nous, questions qui se font écho : • Comment un apprenant pourrait-il comprendre des textes littéraires et écrire à partir de la littérature ? • Comment amener les apprenants à maîtriser le plus possible des situations de communication, le plus grand nombre d’objets de lecture, l’infinie galaxie des types de discours ? • Les enseignants devraient-ils manifester la prééminence des textes littéraires ? • Quels textes littéraires faudrait-il proposer ? • Quelle(s) approche(s) du texte littéraire faudrait-il adopter ? • Faut-il avoir une méthode ? • Comment permettre à l’apprenant de nouer les fils entre les textes, d’aller de l’un à l’autre, guidé par l’enseignant ? • Comment le choix varié de poèmes et de textes littéraires afficherait-il la volonté d’associer les uploads/Litterature/ these-didactique-de-textes-litteraires.pdf

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