Typographie : notions de base La typographie est omniprésente autour de nous :
Typographie : notions de base La typographie est omniprésente autour de nous : elle prend place sur chaque affiche, chaque enseigne, chaque emballage ou élément de signalétique, chaque écran d'ordinateur. Elle est sûrement, au même titre que la couleur, l'un des éléments graphiques les plus porteurs de sens. T outefois, avant de porter un regard plus approfondi sur la typographie, il est essentiel d’en comprendre la terminologie. La police de caractères Une police de caractère est un ensemble de lettres, chiffres, symboles, signes diacritiques et de ponctuations dérivés d’un seul et même style esthétique. Les familles de caractères Une famille de caractère représente toutes les variantes d’une police, c’est-à-dire toutes les graisses et les corps ainsi que les italiques. Le Times Roman ou le Garamond en sont quelques exemples. Nombre d’entre elles portent le nom de leur créateur ou de la publication dans laquelle elles font leur apparition. À la manière d’un outil de création graphique, les variantes qu’offre une famille de caractères permettent au maquettiste e composer un ensemble harmonieux et cohérent. Aussi par soucis de clarté et d’homogénéité, nombreux sont les maquettistes qui préfèrent se limiter à une ou deux familles de caractères et jouer sur leurs déclinaisons possibles pour structurer les différents composants textuels. Les variations de graisse Bien qu’aucune convention ne dicte réellement le choix du nom de chaque variante d’une famille de caractères, le nom des polices décrit souvent leurs spécificités. Les polices Heavy, Black ou Extra, par exemple, sont des polices plus grasses que les polices de caractères romains. Avec ou sans empattements On regroupe en général les polices en deux grandes catégories : les polices à empattements (dites « serif »), plus classiques, et les polices sans empattements (dites « sans serif »), ou bâtons, aux lignes épurées, considérées comme plus modernes. On appelle « empattements » les petites barres transversales, parfois à peine visibles, rajoutées à l’extrémité des caractères de certaines polices. Les empattements aident l’œil à reconnaître les caractères et le guident d’un bout à l’autre de la ligne. Ils facilitent donc la lecture. Les polices à empattement offrent ainsi une plus grande lisibilité que la police sans empattements. La force de corps Elle s’exprime en points typographiques. La mesure typographique de référence est le point Didot. Il équivaut à 0,3759 mm. Pour indiquer la taille d’un caractère, on indique son corps : il correspond à la hauteur maximale des lettres (hampes et jambages compris), plus un petit blanc au-dessus (talus de tête) et un autre en dessous (talus de pied), pour que les lignes de texte ne se touchent pas. Quand on parle d’un texte composé en corps 12, cela signifie qu’il est composé dans le corps dont la hauteur est de 12 points Didot. Anatomie de la lettre Le caractère typographique est un « objet » dessiné, construit. Le vocabulaire qui décrit les différentes parties de la lettre est très riche. Certains termes renvoient au corps humain, sans que l’on en ait l’explication. Aussi parle-t-on de l’anatomie de la lettre, cette dernière a un corps, certaines ont des jambages, en référence étymologique à la jambe, des empattements à la notion de pattes, un œil, une hauteur d’œil ou encore une ligne de pied. Aucune logique d’ensemble ne réunit ces différents termes, dont d’autres comme le fût ou le congé, ne renvoient pas au corps humain. Il apparaît simplement qu’à l’image de bien d’autres créations les termes ont été établis par des analogies dont l’histoire et l’origine, pour ce qui est du caractère typographique, est encore à constituer. Le corps T aille d’un caractère qui s’exprime en points. T echniquement c’est la hauteur de l’œil du caractère augmentée des espaces utiles du haut et du bas qui servent à l’interlignage. Il est exprimé généralement en points typographiques ou en dixièmes de millimètre. La hauteur d’œil L’œil est la partie imprimante de la lettre, celle, qui dans les lettres en relief au plomb est en contact avec le papier et encrée, laisse la trace du caractère sur le support. La hauteur d’œil, nommée également hauteur d’x, désigne la partie des caractères dont la hauteur est équivalente aux voyelles. De cette hauteur dépend la lisibilité d’un caractère, plus elle est importante, plus le texte sera lisible en particulier en petit corps. La ligne de pied Le pied est la partie la plus basse de la lettre descendante. La ligne de pied est la ligne imaginaire sur laquelle s’alignent les caractères : ces derniers sont comme posés sur cette ligne. La panse Plein des lettres rondes, comportant une contreforme fermée. La goutte Extrémité de certaines lettres (a, f, g) nommée ainsi par analogie formelle, selon les styles de lettres cette partie peut aussi être nommée bouton. Le jambage Partie médiane des divisions de pierre des fenêtres, constitue les montants des lettres n, m et renvoie étymologiquement à la jambe. Partie d’une lettre minuscule qui dépasse la hauteur d’x. Les jambages inférieurs descendent sous la ligne de pied, comme dans le « g ». uploads/Litterature/ typographie 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 01, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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