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Certains fichiers présents sur ce site sont soumis à copyright, ces fichiers sont signalés par le sigle du copyright © et par le logo de ce site. Pour ces fichier la license suivante doit obligatoirement s’appliqué : --- ATTENTION : CONSERVEZ CETTE LICENCE SI VOUS REDISTRIBUEZ UN FICHIER NUMERISEE PAR LA BNAM --- License BNAM Version 1, Février 2010 Copyright (C) 2010 Bibliothèque numérique alchimique du merveilleux http://bnam.fr/ alchimie@librairiedumerveilleux.org La base de textes de la Bibliothèque numérique alchimique du merveilleux (BNAM)est une oeuvre de compilation, elle peut être copiée, diffusée et modifiée dans les conditions suivantes : 1. Toute copie à des fins privées, à des fins d'illustration de l'enseignement ou de recherche scientifique est autorisée. 2. 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Ce copyright s'applique obligatoirement à toute amélioration par simple correction d'erreurs ou d'oublis mineurs (orthographe, phrase manquante, ...), c'est-à-dire ne correspondant pas à l'adjonction d'une autre variante connue du texte, qui devra donc comporter la présente notice. ----------------------- FIN DE LA LICENCE BNAM ---------------------------- HISTOIRE DE L'ALCHIMIE ========= XIVme SIECLE NICOLAS FLAMEL ; SA VIE ; SES FONDATIONS ; SES ŒUVRES Suivi DE LA REIMPRESSION DU LIVRE DES FIGURES HIEROGLYPHIQUES ET DE LA LETTRE DE DOM PERNETY A L'ABBE VILLAIN PAR ALBERT POISSON Transcription Alkaest pou la BNAM. http://www.bnam.fr PREFACE Lorsque après plusieurs années de recherches laborieuses, nous étions enfin parvenu à retrouver la clef de l'Alchimie, à pouvoir expliquer les obscurs traités des Lulle et des Bacon, à jeter quelque lumière sur cette science aujourd'hui discréditée parce que mal comprise, l'idée se présenta de suite à notre esprit d'exposer l'Alchimie, ses principes, son histoire, en une série cyclique d'ouvrages, traitant chacun de la philosophie hermétique selon quelqu'un de ses différents aspects. Un premier volume: Cinq traités d'alchimie, simple traduction, avait été lancé pour ainsi dire comme essai, le résultat obtenu nous a engagé à continuer la série commencée. Les cinq traités, traductions de quelques ouvrages de Roger Bacon, Arnauld de Villeneuve, Albert-le-Grand, Raymond Lulle et Paracelse, ne s'adressaient qu'aux initiés, capables de lire avec intérêt un traité d'alchimie dans le texte; pas de notes ni de commentaires qui pussent éclairer le profane, mais un glossaire de quelques pages, memento plutôt que dictionnaire. Ensuite parut le second volume: Théories et Symboles des alchimistes. C'était une exposition méthodique des théories hermétiques, depuis les Grecs jusqu'à nos jours, une explication raisonnée les Symboles alchimiques dont on trouve l'origine en Egypte, et qui prirent une grande extension lorsque l'alchimie s'acheminait vers son apogée, c'est-à-dire vers la fin du quinzième siècle. De ces deux ouvrages, l'un est l'énigme proposée aux chercheurs, aux occultistes, le second en est la solution. En attendant les autres traités sur la théorie alchimique, ce dernier volume suffisait pour donner l'intelligence de la plupart des hermétiques du moyen-âge et des temps modernes. D'autre part il nous a paru inutile de publier les divers traités de l'encyclopédie alchimique dans leur ordre absolu, nous avons préféré suivre les hasards de nos études. Dans l'histoire de l'Alchimie, deux philosophes nous ont paru mériter les honneurs d'une monographie, ce sont Paracelse et Nicolas Flamel, le premier à cause de l'importance de son œuvre, le second à cause du grand nombre de détails que nous avons sur sa vie. Enfin ce sont, avec peut-être Albert-le-Grand, les plus connus de tous les alchimistes. Et pour ne parler que de Nicolas Flamel, sa célébrité est tellement grande en France, qu'il n'y a peut-être pas un intellectuel qui ne connaisse sa légende. Sa maison, qui existait encore en notre siècle, a occupé plus d'une fois les archéologues; les romantiques, amoureux du moyen-âge, se sont plus d'une fois servi du nom de Flamel; mais tout ceci n'est rien en comparaison de la renommée de l'illustre adepte aux siècles passés et surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sa maison et ses diverses fondations étaient alors des buts de pèlerinage alchimique. Aucun disciple d'Hermès, français ou étranger, ne serait passé par Paris sans aller visiter la maison de la rue des Ecrivains et les deux arcades, couvertes de symboles, du cimetière des Innocents. C'est un fait, que Flamel fut après sa mort, considéré surtout en France comme un des plus grands maîtres de l'alchimie; ses ouvrages furent plus tard fort recherchés, surtout ceux qui n'existaient qu'à l'état de manuscrit; les copies en furent multipliées surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, preuve éclatante de la vogue dont Flamel jouissait auprès des hermétistes. Bien plus, cet adepte n'est-il pas le type du véritable alchimiste, travaillant sans cesse, jamais lassé, jamais rebuté, partageant son temps entre la prière, l'étude et le laboratoire, ne désirant la science que pour elle-même, puis parvenu au but, employant la richesse acquise en de bonnes œuvres, continuant pour lui-même à vivre sobrement. Quel autre alchimiste pouvait nous offrir une vie aussi bien remplie. D'autres, Sethon, Kelley, Bacon, nous offrent une existence plus mouvementée, plus dramatique, mais moins riche en documents psychologiques. Enfin ce n'étaient pas là les seules raisons qui nous ont déterminé à écrire la monographie de Flamel; tandis que les notices biographiques ont été multipliées pour Albert-le-Grand, Paracelse, Van Helmont, Raymond Lulle, Arnauld de Villeneuve, on n'avait sur Flamel que l'histoire de l'abbé Villain, riche en documents, mais mauvaise en ce sens qu'elle est terriblement partiale et que l'auteur s'efforce de démontrer une thèse préconçue: Flamel n'a jamais été alchimiste. Pour nous, au contraire, il s'est occupé d'alchimie; mais nous ne prétendons pas imposer notre opinion, nous donnerons nos raisons, et le lecteur jugera en dernier ressort. Tout fait si minime qu'il soit sera pesé et discuté avec la plus grande impartialité; nous aurons à combattre plusieurs objections, soit de l'abbé Villain soit d'écrivains postérieurs, nous le ferons en traitant autant que possible au propre point de vue de l'adversaire. Qu'il nous soit enfin permis de répondre à une objection qui pourrait se présenter: A quoi bon passer son temps à des études inutiles? Et d'abord nous répondrons qu'il n'y a pas d'études inutiles, d'un livre si mauvais qu'il soit, disait Lucien, il y a toujours quelque profit à tirer. De même une étude quelconque profite toujours et d'autre part nous ne voyons pas en quoi l'étude de l'alchimie est inutile. MM. Berthelot et Ruelle ont produit des travaux intéressants sur les origines de l'alchimie, et on les étonnerait peut-être en leur apprenant qu'ils ont perdu leur temps en des recherches inutiles. Quant à ceux qui pontifient: « L'alchimie? stupide! produit des siècles d'ignorance, à reléguer avec les autres vieilleries intitulées: Sciences occultes! » A ceux-là nous conseillerons de se tenir un peu au courant du mouvement scientifique actuel. Aux autres nous avions répondu par deux noms Berthelot et Ruelle, à ceux-là nous en opposerons une brillante pléiade, Crookes, Aksakoff, Richet, Papus, de Rochas, Barlet, nous en passons, la liste en serait trop longue. A ceux-là qui nous servent de vieilles objections et qui croient avoir anéanti quelqu'un en l'accusant d'occultisme, nous dirons: l'occulte n'existe pas, le miracle est impossible, mais ce qui existe, c'est notre ignorance actuelle de certaines lois, de certaines forces, ignorance qui nous laisse muets devant nombre de faits; tout phénomène est digne d'étude, tout fait historique bien avéré est digne de foi, reste si nous ne pouvons l'expliquer, d'étudier pour lui trouver une solution, et si notre science est forcée de laisser plus d'un fait sans explication, le doute seul nous est permis et non la négation. Il est presque banal de répondre encore que ce qui nous étonne semblera naturel à nos successeurs, que le phonographe eut stupéfié Pascal ou l'abbé Nollet, alors que son fonctionnement nous paraît très simple et que sa théorie nous est familière. La banalité facile de cette réponse ne démontre-t-elle uploads/Litterature/ vieflamel-pdf.pdf

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