Romantisme (1878) : Système, école littéraire des écrivains romantiques. Romant
Romantisme (1878) : Système, école littéraire des écrivains romantiques. Romantisme (1935) : Doctrine artistique et littéraire des romantiques. La Préface de Cromwell a été le manifeste du romantisme. Il se dit aussi de Certaines manières de sentir et de s’exprimer propres aux romantiques. Romantisme (actuelle) : Mouvement littéraire, artistique et philosophique européen de la fin du xviiie siècle et de la première moitié du xixe siècle qui, réagissant contre l’idéal esthétique et les règles du classicisme, et contre la raison universaliste des Lumières, privilégia l’imagination et la sensibilité dans la création et prit des formes d’expression très diverses selon les pays et les disciplines. Le romantisme a redécouvert le Moyen Âge et les civilisations celtiques et nordiques. En réhabilitant le passé national, le romantisme a éveillé les mouvements nationaux du milieu du xixe siècle. En 1830, la bataille d’Hernani opposa les tenants du classicisme et ceux du romantisme. Réalisme (1878) : Il se dit aussi, en termes d’Art et de Littérature, d’Une reproduction minutieuse et servile des choses. Réalisme (1935) : Doctrine platonicienne, diversement interprétée et modifiée au moyen âge et dans les temps modernes, selon laquelle les idées sont des êtres réels, dont les êtres individuels et sensibles ne sont que le reflet et l’image. En termes d’Esthétique, il désigne une Doctrine d’après laquelle l’art ne doit pas chercher à idéaliser le réel, mais seulement à le reproduire exactement. En cette acception, il s’oppose à des mots tels qu’Idéalisme, Romantisme, Impressionnisme, etc., qui désignent des doctrines ou des écoles de tendance contraire. Réalisme (actuelle) : Dans le domaine littéraire et artistique, notion, apparue au xixe siècle, réunissant sous une même appellation des œuvres qui, en réaction contre le romantisme, ont cherché à représenter tous les aspects du réel. 1830 : 14 juin = début de l'expédition d'Alger. Trente-huit mille hommes conduits par le général de Bourmont, ministre de la guerre 25 juillet = après la victoire de l'opposition aux élections (23 juin-19 juillet) Charles X utilise l'article 14 de la Charte et signe les quatre ordonnances de Saint-Cloud qui restreignent la liberté de la presse, modifient la loi électorale, dissolvent la chambre des députés et convoquent les collèges électoraux pour le mois de septembre, et procèdent à des nominations de conseillers d'État. 27 - 29 juillet = Les Trois Glorieuses 2 août = Charles X abdique et Louis-Philippe reprend le pouvoir. 14 août = la nouvelle Charte est promulguée. Le suffrage censitaire est étendu. STENDHAL Stendhal est né le 23 janvier 1783, à Grenoble, dans une famille bourgeoise et royaliste. Il a voulu vivre une vie de rêverie où il se serait lancé à la "chasse au bonheur", aux arts et à l'amour mais, suite à de nombreux problèmes familiaux, il entama une carrière militaire à l'âge de 16 ans, en participant à la campagne d'Italie dans l'armée Napoléonienne et, par la suite, est nommé sous–lieutenant. Au moment de la chute de l'Empire, resté en Italie, il se consacre à ses passions, à l'age de 44 ans, ainsi, il publie des critiques musicales sous le pseudonyme de Stendhal, il écrit, aussi, de nombreux romans qui ne lui permet d'obtenir une grande notoriété hormis Le Rouge et le Noir, qui a été écrit à la suite de la Révolution de Juillet (1830), La Chartreuse de Parme, qui a suscité l'admiration de Balzac, et,enfin, Lucien Leuwen, qu'il n'a malheureusement pas fini d'écrire. Il fréquente les salons et a la possibilité de poursuivre « sa chasse au bonheur ». La plupart de ses romans s'inspirent d'événements authentiques. Réaliste, il est soucieux de vérité. Stendhal voyage plusieurs fois en Italie, pays dont il apprécie les monuments, la musique (l'opéra) et la culture. Il séjourne notamment à Milan, à Rome et à Naples. En 1831, il est nommé consul de France dans la ville italienne de Civitavecchia. Mais ce titre le plonge dans un profond ennuis et, alors qu'au début de ses fonctions il n'avait pas le temps d'écrire, se remis à écrire beaucoup plus qu'avant et commença des autobiographie, des romans, rédigea des critique musicales et d’œuvre. Il meurt à Paris le 23 mars 1842, à la suite d'une crise d'apoplexie. AFFAIRE BERHET Antoine Berthet est le dernier fils du forgeron de Brangues, situé dans l'Isère. Il est d'origine modeste mais doué d'une très grande intelligence. Très tôt, Antoine se rend compte qu'il n'est pas doué pour les travaux manuels, et il préfère se réfugier dans les livres. Sa culture, il la fortifie chez le curé du village qui lui fait découvrir de nouvelles choses et l'initie au Latin. Il entre, quelques mois plus tard, au petit séminaire de Grenoble. La vie ecclésiastique lui ne convient guère et il est écarté pour son manque d'intérêt pour le religieux. Dès lors, il entre dans une famille de grande renommée, les Michoud de la Tour, bourgeois de Brangues. Monsieur Michoud est le maire de la commune. Selon des rumeurs, Antoine et Jeanne Michoud auraient eu une liaison amoureuse. Découvert, il est renvoyé. Il entre dès lors au service en qualité de domestique du comte de Cordon, un noble savoyard. Il avait séduit la fille du comte et avait réussi à faire bonne impression devant le comte. Telle n'est pas sa surprise lorsqu'il est renvoyé du château de la Barre. Pourquoi a-t-il été renvoyé ? Il pense rapidement que sa bienfaitrice, Jeanne Michoud a envoyé une lettre au comte dénonçant les agissements d'Antoine dans le but de se venger. Antoine rentre dans une colère terrible. Il n'a qu'une seule idée : se venger. Le dimanche 22 juillet 1827, pendant la célébration de la grand-messe, Antoine Berthet rentre à grand bruit dans l'église paroissiale. Il cherche du regard sa victime puis tire. Dans l'Église c'est l'affolement. Les cris accompagnent la chute de son banc de madame Michoud. Le jeune Antoine tourne son pistolet contre lui et tire. Les deux protagonistes de cette affaire vont être sauvés de la mort. Le suicide d'Antoine a échoué. Il va être arrêté et incarcéré à Bourgain. Lors du procès, l'accusation souligne le caractère odieux du personnage : son ambition dévorante, le projet d'assassinat envers une femme lors de l'office. La sentence est dure. Il est condamné à mort. Il sera guillotiné le 23 février 1828, place Grenette à Grenoble. Stendhal a toujours eu une passion pour les histoires criminelles et il s'intéressa à cette histoire car pour lui Berthet avait toutes les caractéristiques pour former un grand caractère : jeune, pauvre, instruit, ambitieux. Qui eut cru que ce fils de forgeron deviendrait à titre posthume, à travers Julien Sorel, l'un des grands personnages de la littérature française. uploads/Litterature/ xixe-siecle.pdf
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- Publié le Aoû 15, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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