ÉCHEC SCOLAIRE COLLECTION LE FABERT Collections chez le même éditeur Chant du r
ÉCHEC SCOLAIRE COLLECTION LE FABERT Collections chez le même éditeur Chant du regard Droits de l’enfant Éducation et sciences Je veux mon histoire Janusz Korczak L’école autrement Les cahiers de l’architecture scolaire Ma vie en marche Pédagogues du monde entier Penser le monde de l’enfant Profs en liberté Psychothérapies créatives Quand les parents s’en mêlent Roman Temps d’Arrêt / Lectures Pour en savoir plus www.fabert.com Éditions Fabert 107 rue de l’Université – 75007 Paris – France Tél. 33 (0)1 47 05 32 68 – Fax 33 (0)1 47 05 05 61 Email : editions@fabert.com Catherine Sanson-Stern ÉCHEC SCOLAIRE DES SOLUTIONS POUR SE RÉCONCILIER AVEC L’ÉCOLE Dans la même collection : Écoles différentes – Des pédagogies pour grandir et apprendre autrement Scolarité en internat – Un élan pour les enfants, un second souffle pour les parents Suivi de rédaction : Caroline Proust Design éditorial : Nickolas Buckner / www.the4ns.com Mise en pages : Atlant’Communication Création Epub : Numerise.fr Diffusion / Distribution :Volumen Comptoirs de vente Éditions Fabert (ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h) 20 rue Fabert, 75007 Paris. Tél. : 33 (0)1 47 05 32 68 – Fax : 33 (0)1 47 05 05 61 15 rue des Capucins, 69001 Lyon. Tél. : 33 (0)4 37 28 96 17 – Fax : 33 (0)4 37 28 59 47 47 rue Félibien, 44000 Nantes. Tél. : 33 (0)2 40 48 95 88 – Fax : 33 (0)2 51 82 05 34 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement des auteurs, ou de leurs ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 400). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. © Éditions Fabert, Paris, juin 2011. ISBN : 978-2-84922-226-3 Présentation de la collection Cette série de guides thématiques, faciles et agréables à lire, s’adresse à tous les parents qui, confrontés à une école publique ne répondant plus à leurs attentes, ou bien simplement en recherche d’une structure éducative particulière pour leur enfant, souhaitent se tourner vers le privé. Qu’il s’agisse d’école bilingue ou à pédagogie particulière, d’école accueillant les enfants dyslexiques ou en difficulté, d’école privée hors contrat ou d’internat…, chaque ouvrage a pour but d’apporter des pistes de réflexion et des réponses à toutes les questions que les parents peuvent se poser, tant sur le plan idéologique que matériel. Les différents types d’établissements sont présentés de manière simple et concise, par le biais de textes tour à tour informatifs, descriptifs ou explicatifs. Des témoignages ou questions de parents, des réponses émanant de professionnels de divers horizons et, enfin, des conseils d’ordre pratique viennent illustrer et compléter les propos de l’auteur. En fin de volume, un annuaire liste l’ensemble des établissements privés concernés que l’on peut trouver en Ile-de-France et en province. INTRODUCTION Tous les parents veulent que leurs enfants réussissent. Qu’ils réussissent leur vie, soient heureux et bien dans leur peau. L’école, lieu de socialisation et d’apprentissage, permet de se réjouir des premiers succès ou de s’inquiéter des premières difficultés. Le spectre de l’échec scolaire plane dès le début du primaire : 80 % des élèves ayant « raté » leur CP connaîtront des difficultés dans leur scolarité ultérieure. L’échec scolaire fait craindre un échec tout court : s’il ne réussit pas à l’école, il ne trouvera pas un bon emploi… La moitié des élèves qui sortent sans qualification du système scolaire ont en effet redoublé le CP ou le CE1. Souvent, ces problèmes provoquent une forte angoisse chez les parents, également parce que cela leur rappelle les épreuves qu’ils ont eux-mêmes traversées à l’école. Parfois, l’échec touche un enfant alors que son aîné, frère ou sœur, n’a pas eu de soucis, ou que jusqu’à présent, tout allait bien. Ses résultats chutent sans qu’on en comprenne la cause. Or l’échec scolaire n’est pas une fatalité. Chaque jeune peut rencontrer des difficultés passagères sans qu’il faille s’en inquiéter outre mesure et lui « mettre la pression ». Cependant, il est important d’être attentif pour ne pas passer à côté de pathologies réelles, durables, susceptibles d’engendrer des souffrances, induire une démotivation, voire une phobie de l’école. Combien d’élèves ont été traités de cancres, de fainéants ou de bons à rien, punis alors qu’ils souffraient d’authentiques troubles les empêchant d’apprendre ? Les enseignants sont en première ligne pour déceler d’éventuels problèmes chez leurs élèves. Sans s’affoler, écouter leur message d’alerte et le prendre en compte est le meilleur moyen d’aider votre fils ou votre fille à passer le cap. Aller voir un professionnel pour un diagnostic sur l’origine et la gravité de ces troubles n’engage à rien. Il vous dira peut-être que ce n’est pas grave et que cela passera tout seul. S’il le juge nécessaire, il pourra aussi vous orienter vers une prise en charge qui, si elle est démarrée de manière précoce par des professionnels compétents, est le gage d’une réussite future. Le rôle des parents est capital. À la maison, ils peuvent aider leur enfant en le soutenant, en le sécurisant, en faisant des efforts pour comprendre ses ennuis, en dialoguant avec ses enseignants, en l’emmenant voir des professionnels qui pourront l’accompagner pour sortir de l’impasse. Plus que les autres, ce jeune doit sentir qu’il est aimé et compris, et surtout pas rejeté. C’est la condition pour qu’il puisse dépasser les obstacles des apprentissages. C’est un véritable investissement de temps et d’argent. Certaines prises en charge paramédicales ne sont pas ou mal remboursées. Choisir un établissement privé peut donner à l’élève un contexte plus favorable, avec des effectifs plus limités, un accueil spécifi que pour certains types de troubles des apprentissages, mais est plus coûteux, même si le privé sous contrat adapte souvent ses tarifs en fonction de la feuille d’imposition des parents. Finalement, pour sortir ou éviter d’entrer dans l’échec scolaire, il est important de permettre à chacun de trouver le chemin qui lui convient le mieux, de l’aider à atteindre son équilibre avec un maximum de « décrispation » du cursus scolaire. C’est ce à quoi vise cet ouvrage. QUE SE PASSE-T-IL ? IDENTIFIER LE TROUBLE ET LA CAUSE LES TROUBLES DU LANGAGE Les troubles du langage oral sont relativement fréquents puisqu’ils touchent 5% des enfants de cinq ans. Ils peuvent avoir de nombreuses origines comme une perte auditive (liée à une prématurité ou à des otites à répétition, par exemple), des difficultés relationnelles ou être plus spécifiques aux troubles du langage oral. Certains de ces troubles sont bénins et se guérissent très bien, d’autres sont plus profonds et nécessitent une prise en charge au long cours. Présentation des différents troubles Les défauts de prononciation Jean a du mal à prononcer certains sons comme les « s », les « ch », les « z » ou le « j ». Il zozote. Ce trouble bénin n’a pas de conséquences sur la suite de l’apprentissage du langage oral ou écrit, mais, sans rééducation adéquate, il peut persister et entraîner un complexe à l’adolescence. Ces troubles de l’articulation peuvent être liés à un problème physique au niveau du voile du palais ou de la langue (qui peut être dû à la succion de la tétine ou du pouce), une difficulté à trouver la prononciation correcte du son ou encore à identifier ce son. Le bégaiement Zoé répète fréquemment les syllabes. Elle bloque sur un mot et allonge démesurément certains sons avant de prononcer une phrase. Elle bégaie, comme 5% des enfants, surtout de sexe masculin (une fille pour trois garçons). Le bégaiement peut apparaître très tôt, dès deux ans et demi, le plus souvent vers trois ou quatre ans, mais parfois plus tardivement, en CP ou même jusqu’en CM1-CM2. L’apparition peut être brutale ou progressive. Dans trois cas sur quatre, le bégaiement disparaîtra totalement. Mais s’il subsiste, il peut devenir une gêne importante, entraîner des moqueries des camarades, un agacement des adultes et donc induire une perte de confiance en soi. Raison de plus pour ne pas passer à côté d’un besoin de prise en charge orthophonique ! Le retard de parole À quatre ans, Thomas parle encore « bébé », inverse les sons ou les syllabes (remplaçant éléphant par éphélant), supprime des phonèmes ou des syllabes (transformant parti en pati), déplace des sons dans le mot (disant bourette au lieu de brouette) ou les substitue (dragon devenant gragon)… Il souffre sans doute d’un « retard de parole ». Ce qui était normal en petite section de maternelle, dans le cadre de l’apprentissage de la parole, devient plus gênant à l’arrivée en moyenne et grande section. Il faut donc réagir. À l’origine des retards de parole, on trouve souvent un excès de protection par l’entourage familial, favorisant des attitudes régressives (persistance de pratiques de succion, d’une alimentation lactée…). On trouve aussi un déficit de perception auditive (l’enfant a du mal à différencier certains sons), des difficultés motrices, des problèmes de mémorisation auditive, un mauvais repérage dans l’espace et le temps, uploads/Litterature/echec-scolaire-des-solutions-pour-se-reconcilier-avec-l-x27-ecole-catherine-sanson-stern-2011.pdf
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- Publié le Dec 30, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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