UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LA DOCTRINE DE LA SCIENCE DE FICHTE: LE DÉPASSE
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LA DOCTRINE DE LA SCIENCE DE FICHTE: LE DÉPASSEMENT DE LA DICHOTOMIE DU SUJET ET DE L'OBJET MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN PHILOSOPHIE PAR FRANCIS PROULX FÉVRIER 2011 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 - Rév.ü1-20ü6). Cette autorisation stipule que «conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication .de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf ententè contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.» C'est par la terre [qui est en nous] que nous connaissons la terre, par l'eau que nous connaissons l'eau, [. ..} par le feu, le feu EMPÉDOCLE REMERCIEMENTS Je tiens à remercier infiniment ma mère Suzanne Houle et mon père Pierre Proulx pour le soutien indéfectible qu'ils ont manifesté à mon égard tout au long de l'avancée de mon projet de maîtrise. Je tiens aussi à remercier avec distinction mon directeur de recherche Denis Fisette pour le bel espace de liberté qu'il a su m'offrir avec confiance pendant la rédaction de mon mémoire. TABLE DES MATIÈRES LISTE DES FIGURES viii LISTE DES TABLEAUX ix RÉSUMÉ x INTRODUCTION 1 CHAPITRE 1 LA THÉORIE DES PRINCIPES DANS LA DOCTRINE DE LA SCIENCE 15 1.1 Le premier principe: la thèse 17 1.1.1 Le principe logique d'identité 17 1.1.2 Une forme et une matière absolument inconditionnées 19 1.1.3 Le Moi absolu 21 1.1.4 Le Moi comme sujet-objet... 23 1.1.5 L'intuition intellectuelle: la conscience de soi 26 1.2 Le deuxième principe: l'antithèse 33 1.2.1 Le principe logique de non-contradiction 33 v 1.2.2 Une forme absolument inconditionnée et une matière conditionnée 35 1.2.3 Le Non-Moi 35 1.3 Le troisième principe: la synthèse 37 1.3.1 Le principe logique de raison 37 1.3.2 La contradiction entre le Moi et le Non-Moi 38 1.3.3 La Synthèse primitive: synthétisation du Moi et du Non-Moi limités 39 CHAPITRE II LA THÉORIE DE LA REPRÉSENTATION DANS LA PARTIE THÉORIQUE DE LA DOCTRINE DE LA SCIENCE 43 2.1 Les catégories de la détermination (limitation) .45 2.1.1 La synthèse de détermination réciproque: la catégorie de détermination réciproque 45 2.1.2 La synthèse de causalité: la catégorie de cause 49 2.1.3 La synthèse de substantialité: la catégorie de substance 53 2.1.3.1 La passivité comme moindre activité limitée 53 2.1.3.2 L'inhérence de l'accident à la substance 58 2.2 L'activité infinie et finie du Moi: l'expansion, le choc, la réflexion et la réaction de l'activité du Moi 61 2.2.1 L'expansion de l'activité du Moi 61 vi 2.2.2 Le choc de l'activité du Moi 62 2.2.3 La réflexion de l'activité du Moi 63 2.2.4 La réaction de J'activité du Moi 83 CHAPITRE III LA THÉORIE DE L'EFFORT DANS LA PARTIE PRATIQUE DE LA DOCTRINE DE LA SCIENCE 88 3.1 La contradiction (opposition) entre le Moi fini et le Moi absolu 89 3.1.1 L'indépendance du Moi vis-à-vis du Non-Moi 91 3.1.2 La causalité du Moi vis-à-vis du Non-Moi 92 3.2 La synthèse pratique 95 3.2.1 Le Moi absolu comme Idéal du Moi fini 95 3.2.2 Le Moi pratique comme synthèse entre le Moi fini et infini 99 3.2.3 L'effort du Moi pratique opposé au contre-effort du Non-Moi 100 3.3 L'impossible Idéal du Moi absolu pour le Moi fini J05 3.3.1 Le devoir du Moi absolu pour le Moi fini 108 3.3.2 Le dépassement à l'infini des limites du Moi \09 3.3.3 Le Non-Moi comme chose en soi et chose pour soi 112 vii CONCLUSION 117 APPENDICE A TABLEAUX RÉSUMANT LA PHILOSOPHIE DE LA REPRÉSENTATION KANTIENNE ET LES PRINCIPES DOCTRlNAUX FICHTÉENS 130 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 133 LISTE DES FIGURES Figure Page 1.1 Le Moi fini, le Non-Moi et le Moi absolu 40 2.1 La synthèse de détermination réciproque entre le Moi fini et le Non-Moi 46 2.2 La catégorie de détermination 49 2.3 La synthèse de causalité entre le Moi fini et le Non-Moi 52 2.4 La synthèse de substantialité entre le Moi absolu (substance) et le Moi fini (accident) 57 2.5 L'expansion, le choc, la réflexion et la réaction de ('activité infinie du Moi 61 2.6 Le choc du Moi contre le Non-Moi 68 3.1 L'effort du Moi pratique opposé au contre-effort du Non-Moi 104 C.l Alternative conceptuelle à la solution fichtéenne au dépassement de la dichotomie sujet-objet 120 LISTE DES TABLEAUX 2.1 Détermination réciproque du Moi et du Non-Moi 47 A.1 La structure de l'expérience chez Kant.. 130 A.2 Les trois principes de la Doctrine de la science de Fichte 13 1 AJ L'expression des trois principes de la Doctrine de la science de Fichte 132 RÉSUMÉ Le présent mémoire cherche à exposer la solution (qui est ici désignée comme idéalisme pratique ou transcendantal) que le philosophe allemand Johann Gottlieb Fichte proposa, dans le contexte de sa Doctrine de la science de 1794 et 1795 et de sa Doctrine de la science nova methodo de 1796 à 1799, au problème, traditionnel dans l'histoire de la philosophie, du dépassement de la dichotomie de l'objet et du sujet et, par voie de conséquence, à celui du dépassement du dualisme du réalisme et de l'idéalisme. Ce n'est qu'après avoir bien pris soin de développer (à l'intérieur d'un premier chapitre) les trois principes fondamentaux de cette doctrine, ainsi que leur articulation au sein d'une philosophie théorique (à l'intérieur d'un deuxième chapitre) et d'une philosophie pratique (à l'intérieur d'un troisième chapitre) que la solution fichtéenne à cette question est éclairée. Une telle réponse, qui s'exprime en termes d'identité de l'objet et du sujet, fait intervenir un Sujet absolu (Moi absolu), puisque cette identité sujet-objet n'est chez Fichte rien d'autre que ce Sujet absolu. Tandis qu'on montre (dans le deuxième chapitre) que la doctrine théorique de Fichte permet de rendre compte de la mise en finitude de l'infinitude du Sujet absolu (à travers l'entrée du sujet fini (Moi fini) dans une opposition dichotomique avec l'objet (Non Moi) suite à un choc), on montre ensuite (dans le troisième et dernier chapitre) que la doctrine pratique de Fichte permet aussi, à l'inverse, de rendre compte de la mise en infinitude de la finitude du sujet fini à travers la sortie de son opposition dichotomique avec l'objet grâce à un effort vers une identification de l'objet (qui lui est bien sûr opposé) avec lui même et, à pl us forte raison, grâce à un effort vers une mise en identité de lui (en tant que sujet fini) avec lui-même (en tant que Sujet absolu). MOTS CLÉS. Sujet/Objet; Idéalisme/Réalisme; Métaphysique; Philosophie allemande. INTRODUCTlON L'histoire de la philosophie occidentale nous enseigne, parmi bien d'autres choses, que la métaphysique s'est entre autres, mais non pas exclusivement, déployée tout au long de son développement suivant le tracé de deux grandes doctrines (systèmes) fondamentalement opposées l'une à l'autre: le réalisme et l'idéalisme. Ces deux systèmes se distinguent entre eux de par la réponse qu'ils ont conférée au problème ontologique de l'existence du monde extérieur': est-ce qu'existe un monde d'objets extérieurs et indépendants du sujet?, ou encore est-ce que des objets extérieurs et indépendants du sujet existent ou bien n'y a t-il pas plutôt que le sujet seul qui existe avec ses représentations? Cette question, qui cherche à connaitre s'il n'y aurait pas un monde d'objets qui existent indépendamment à l'extérieur de la subjectivité (en dehors des représentations (ex.: pensées, idées, perceptions) qui se trouvent dans le sujet (ex.: moi, esprit, conscience)) ou bien si ce monde d'objets ne se bornait pas plutôt simplement aux représentations subjectives d'un sujet quelconque, reçoit deux réponses totalement différentes selon que l'on convoque Je réalisme ou l'idéalisme. Au niveau ontologique, l'un, le réalisme, soutient que des objets (ex.: choses, êtres, corps) extérieurs (au sujet) existent objectivement tandis que l'autre, l'idéalisme, défend, dans la mesure où le subjectif seul existerait, qu'il n'y a rien de plus dans l'existence que cette subjectivité qui est intérieure au sujet. Voyons tout de même en abrégé avec un peu plus de détails, à travers une brève description de ces deux ontologies, ce qu'il en retourne de chacune d'entre elles. Premièrement, suivant le réalisme, les objets doivent, de manière objective, exister indépendamment (à l'extérieur) du sujet et de ses représentations subjectives; et non pas subjectivement dans une dépendance à l'intérieur de lui et de ses représentations. Ici, les objets du monde extérieur auraient une existence indépendante des représentations uploads/Litterature/le-depassement-de-la-dichotomie-du-sujet-et-de-l-x27-objet.pdf
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- Publié le Jan 08, 2023
- Catégorie Literature / Litté...
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