Copyright © 2017 by Erin Watt Ce livre est une fiction. Toute référence à des é

Copyright © 2017 by Erin Watt Ce livre est une fiction. Toute référence à des évènements historiques, des personnages ou des lieux réels serait utilisée de façon fictive. Les autres noms, personnages, lieux et évènements sont issus de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant existé serait totalement fortuite. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme. © 2018, Hugo Roman Département de Hugo Publishing 34-36, rue La Pérouse75116 - Paris www.hugoetcie.fr Collection New Romance ® dirigée par Hugues de Saint Vincent Ouvrage dirigé par Bénita Rolland Traduit par Caroline de Hugo Conception couverture : Stéphanie Aguado Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. À toutes celles qui réclamaient le retour d’Easton Royal. Ce livre est pour vous. SOMMAIRE Titre Copyright Dédicace Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Restez connectées CHAPITRE 1 – Rappelez-vous que, quelle que soit la fonction que vous choisissez, la somme des différences est contrôlée par la première et la dernière fonction, conclut madame Mann, juste avant que la cloche sonne la fin du cours. C’est le dernier de la journée. Tout le monde commence à ramasser ses affaires. Tout le monde, sauf moi. Je m’étire sur ma chaise et je tapote le rebord de mon manuel avec mon stylo en dissimulant un sourire. J’observe la nouvelle prof qui tente désespérément de retenir l’attention de ses élèves. Elle est mignonne quand elle est énervée. – Exercices 1A et 1B pour demain ! lance-t-elle. Mais plus personne ne l’écoute. Ils courent tous vers la sortie. – Tu viens, Easton ? Ella Harper s’arrête devant ma table, ses yeux bleus plongent dans les miens. Elle a l’air plus mince ces derniers temps. Je pense qu’elle a perdu l’appétit quand mon frère est parti. Bon, ce n’est pas comme si Reed l’avait quittée. Mon grand frangin est toujours complètement dingue d’Ella, notre demi-sœur en quelque sorte. S’il ne l’aimait pas, il aurait choisi d’aller dans une fac prestigieuse, loin, loin de Bayview. Au lieu de ça, il s’est inscrit à State, qui est assez proche pour qu’ils puissent se voir tous les week-ends. – Naan, j’ai une question à poser à la prof. Madame Mann m’a entendu, ses épaules menues se crispent. Même Ella l’a remarqué. – East… Et elle se tait, mais ses lèvres ravissantes font la moue. Je l’imagine bien en train de me faire la leçon. Ça ne fait qu’une semaine que nous sommes rentrés en classe et j’en ai déjà par-dessus la tête. Qu’est-ce que je peux bien faire, à part déconner ? Je n’ai aucun besoin d’étudier. Je me fiche du football. Mon père m’a interdit de voler. À cette allure, jamais je n’obtiendrai ma licence de pilotage. Si Ella ne me lâche pas la grappe, je risque même d’oublier que c’est la petite copine de mon frère et de tenter de la séduire, juste pour le fun. – On se retrouve à la maison, dis-je à Ella d’une voix ferme. Madame Mann flirte avec moi sans relâche depuis le jour de la rentrée et, après une semaine d’échanges de regards enflammés, j’ai décidé de foncer. C’est mal, bien sûr, mais c’est ce qui rend la chose excitante. Il est rare qu’Astor Park engage des profs femmes, jeunes et attirantes. L’administration sait pertinemment qu’il y a trop de jeunes garçons riches qui s’ennuient et qui cherchent un nouveau challenge. Le directeur, monsieur Beringer, a dû couvrir plus d’une relation élève-enseignant, et je ne parle pas seulement de rumeurs vu qu’une de ces relations « inopportunes » me concernait. Si on considère comme une relation le fait de baiser avec ma prof de nutrition derrière le gymnase. Moi pas. – J’en ai rien à foutre que tu restes, mais tu serais plus à l’aise dans le couloir, je suggère à Ella qui rechigne toujours à sortir. Elle me jette un regard cinglant. Il faut dire que peu de choses lui échappent. Elle a grandi dans des endroits glauques et elle connaît la chanson. Ou alors elle sait à quel point je suis pervers. – Je ne sais pas après quoi tu cours, mais je doute que tu le trouves sous les jupes de madame Mann, murmure-t-elle. – Comment le savoir avant d’y avoir jeté un coup d’œil ? je lui réponds d’un air malicieux. Elle abandonne en soupirant. – Faites gaffe, m’avertit-elle assez fort pour que madame Mann l’entende. La prof rougit et fixe le plancher pendant qu’Ella sort de la salle. Je refrène mon irritation. Pourquoi ce jugement ? J’essaie de vivre le mieux possible, et tant que je ne blesse personne, où est le mal ? J’ai dix- huit ans. Madame Mann est une adulte. Et qu’est-ce que j’y peux si son boulot, en ce moment, c’est d’être « professeur » ? Après le départ d’Ella, le silence s’installe entre nous. Madame Mann joue avec sa jupe bleu pâle. Bon, merde. Elle hésite. Je suis légèrement déçu, mais tout va bien. Je ne suis pas du genre à sauter sur toutes les filles que je rencontre, principalement parce qu’il y en a trop. Si une fille n’est pas intéressée, je passe à la suivante. Je me penche pour attraper mon sac à dos quand une paire de jolis talons se pointe dans mon champ de vision. – Vous aviez une question, Monsieur Royal ? me demande doucement madame Mann. Je lève lentement les yeux en détaillant ses longues jambes, la courbe de ses hanches, le creux de sa taille, là où sa blouse blanche impeccable est glissée dans sa jupe toute simple. Sa poitrine se soulève pendant mon examen et son pouls bat sauvagement dans son cou. – Ouais. Avez-vous une solution à mon problème scolaire ? Je pose une main sur sa hanche. Elle respire avec difficulté. Je glisse un doigt le long de la ceinture de sa jupe. – J’ai beaucoup de mal à me concentrer. Elle prend une profonde inspiration. – Vraiment ? – Mmm-hmmm. Je crois que c’est parce que chaque fois que je vous regarde, j’ai comme l’impression que vous aussi, vous avez du mal à vous concentrer. J’ajoute avec un petit sourire : – Peut-être parce que vous fantasmez que vous vous faites renverser sur votre bureau sous le regard de tous les élèves de la classe de maths ? Madame Mann déglutit avec peine. – Monsieur Royal, je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi vous faites référence. Ôtez votre main de ma taille, je vous prie. – Bien sûr. Je fais glisser ma main plus bas, jusqu’à atteindre l’ourlet de sa jupe. – C’est mieux ici ? Parce que je peux m’arrêter complètement. Nos regards plongent l’un dans l’autre. C’est votre dernière chance, Madame Mann. Nous sommes parfaitement conscients que je suis en train de bousiller sa jupe et peut-être aussi sa réputation, mais elle reste muette. Quand elle finit par parler, c’est d’une voix rauque : – C’est bon, Monsieur Royal. Je pense que vous allez pouvoir constater que la solution de votre problème de concentration est entre vos mains. Je glisse mes mains sous sa jupe en lui offrant un sourire insolent. – J’essaie d’éliminer les fonctions qui posent problème. Elle ferme les yeux en signe de reddition. – Vous ne devriez pas faire ça, s’étrangle-t-elle. – Je sais. C’est pour ça que c’est tellement bon. Ses cuisses se serrent sous mes mains. La grivoiserie de la scène, vu que nous pouvons être surpris à tout moment et qu’elle est vraiment la dernière personne que je devrais toucher, rend tout ce truc mille fois plus torride. Ses mains agrippent mes épaules. Ses doigts s’enfoncent dans le blazer de mon uniforme scolaire Tom Ford à deux mille dollars, lorsqu’elle tente de garder l’équilibre. Mes doigts à moi bougent comme par magie. Des petits bruits sourds emplissent la salle de classe déserte, jusqu’à ce qu’on n’entende plus que sa respiration haletante. Avec un soupir de satisfaction, madame Mann recule en lissant sa jupe froissée, avant de se mettre à genoux. – À ton tour, chuchote-t-elle. J’allonge mes jambes et je me penche en arrière. Cette classe de maths est décidément le meilleur cours que j’ai jamais eu à Astor. Quand elle a terminé sa petite gâterie, elle esquisse un sourire hésitant. Ses cheveux caressent le haut de mes cuisses, elle se penche en avant et murmure : – Tu peux venir chez moi ce soir. Ma fille se couche à dix heures. Je me glace. Ça aurait pu se terminer de mille façons, et j’espérais éviter celle-ci. Une foule d’excuses me viennent à l’esprit, mais avant que je puisse uploads/Litterature/les-heritiers-t-4-le-prince-dechu-erin-watt.pdf

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