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S © Valtercirillo / Pixabay 2.36 2020 Les métiers de l’assurance Chargé·e de clientèle, conseiller·ère, gestionnaire de contrats, actuaire… le secteur de l’assurance recrute des niveaux bac + 2 à bac + 5 ou plus. Chaque année, environ 15 000 candidat·e·s intègrent une société d’assurance dont près de la moitié en CDI. ecteur et emploi Le goût de la vente et de la relation client Le secteur de l’assurance recrute des candidat·e·s de niveaux bac + 2 à bac + 5 et même au-delà. Si le commercial et la gestion de contrats restent des domaines prépondérants, l’actuariat ne cesse de progresser. Voir liste 1 du carnet d’adresses. De la conception de produits à la gestion de contrats Ils sont conseillers, agents généraux d’assurances, courtiers, actuaires… Ils interviennent dans la concep- tion de produits, le conseil, la vente et la gestion des contrats d’assurance. En 2018, 147 400 personnes travaillaient en France pour une compagnie d’assu- rances selon la Fédération française de l’assurance. Près de la moitié ont le statut de cadre et plus de 93 % ont un contrat à durée indéterminée (CDI). Le secteur est particulièrement féminisé : il compte plus de 60 % de femmes. Les domaines d’activité les plus représentés sont les métiers liés au commercial ou à la gestion des contrats. L’âge moyen dans le secteur est de 42 ans et pour compenser de nombreux départs en retraite, les compagnies d’assurance ont procédé à 14 740 em- bauches en 2018. Source : Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance Profils les plus recherchés • Chargé·e de clientèle • Conseiller·ère • Gestionnaire de contrats • Expert·e en gestion des risques • Data scientist LE NIVEAU EXIGÉ À L’EMBAUCHE AUGMENTE 2005 Bac + 2 : 36% Bac + 3/4 : 17% ≥Bac + 5 : 20% 2018 Bac + 2 : 28% Bac + 3/4 : 23% ≥ Bac + 5 : 30% 15 000 RECRUTEMENTS PAR AN 60% DES EMPLOIS CONCENTRÉS DANS 3 RÉGIONS 39% Île-de-France 7% Auvergne- Rhône-Alpes 13% Nouvelle- Aquitaine 2 Les métiers de l’assurance Avec la révolution digitale et le développement de l’écono- mie du partage, l’organisation du travail évolue et bascule d’une logique technico-administrative à une culture centrée sur la gestion de la relation client et le travail collaboratif. Conséquence : les sociétés d’assurance recherchent des candidats ouverts justifiant de qualités relationnelles tant pour accompagner le client et répondre à ses besoins que pour travailler en équipe en mode projet. Norbert Girard, secrétaire général de l’Observatoire de l’évo- lution des métiers de l’assurance Conseil Misez sur le relationnel Le secteur de l’assurance est dominé par des com- pagnies comme Axa, CNP assurances, Allianz ou Generali mais aussi par de plus en plus de bancas- sureurs comme Crédit agricole assurances, BNP Paribas Cardif ou Natixis assurances. La majorité des postes se concentrent en Île-de- France, mais les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine et Occitanie sont également dynamiques en matière d’emplois. L’impact du numérique La transformation digitale a des répercussions sur les métiers de l’assurance. Elle se caractérise par une augmentation de l’automatisation des tâches liées à l’intégration croissante de logiciels et à d’autres outils d’intelligence artificielle. Cette tendance impacte certaines professions, en particulier dans la gestion des contrats qui enre- gistrent une baisse des effectifs de 3 % sur 5 ans. En parallèle, l’actuariat se développe. Les com- pagnies d’assurance recherchent de plus en plus d’experts dotés de compétences en mathématiques appliquées aux risques et à la gestion financière et chargés de mesurer les risques et de concevoir de nouveaux produits d’assurance. Face à la pénurie de candidats, les employeurs recrutent aussi bien des personnes issues de for- mation en actuariat que des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs. Profils recherchés 73 % des salariés du secteur ont un niveau supé- rieur ou égal à bac +2. Bien adaptés aux attentes des employeurs, les BTS (assurance, banque, négociation de la relation client) sont une bonne voie d’entrée dans le sec- teur. Le niveau bac + 2 représente plus de 32 % des effectifs mais la tendance est à une élévation du niveau de qualification. Les recrutements de profils bac + 3 et bac + 5 sont de plus en plus fréquents : ils représentent respecti- vement près de 19 % et plus de 22 % des effectifs. Si l’actuariat a le vent en poupe, la fonction com- merciale et la gestion des contrats continuent de représenter la majorité des embauches. Les commerciaux figurent parmi les profils les plus recherchés, notamment les chargés de clientèle et les conseillers. De nombreux postes de gestionnaire de contrats d’assurance ou d’expert en gestion des risques sont aussi à pourvoir. Pour répondre aux enjeux de la révolution numérique (assurances contre les cyber-risks, nouvelles pratiques et services sur Internet…), les compagnies d’assurance recherchent des profils de data scientists (spécialistes de l’analyse des big data) ou de digital officers (spécia- listes des évolutions numériques). L’alternance L’alternance est un bon moyen d’intégrer le secteur qui comptait environ 5 400 alternants fin 2018. Le nombre d’alternants recrutés a doublé en 10 ans : il est passé de 1 880 en 2008 à 3 630 en 2018. > Cf. dossier Actuel-cidj Alternance et apprentissage n° 1.42. Qualités requises Les assureurs sont avant tout des commerciaux, ce qui rime avec dynamisme, culture du résultat et talent de négociation. Pour travailler dans le secteur, il est donc recommandé de faire preuve de qualités relationnelles, d’avoir le sens du contact et de la relation client. Adaptabilité et flexibilité, sens de la communication et esprit d’équipe sont des atouts supplémentaires pour être recrutés. À LIRE AUSSI Les métiers de la vente : bac et études supérieures n° 2.322 Les métiers de la gestion : BTS et DUT n° 2.331 Économie, gestion, management : écoles et universités n° 2.332. Les métiers de la comptabilité n° 2.34 Les métiers de la banque et de la finance n° 2.35 Les métiers du droit n° 2.51 Sciences politiques : IEP et universités n° 2.61 3 M 2.36 - Avril 2020 étiers Métiers commerciaux Clés de voûte de la relation assureur/assuré, les postes commerciaux emploient plus de 60 % des professionnel·le·s de l’assurance. Ils nécessitent avant tout d’indéniables qualités de contact. Conseiller·ère en assurance-finance Ce conseiller est chargé de vendre aux particuliers ou aux professionnels les produits et services de la société d’assurances qu’il représente. Pour cela, il prospecte de nouveaux clients, analyse leurs besoins et leur propose des solutions d’assurance adaptées. Il accomplit sa mission sur son point de vente, par té- léphone, ou encore en se rendant directement auprès des clients, dans une zone géographique donnée. Salaire brut mensuel débutant : 1 539 € (Smic). Formation : BTS assurance, BTS management com- mercial opérationnel ou négociation et digitalisation de la relation client ; DUT TC (techniques de com- mercialisation). Téléconseiller·ère Ce téléconseiller spécialisé est généralement un salarié d’une société d’assurances, d’une agence générale d’assurances ou d’un cabinet de courtage. Il répond aux appels téléphoniques des assurés qui souhaitent avoir des informations ou être accompa- gnés dans des démarches (déclaration ou règlement de sinistre, par exemple). Il est également chargé de relancer les clients pour les paiements ou pour leur proposer de nouveaux produits. À la différence du télévendeur, qui ne s’occupe que de vendre ses produits et de conseiller ses clients, le téléconseiller a aussi la tâche de suivre les clients et de les fidéliser. Salaire brut mensuel débutant : 1 539 € (Smic). Formation : BTS assurance, BTS management com- mercial opérationnel ou BTS négociation et digitali- sation de la relation client ; DUT TC (techniques de commercialisation). Agent·e général·e d’assurances À la tête d’une agence, il commercialise des pro- duits et des services d’assurance pour le compte d’une société d’assurances. Il organise librement son agence, mais il exerce son métier en cohérence avec la société mandante de son agence. Ses activités essentielles ? Prospecter de nouveaux clients au sein d’un secteur donné, évaluer leurs besoins, les conseiller et leur vendre les produits les plus adaptés à leur situation. L’agent général d’assurances est également chargé de suivre l’évolution de la situation personnelle ou professionnelle de ses clients et de leur proposer de modifier ses garanties en conséquence. En cas de sinistre, il instruit le dossier et procède au verse- ment des indemnités prévues dans les contrats. À noter : l’agent général est souvent un ancien sala- rié d’une agence ou d’une société d’assurances, qui a repris une agence en achetant sa clientèle. Salaire brut mensuel débutant : à la commission (entre 1 600 et 13 000 €). Formation : BTS management commercial opéra- tionnel ou BTS négociation et digitalisation de la relation client ; BTS assurance ; DUT TC (techniques de commercialisation) ; licence pro dans le domaine des assurances ; diplôme de l’Enass (École nationale d’assurances). Les métiers de souscripteur et de gestionnaire exigent un intérêt pour l’environnement écono- mique, ainsi que des connaissances techniques et juridiques, complétées par le sens de l’analyse et l’esprit de synthèse. Du fait de l’utilisation croissante de logiciels dans le secteur assuranciel, l’appétence pour uploads/Management/ 2-36-les-metiers-de-l-assurance.pdf

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  • Publié le Apv 21, 2022
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