Les techniques et outils de l’audit comptable et financier INSTITUT SUPERIEUR D

Les techniques et outils de l’audit comptable et financier INSTITUT SUPERIEUR DU GENIE APPLIQUE  Sous le thème : Réalisé par : Sous la direction de: Mme kaoutar El Menzhi  M. ERRADI HAMZA  M. YACOUR NAOUFAL Ann é e scolaire : 2008 / 2009 I : Introduction II : Techniques outils d’audit comptable et financier 1 : L’évaluation du contrôle interne 2 : L’inspection ou observation physique 3 : L’examen analytique 4 : les sondages 5 : la confirmation directe 6 : calculs et analyses III : Conclusion La mission d'audit comptable et financière conduit à exprimer une opinion sur les comptes conformément au référentiel comptable utilisé : les comptes devant exprimer sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l'entité et les résultats de ses opérations. L'auditeur doit ainsi porter un jugement sur : - la conformité des comptes aux règles comptables et lois en vigueur, - la sincérité des informations au regard des opérations réalisées par l'entreprise, - l'image fidèle donnée par les états de synthèse des comptes et opérations de - l'entreprise et de sa situation financière. La démarche d’audit est une démarche à la fois spécifique et itérative, spéciale en ces sens qu’elle nécessite une connaissance minimale de l’entreprise à auditer, et itérative parce qu’elle sera précisée et complétée au fur et à mesure que seront obtenues les conclusions des premiers travaux. La réalisation proprement dite de l’audit s’effectue par la mise en œuvre de différentes techniques qui trouvent à s’appliquer soit lors de certaines phases (évaluation du contrôle interne), soit à certains postes particuliers du bilan, soit enfin dans des environnements particuliers ( l’utilisation de l’informatique comme moyen de révision). II : Techniques et outils d’audit comptable et financier 1- L’évaluation du contrôle interne : Les différentes définitions institutionnelles données au contrôle interne peuvent être résumées par les caractéristiques suivantes : - ensemble de méthodes et procédures - visant à organiser les activités des entreprises, - visant à sauvegarder le patrimoine de l’entreprise, - prévenir et détecter les irrégularités et inexactitudes, - à s’assurer de l’exactitude et de l’exhaustivité des enregistrements comptables, - dans le respect des instructions de direction et la recherche de l’amélioration des performances. L’évaluation du contrôle interne permet à l’auditeur de déterminer dans quelle mesure il pourra s’appuyer sur l’efficacité des procédures existantes, limiter ainsi le nombre de transactions, documents, pièces, écritures à analyser et orienter ses travaux vers l’appréciation des risques majeurs. Dans l’esprit, cette démarche a vocation à s’appliquer à tous les cycles, et ce, quelle que soit l’activité de l’entreprise.  Démarches d’évaluation du contrôle interne : L’auditeur intègre le contrôle interne dans sa mission de la façon suivante : - prise de connaissance des procédures : l’opération s’effectue par : Entretiens, examen des manuels de procédures et des documents associés aux procédures, schématisation du système (narration et / ou diagramme) et tests de procédures visant à apprécier la mise en œuvre des procédures (validation de la compréhension et de la conformité). Le but est de connaître la réalité concrète des circuits d’informations et des données depuis l’existence d’une transaction avec tiers jusqu'à sa saisie comptables et sa restitution dans les comptes. - Analyse des forces et des faiblesses du système : Identification des points forts et des points faibles dans l’enjeu du risque d’audit (les points forts sur lesquels on peut s’appuyer font l’objet de tests de permanence visant à s’assurer que leur caractère est maintenu), détection des possibilités de fraudes et erreurs, - Test des points Forts : Les forces qui pourraient être mises en évidence à partir des manuels de procédures et des entretiens, les contrôles décrits comme existants, peuvent ne pas se trouver confortés par la réalité. - exploitation de l’évaluation du contrôle interne : Par la réalisation d’une connexion entre l’évaluation du contrôle interne et le programme de contrôle des comptes qui vient compléter la mesure du risque. 2- l’observation physique  définition L’observation physique vise a vérifier directement que les éléments portés a l’actif du bilan de l’entreprise ont une existence physique réelle. Il s’agit d’une technique a laquelle est attaché une force probante importante.  Démarche d'inspection et d'observation physique pour les stocks Les normes ont retenu diverses situations pour illustrer la mise en œuvre de ces techniques et en particulier la présence à l'inventaire physique ; la démarche se caractérise par les phases suivantes  examen des procédures :  de prise d'inventaire (pour mémoire, au moins une fois par an),  de détermination de l'avancement des travaux en cours,  de traitement des mouvements au cours de la période d'inventaire,  de traitement des données relevées (en quantité, qualité et valeur) ;  identification :  des lieux de stockage,  du calendrier d'inventaire,  des modes de comptage (il peut être utile dans certains cas de recourir aux services d'un expert),  de l'existence de stocks en dépôt chez des tiers ;  Intervention de l'auditeur :  Soit lors de l'inventaire physique,  Soit par relevés à d'autres dates,  Soit par vérification de mouvements intercalaires,  Soit par analyse (et rapprochement avec les états d'inventaire) des documents d'achats et ventes en date proche de l'inventaire.  Limites de l’observation  L'inspection ou l'observation physique ne sont pas nécessairement suffisantes à elles seules.  Il peut s'avérer utile de confronter ou de rapprocher ces techniques d'autres sources d'information (en particulier le rapprochement avec les documents justificatifs de la propriété d'un bien par exemple). 3- L’examen analytique :  Définition Il est défini comme un ensemble de techniques visant à :  faire des comparaisons entre les données figurant dans les états de synthèse et des données antérieures et prévisionnelles de l'entreprise,  faire des comparaisons entre les états de synthèse de l'entité et des données d'entreprises similaires,  analyser les fluctuations et tendances,  étudier et analyser les éléments ressortant de ces comparaisons.  Démarche d'examen analytique  Dans le cas de l'examen analytique portant sur les états financiers  mise en parallèle de 2 ou 3 exercices de données financières  identification des valeurs significatives des données de l'exercice  identification des variations significatives de données  identification des données atypiques et / ou exceptionnelles  détermination des ratios significatifs (comparés aux années précédentes et aux normes professionnelles s'il en existe)  Dans le cas de l'examen analytique portant sur des d o n n é e s partielles (comptes d'un cycle, comptes au sein d'une rubrique des états financiers)  mise en parallèle des données concernées sur 2 ou 3 exercices  identification de leur poids relatif dans les états financiers  identification des variations significatives  identification des principales composantes  identification des postes incohérents (par rapport à la connaissance acquise sur leur fonctionnement). En tout état de cause, toute observation inhabituelle doit faire l'objet d'approfondissement par l'auditeur : - par entretien avec les responsables et dirigeants de l'entreprise, - par recours à des outils complémentaires de contrôle.  limites L’examen analytique n’en demeure pas moins un outil insuffisant en lui-même, notamment dans les situations suivantes :  Capacité à déceler les variations inhabituelles : la fiabilité de cet o u t i l repose sur la comparabilité et l'homogénéité des données analysées ;  il convient d'y être attentif en cas de changement de méthode, e n cas de changement de gamme de production,  il convient d'y veiller également lors de la comparaison avec des données d'autres entreprises du même secteur d'activité,  l'interprétation dépend du degré de détail des données de synthèse examinées ;  Degré de fiabilité du contrôle interne ; la mise en œuvre de cet o u t i l dans un environnement dont le contrôle interne n'est pas sécurisé ne permet pas d'apporter un taux de crédibilité satisfaisant à l'analyse ;  Objectif de la procédure : cet outil est plus utilisé pour la recherche des termes significatifs que pour démontrer la fiabilité d'une information à lui seul ;  Nature des éléments analysés : cet outil peut s'avérer insuffisant lorsqu'il porte sur des postes sujets par nature à des variations intrinsèques importantes amenées à se compenser (ainsi par exemple dans les rubriques de stocks) ;  l’interprétation qui en est faite requiert d’être étayée par d'autres outils de contrôle ou d'autres informations ; ainsi par exemple de la cohérence d'un coefficient de marge brute rapproché d'usages commerciaux, de sources d'approvisionnement ; dans tous les cas, les observations sont à valider auprès des interlocuteurs compétents au sein de l'entité. 4- Les sondages : En raison de l’impossibilité de vérifier l’exhaustivité des opérations, l’auditeur met en œuvre tous les moyens qui lui permettent d’acquérir une assurance raisonnable ; le sondage a une place primordiale dans son travail. Cette technique sera utilisée autant dans :  L’appréciation du contrôle interne : notamment lors des tests de procédures,  la révision des comptes : notamment pour la sélection des tiers à circulariser ou pour la sélection de valeurs à vérifier. On peut distingue deux types de uploads/Management/ 537f5c1322a7b-2-converti.pdf

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  • Publié le Jan 22, 2022
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