Section des établissements novembre 2011 Rapport d'évaluation de l’Université d
Section des établissements novembre 2011 Rapport d'évaluation de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard – UTBM novembre 2011 Rapport d'évaluation de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard – UTBM Le Président de l’AERES Didier Houssin Section des établissements Le Directeur Philippe Tchamitchian 2 novembre 2011 3 Présentation 5 Stratégie en matière de recherche 7 I – Un pilotage de la recherche reposant sur de nombreux acteurs 7 II – Une stratégie de recherche clairement affichée, s’appuyant sur un fort ancrage territorial et industriel, autour du thème “Transport et Energie” 7 III – La recherche à l’UTBM en phase de structuration : les unités de recherche, l’institut Bartholdi et l’IRTES 8 IV – Une formation doctorale de qualité mais sous encadrée et intéressant peu les ingénieurs 9 V – Une stratégie d’alliance en matière de recherche en question 9 Stratégie en matière de valorisation 11 I – Une valorisation efficace partagée entre deux structures 11 II – Une fondation universitaire dont le positionnement reste à préciser 11 Stratégie en matière de formation 13 I – Le pilotage de l’offre de formation : un projet ambitieux mais des axes stratégiques à préciser et une concertation à améliorer 13 II – Une formation tout au long de la vie en lien étroit avec les entreprises 14 III – Une offre de formation complexe et peu lisible 14 IV – Une communication adaptée en direction des candidats potentiels et des acteurs socio-économiques 15 V – Des dispositifs d’accompagnement diversifiés à renforcer 15 VI – L’établissement fournit à l’étudiant un environnement de travail adapté aux exigences d’une formation supérieure 16 VII – Une bonne démarche qualité, qui souffre néanmoins d’une absence de pilotage centralisé 16 Stratégie en matière de vie étudiante 19 I – L’établissement favorise la participation des étudiants à sa gouvernance, mais les résultats de leur implication sont peu visibles 19 II – Une vie associative riche 19 III – Les étudiants bénéficient d’une réelle qualité de vie 20 Sommaire 4 Stratégie en matière de partenariats 21 I – Des partenariats interuniversitaires nombreux, mais dont la vision stratégique est à redéfinir 21 II – Une forte implication des collectivités territoriales dans la vie de l’établissement 22 III – Des partenariats avec le secteur socio-économique très actifs, mais une vision stratégique à construire 22 Stratégie en matière de relations internationales 23 I – Des actions diversifiées menées au sein d’une organisation fractionnée 23 II – Une mobilité étudiante sortante efficace 23 III – Une mobilité entrante relativement élevée 24 IV – Des efforts d’attractivité à poursuivre 24 V – Une mobilité enseignante qui reste modeste 24 VI – Une faible synergie avec les partenaires industriels en matière internationale 24 Gouvernance 25 I – Une gouvernance instable en phase de redéfinition 25 II – Une gestion des ressources humaines sans stratégie politique bien définie 25 III – Des équilibres financiers à surveiller 26 IV – Un patrimoine de qualité : un atout actuel, qui pourrait représenter un handicap futur 26 V – Un système d’information à construire 27 VI – Un management de la qualité en développement 27 Communication 29 I – Une communication externe volontariste 29 II – Une communication interne fragile 29 Conclusion et recommandations 31 I – Les points forts 32 II – Les points faibles 32 III –Recommandations 32 Liste des sigles 33 Observations du directeur 35 Chiffres-clés de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard – UTBM 39 Organisation de l’évaluation 41 5 L’Université de technologie de Belfort (UTBM), est un établissement public à caractère scientifique, culturel, et professionnel (EPSCP), créé par décret du 14 janvier 1999, issu de la fusion de l’école nationale d’ingénieurs de Belfort (ENIB) et de l’institut polytechnique de Sévenans, antenne de l’Université de technologie de Compiègne (UTC). Il est à noter que la création de l’UTBM a recueilli un fort soutien des collectivités territoriales. À la rentrée 2010, l’UTBM comprenait 2 566 étudiants en formation initiale — dont 2 366 en formation d’ingénieur et 127 en doctorat —, 221 enseignants et enseignants-chercheurs (EC) et 216 personnels administratifs et techniques. La proportion d’étudiants étrangers est environ de 20 %. La surface SHON de l’établissement est de 61 414 m2 (57 827m2 détenus par l’Etat et 3 587 m2 détenus par les collectivités territoriales), et l’université s’étend sur trois sites : Belfort, Sévenans et Montbéliard. Le compte financier en 2009 hors masse salariale de l’état s’élève à environ 17 M€. L’UTBM a accédé aux responsabilités et compétences élargies au 1er janvier 2010 et le budget total de l’établissement est désormais de l’ordre de 35 M€. Le nombre d’ingénieurs de l’UTBM diplômés en 2009-2010 s’est élevé à 526. La formation d’ingénieur est dispensée au sein de cinq départements : informatique ; mécanique et conception ; ingénierie et management de process ; énergie et environnement; ergonomie, design et ingénierie mécanique. L’UTBM propose également un master professionnel, mention management de la technologie et intelligence économique (MATIE) - spécialité affaires industrielles internationales (A2I), et participe à trois spécialités de masters recherche : i) Histoire des économies et des sociétés industrielles en Europe, en partenariat avec l’Université de Franche-Comté (UFC), l’Université de Haute Alsace (UHA) et les universités suisses de Neuchâtel et Fribourg; ii) : énergie électrique, en partenariat avec l’UFC, l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM) et l’Institut national polytechnique de Lorraine à Nancy (INPL), iii) : algorithmique, hautes performances et modélisation, en partenariat avec l’UFC et l’UHA. Elle est co-accréditée avec l’UFC pour l’école doctorale (ED) : sciences physiques pour l’ingénieur et microtechniques et associée à l’ED langage, espace, temps, société de l’UFC. Au cours du contrat quadriennal (2008-2011), la recherche a été effectuée au sein de six unités de recherche dont trois sont regroupées dans l’institut Bartholdi. Le conseil d’administration (CA) est composé de 30 membres : 15 sont des personnalités extérieures dont la présidente membre du CEA et cinq représentants des collectivités territoriales. Une personnalité politique locale est un invité permanent au CA. L’exigence de visibilité des établissements d’enseignement supérieur implique la mise en place de nouvelles alliances pour atteindre une taille critique. Le partenariat envisagé il y a quatre ans avec l’Ecole supérieure des technologies et des affaires (ESTA) de Belfort est restée au stade de collaborations. Le choix des collaborations avec d’autres établissements d’enseignement supérieur pouvant mener à une fusion est actuellement au cœur des préoccupations du CA de l’établissement. L’UTBM est partagée entre les différentes possibilités envisagées par les représentants politiques des collectivités territoriales mais aussi et les universités et acteurs de la recherche, notamment le CEA. Ces réflexions ont mobilisé l’essentiel des énergies depuis bientôt une année dans un contexte administratif bouleversé. L’UTBM a connu le départ de son directeur et du directeur général des services (DGS) en septembre 2010 suivi de la nomination comme administrateur provisoire du directeur de l’Université de technologie de Troyes (UTT), qui a récemment démissionné. L’UTBM se trouve au carrefour de trois types d’alliances : celle, naturelle avec les universités de technologie, UTT et UTC ; territoriale avec les universités, dans le cadre du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (Pres) associant les universités de Franche Comté et de Bourgogne ; et celle avec des écoles d’ingénieurs proches géographiquement de l’UTBM. La stratégie de rapprochement des trois universités de technologies, approuvée par le conseil d’administration en 2010, s’est transformée suite au retrait de l’UTC, en un partenariat à deux, l’UTT et l’UTBM. Ce dernier projet n’a pas pu être mené à son terme, faute d’adhésion de l’ensemble des acteurs. Présentation 6 7 Depuis deux contrats quadriennaux, la recherche rejoint la formation, qui est au cœur de la stratégie de l’UTBM. Son évolution qui a fait émerger une recherche fondamentale à côté d’une dimension applicative et de transfert technologique a été reconnue au plan national, notamment par l’augmentation du nombre de primes d’encadrement doctoral et de recherche (PEDR) attribuées aux enseignants-chercheurs. La recherche à l’UTBM, concentrée sur les thématiques de l’énergie et des transports, a un fort ancrage territorial dû à la présence à Belfort comme à Montbéliard de grandes industries historiques comme Peugeot ou Alstom ou bien d’implantation plus récente tel que General Electric. Certaines d’entre elles ont fait le choix d’installer dans la région leurs centres de recherche et développement, véritable atout pour la visibilité nationale et internationale du territoire. Cet ancrage se manifeste également par l’intérêt porté par les collectivités territoriales qui, au sein du conseil d’administration, expriment leur vision de la politique de la recherche pour laquelle leur investissement immobilier est important. I – Un pilotage de la recherche reposant sur de nombreux acteurs L’UTBM est dotée d’un conseil scientifique (CS) constitué de 22 membres dont 13 représentants des enseignants et 3 personnalités extérieures (les vice-présidents CS de l’UFC et de l’UHA et 1 seul industriel Alstom). Conformément aux statuts de l’établissement, l’UTBM a un directeur de la recherche, membre du conseil de direction, qui contribue à la définition de la stratégie recherche. Cette dernière est définie en plusieurs phases avant finalisation au CS. Les directeurs des unités de recherche, invités depuis septembre 2010 au comité de uploads/Management/ aeres-s1-utbm-1 1 .pdf
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- Publié le Oct 29, 2022
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