Avertissement Ce document que publie la revue Energie et Mines se veut un lien
Avertissement Ce document que publie la revue Energie et Mines se veut un lien entre les acteurs de la communication au sein du secteur de l’Energie et Mines mais aussi un outil de communication externe. Il s’agit là d’une première expérience : elle est forcément lacunaire. Cet outil, tel qu’il se présente, est donc proposé à la critique ; il appelle des idées et des suggestions afin d’en améliorer le contenu et de l’enrichir. Il demandera des mises à jour scrupuleuses. Cela est la tâche de tous.Toutes vos informations et observations à cet égard seront adressées à : La revue Energie et Mines Ministère de l’Energie et des Mines Tél. : 021 48.82.56 Fax : 021 48.81.84 www.mem-algeria.org larevue@mel-algeria.og Le message du Dr Chakib Khelil «La communication a une vieille histoire, une histoire aussi vieille que l’humanité. Elle est devenue à l’ère du village planétaire un véritable détonateur. La problé- matique de la communication me paraît se ramener à une vérité très simple. Communiquer, c’est faire savoir aux autres qu’on existe et, du coup, les recon- naître en tant qu’êtres vivants, des humains que l’on appréhende en tant que tels. Une telle définition implique, ici aussi, que l’on s’adresse à un vis-à-vis qui exprime un besoin symétrique. Ce qui a changé depuis les origines, ce sont les rythmes, les vitesses et donc la perception des espaces et des temporalités. L’univers familier était alors bardé de certitudes, il était ceinturé de principes, signalisé et balisé à l’attention de chacun. Or, aujourd’hui, les hommes se trouvent confrontés aux interpellations urgentes, aux énigmes pressantes et aux questionnements comminatoires d’un monde nouveau à bâtir. Le surgissement de l’audiovisuel, le prodigieux développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont radica- lement transformé la relation de l’individu à lui-même, les rapports de l’homme à la société et au monde, s’incrustant sans façon dans notre quotidienneté, en s’insinuant jusque dans notre intimité. Si l’on est requis d’être dans le progrès, comment demeurer soi-même, comment entrer dans le concert en préservant son intégrité singulière, comment sauvegarder son authenticité en la proposant humblement, mais avec aplomb, à l’universalité ? Devant la bousculade effrénée des événements et des faits, aucun répit n’est plus laissé à ceux qui sont voués à informer et à communiquer. A l’agression en «live», ils sont sommés de riposter en «temps réel». Mais surtout, ils se trouvent requis d’anticiper et de prévenir. Il n’est plus possible de se cantonner dans la fonction périlleuse de récepteur passif, et l’on est mis en demeure de s’imposer en agents émetteurs actifs, crédibles et donc respectés. L’Ancien Monde se défait, mais les mutations mondiales à l’œuvre sous nos yeux ne doivent pas être appréhendées comme des menaces et des agressions. Il faut y voir des chances et des opportunités offertes, ce qui implique que l’on com- batte la paresse intellectuelle, que l’on affiche un volontarisme éclairé et que l’on se donne un devoir de résultat. Il est vrai que l’audiovisuel est devenu, selon la formule d’un grand publiciste, une sorte d’agora des temps modernes, une agora de l’instantané. Mais enfin, l’audio- visuel est porteur, comme l’écrit, d’une parole. L’audiovisuel peut se muer en une redoutable machine à effraction, comme une usine à conditionnement. CHAKIB KHELIL MINISTRE DE L’ENERGIE ET DES MINES L’écrit a une façon bien à lui de prendre ses distances par rapport à l’événe- ment, encore que cette capacité de recul dépende du professionnalisme de celui qui écrit et qu’il appartienne à ce dernier d’être dans la juste note, celle qui se rapproche du vrai. Alors, l’esprit d’analyse de l’homme de communication ou du journalisme, sa maîtrise de l’écrit, son scrupule à rapporter les faits avérés, la rigueur qu’il manifeste dans le commentaire auront imposé leur sceau. Il est aussi com- mun de distinguer, sinon d’opposer communication et information. Une telle distinction n’a pas qu’un intérêt théorique ou académique. Elle a une portée pratique incontestable. La notion de «communication» ne désignerait qu’un mécanisme formel d’échange, tandis que le terme «d'information» définirait explicitement un contenu. En définitive, les spécialistes s’accordent à considérer que les deux notions recouvrent des réalités complémentaires. Ce n’est d’ailleurs pas le fait du hasard si ces deux vocables se trouvent désormais rassemblés dans cette formule quasi magique «nouvelles technologies de l’information et de la communication». Or, qui ne voit que ces nouvelles conquêtes technologiques tendent précisé- ment à contrarier le phénomène de concentration des agents actifs d’infor- mation, dans la mesure où ces conquêtes permettent de multiplier les supports, de favoriser l’accès à ces supports de populations de plus en plus nombreuses, donc leur accès aux activités d’information, en même temps qu’elles stimulent les échanges entre ces populations ? Avec l’apparition sur le marché d’unités légères vidéo de machines off-set légères, avec la prolifération des stations locales de radio diffusant en modu- lation de fréquence, avec l’essor de la télévision par câble, de la télévision satellitaire, de la télévision numérique terrestre et bientôt du téléviseur portable, avec les perspectives infinies ouvertes par le micro associé à Internet ainsi que par le développement fulgurant des nano-technologies, qui ne voit l’importance des enjeux de la communication moderne ? Voilà les quelques modestes réflexions que je désirais vous livrer et qui démontrent, je crois, l’intérêt que le secteur de l’Energie et des Mines porte aux questions de communication. Dans ce domaine, des avancées apprécia- bles ont tété acquises et les réalisations depuis quelques années sont mani- festes, qu’il s’agisse de la floraison des publications dans le secteur où des nouveaux réflexes se font jour en adéquation avec les exigences du temps, qu’il s’agisse encore des nouvelles approches qui se développent visant à faire de la communication une fonction managériale à part entière. Il est au demeurant légitime que notre secteur, dont vous savez le poids dans la sphère économique et sociale, veuille se présenter en laboratoire et en vitrine dans le paysage informationnel et médiatique. Il s’agit de sortir défini- tivement la communication de la marginalité où elle a été cantonnée et se doter d’une politique articulée et cohérente de communication préservant les autonomies, les initiatives et les spécificités. De ce point de vue, la question de la formation me paraît primordiale, et elle devra bénéficier d’une attention prioritaire car nous avons besoin de spécia- listes. Or, nous disposons des outils nous permettant d’y pourvoir, comme le montrent les actions et les projets de l’IAP-CU mais aussi le Centre de per- fectionnement des entreprises ainsi que l’expérience acquise en ce domaine par nos grands groupes. Nous pouvons aussi, nous devons aussi, profiter de l’expérience accumulée par les grands groupes internationaux partenaires du secteur. Il n’est donc plus convenable de considérer les moyens tant humains que matériels affectés à la communication comme la variable d’ajustement de la rigueur budgétaire, comme on a pu le relever ici et là. Le moment est donc venu de réhabiliter la communication dans sa véritable et singulière dimen- sion, de ne négliger aucune piste, aucun levier à cet égard, et notamment la promotion des compétences car s’il est légitime que la compétence paie – et il faut payer la compétence, certains pays nous administrent la preuve qu’à l’heure de la globalisation et du durcissement de la concurrence à l’échelle mondiale, la modernité, la performance, les avancées technologiques peuvent être rendues compatibles avec la préservation des solidarités essentielles dans le champ de l’Etat-nation. C’est cette lucidité qui fait qu’aujourd’hui l’Algérie tienne son rang et qu’on la crédite désormais d’une vision en harmonie avec sa vocation et avec l’état du monde. Il ne s’agit donc pas de changer pour changer, mais de changer pour avancer. Il me revient l’aphorisme de ce philosophe du XVIIIe siècle, Georg Christoph Lichtenber.“Je ne suis pas certain, dit-il, que ça ira mieux si ça change, mais je suis certain qu’il faut que ça change pour que ça aille mieux.” Le document que vous tenez entre les mains voudrait apporter une modeste contribution à cet ambitieux projet.» C. K. Energie&Mines Minis tèr e 4 Direction des Systèmes d’Information des Analyses Economiques et de la Documentation Nom et raison sociale de l’entreprise, de l’établissement ou de la structure Acronyme Objet social Adresse postale Site web Téléphone Téléfax Responsable de la communication Téléphone, e-mail Supports de communication permanents ou périodiques Ministère de l’Energie et des Mines Direction des Systèmes d’Information des Analyses Economiques et de la Documentation MEM (DSI) Gestion du Fonds documentaire, gestion des abonnements nationaux et étrangers, exploitation de l’information sur tout type de support (papier, électronique) en vue de sa diffusion Ministère de l’Energie et des Mines. T our A,Val d’Hydra, BP 677 Alger,Algérie www.mem-algeria.org +213 21.48.85.26 +213 21.48.85.57 Mme Khaldi Dalila, Sous-directrice de la Documentation +213 21.48.82.54 / dalila.khaldi@mem.gov.dz Produits internes de la sous-direction Revue de presse : Format électronique, quotidienne, toute la presse Bulletin des sommaires, sélection d’articles de périodiques relatifs au secteur Recueil des textes législatifs et réglementaires relatifs au secteur, annuel Publier et diffuser l’information journalière relative à la presse quotidienne Reproduire tous les sommaires des revues nationales et internationales Extraire tous les textes, uploads/Management/ annuaire-comn-2009-pdf.pdf
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- Publié le Jan 14, 2022
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