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L’approche systémique et le management des organisations L’incertitude et l’évo

L’approche systémique et le management des organisations L’incertitude et l’évolution rapide de l’environnement ont constitués le noyau ultime d’investigation menée par les théoriciens dans une optique de mise en œuvre d’une logique capable de faire face à la complexité accentuée qui engendrait un manque à gagner considérable et qui menaçait le rythme d’évolution soutenu qu’a connait le monde depuis l’âge moderne jusqu’à la fin du 19 éme siècle. A ce niveau les différents apports théoriques basés sur la démarche analytiques de Descartes ont montrés leur insuffisance au niveau du traitement de la complexité des phénomènes sociaux et économiques qui ne cessaient de nuire au développement des sociétés , d’où la nécessité d’opter pour une approche qualifiée comme innovatrice est capable de remédier à ce constat ; pari gagné quelques années plus tard et plus précisément au début de la seconde moitié du 20 éme siècle , avec l’émergence de l’approche systémique qui a assurer une rupture avec les manières traditionnelles de raisonnement en permettant à ces fidèles de jouir de plusieurs avantages comme la fixation des objectifs précis et réalistes, le passage au travers de certaines erreurs dans la prise de décision , et enfin l’ouverture à d'autres logiques plus efficaces pour résoudre des problèmes complexes. Dans notre travail on va procéder dans un premier temps par une revue de littérature sur les différentes définitions relatives à ladite approche, ensuite on va essayer d’apporter une réponse pour la problématique suivante : Quels sont les points forts et les points faibles de l’application de ladite approche sur le management des organisations ?. Il convient de mentionner que dès son émergence ladite approche a fait l’ordre du jour des tables rondes et des séminaires qui ont essayé de trouver une définition plus complète pour ce terme, à ce propos la vision des théoriciens pour cette approche a connu une évolution remarquable passant par la considération de la systémique comme savoir à la qualification de ladite approche comme une pratique. D’ailleurs les théoriciens qui relient la systémique au savoir estiment que dans une optique de perception de la complexité, la systématique s’appuie sur quatre concepts qualifiés comme piliers fondamentaux en l’occurrence « la complexité ; le système ; la globalité et l’interaction », et dix concepts d’ordre complémentaire qui sont l’information ; la finalité ; la rétroaction l’ago- antagonisme ; la causalité circulaire ; la régulation, la structure et les niveaux d’organisation ; la variété ; le duo « ouverture- fermeture » ; le duo « boite noire- boite blanche ; le duo synchronie- diachronie. D’autre part, et suite à l’innovation des travaux relatifs à ladite approche ; on assista à l’émergence d’une autre vision qui dépasse la considération de la systémique comme un savoir des concepts vers l’investigation sur le côté pratique et la considération de ladite approche comme méthode , voir un apprentissage . Ce courant argumente son positionnement par le fait que la systémique est basée sur les éléments suivants : une démarche générale ambitieuse mais surtout prudente qui fait du carrée complexité ; système ; globalité et interaction son noyau d’analyse qui s’arme par des outils comme la triangulation ; le langage graphique, la modélisation et la simulation pour arriver à réaliser un apprentissage qui alterne entre la conceptualisation et praticité , et qui progresse par niveau ainsi que par irritation et capable de permettre aux fidèles de cette approche d’éviter les conclusions prématurées et expéditives . Si on raisonne d’un point de vue purement économique, on va constater que l’introduction de l’approche systémique dans le management des organisations ne peux être que bénéfique, sauf que cette approche ne peut s’empêcher de monter des insuffisances également lors de son introduction au management des organisations. En effet le management d’une organisation implique aujourd’hui plus qu’hier la capacité de se confronter à l’incertitude et la pratique de l’intuition raisonnée, chose garantie par la systémique qui permet de se distancer de ses propres schémas mentaux pour pouvoir apporter une réelle réponse créative et innovante à des problèmes anciens, ceci en se basant sur un apprentissage alternatif mouvementé et surtout progressif. Pour le systémicien, la plupart des problèmes viennent de la mécanisation inhérente à la fermeture du système. A ce niveau, instaurer un management systémique va conduire vers une prise en compte de plusieurs facteurs qui touchent aux schémas traditionnels de toute organisation ; ces facteurs peuvent être résumé on ce qui suit : - La remise en cause de la relation d’autorité. - Une vision plus élargie dans l’espace et le temps - La prise en compte des conséquences d’un comportement égocentré - L’intégration de la dynamique émotionnelle des systèmes, - La pratique du lâcher prise, De ce fait le manager systémique doit apprendre à accepter l’incertitude d’une instabilité contenue, caractéristique dominante au sein de l’environnement économique d’où le fait d’opter pour un apprentissage progressif et itératif, chose garantie par l’approche systémique qui lui permettra de donner un cadre, un contenant souple à l’instabilité ambiante. Au niveau des faiblisses l’approche systémique n’est pas une discipline miracle car sur le plan exécution, l’utilisation de la méthode en vue d’élaborer une théorie générale du management présente moins d’intérêt que la méthode opérationnelle, illustrée par ailleurs, même si l’approche permet d’aborder des thèmes d’actualité tels que le partage du pouvoir et les instances de régulation au sein de l’entreprise. uploads/Management/ approche-systemique.pdf