Après le bac, le choix des filières Système de Management de la Qualité certifi

Après le bac, le choix des filières Système de Management de la Qualité certifié ISO 9001 version 2008 par BUREAU VERITAS MAROC gnant qui dispense son savoir, peu importe que ce dernier soit en phase ou pas avec la demande du marché de l’emploi. La formation d’ingénieurs est symp- tomatique de ce statu quo. Alors que le marché exige des ingénieurs polyva- lents, dotés de compétences techniques, mais aussi capables de suivre l’évolution technologique, les grands établissements «historiques» ont du mal à changer de lo- giciel. Le résultat est l’apparition du phé- nomène nouveau de chômage de lauréats des écoles d’ingénieurs. Les entreprises attendent surtout de l’ingénieur qu’il crée de la valeur, cela implique que le système éducatif se rapproche le plus possible du monde économique. La dynamique engagée par la multi- plication des partenariats avec un certain nombre de fédérations métiers dans le cadre des plans sectoriels n’est pas encore assez forte pour qu’elle produise un im- pact décisif sur l’ensemble. «Si l’on veut faire évoluer le système, c’est cette équa- tion qu’il va falloir inverser», relève un directeur d’établissement. Se pose inévi- tablement la question sensible de la mise à jour des connaissances et de la formation continue des profs. Mais aussi celle de la révision de fond en comble des méthodes pédagogiques. Or, sur ces deux points, il y a beaucoup de conservatisme, voire un immobilisme alimenté par la consangui- nité entre ceux qui assurent la régulation et les enseignants. Résultat, lorsqu’on parle de réforme, le confort du corps en- seignant semble prendre le pas sur la fu- ture employabilité des étudiants.o A.S. Fort heureusement, le choix ne se limite pas à ces «filières à chômage». De l’automobile à l’hôtel- lerie, en passant par la com- munication, le cinéma et l’au- diovisuel, de nouveaux métiers émergent en face desquels une offre de formation s’est déve- loppée, mais pas encore assez connue des jeunes. Certaines de ces filières constituent pratique- ment une assurance contre le chômage tant leur potentiel en emplois est élevé sur le marché. De nos investigations, il ressort une pénurie de profils dans des métiers liés au cinéma, dans l’hôtellerie et le tourisme. Des spécialistes de l’optimisation des revenus (yield manage- ment) pourtant très demandés, sont très rares. Même constat pour la conciergerie dans l’hô- tellerie haut de gamme. La difficulté des diplômés du su- périeur (et pas seulement du public, quoi n De nouveaux métiers émer- gent, reste à faire un bon ciblage n La pression ne faiblit pas sur les filières universitaires n Les écoles de management refondent leurs programmes DES milliers de jeunes bacheliers qui vont entamer les études supérieures à la rentrée de septembre prochain auront à faire un choix décisif pour leur ave- nir. Comme tous les ans, la majorité sera tentée par les établissements dits à accès ouvert. Pour faire simple, il s’agit de facs de droit et des sciences économiques, de facultés des lettres ainsi que de facultés des sciences. Ces filières concentrent en effet le plus gros des effectifs à l’université et concentrent, à elles seules, toutes les diffi- cultés de l’enseignement, voire l’incapacité du système à bouger. Après le bac, le choix décisif II Jeudi 23 Avril 2015 Pour réagir à cet article: courrier@leconomiste.com qu’ils soient les plus visibles du fait de leur nombre) à s’intégrer sur le marché de l’emploi tient aussi au décalage entre l’offre et la demande du travail. On en ar- rive à ce paradoxe où, d’un côté, des mil- liers de postes ne sont pas pourvus dans l’économie, et de l’autre, des milliers de jeunes diplômés qui se retrouvent sur la touche car «inadaptés». Multiplication des partenariats avec le secteur privé La méfiance frappe surtout ceux qui sortent des facs à forte densité démo- graphique (droit, économie, sciences, lettres). Ce n’est jamais le premier choix de l’employeur dans les entreprises struc- turées. Pressées par la concurrence, les entreprises cherchent avant tout des can- didats ayant des qualités intrinsèques pour s’adapter au poste de travail. Elles préfè- rent souvent adapter leurs compétences techniques à leur métier. Les écoles de management et certaines écoles d’ingé- nieurs ont d’ailleurs révisé de fond en comble leurs programmes et leur approche pédagogique. Les enseignements insistent autant sur les capacités techniques que sur les compétences transversales. Le péché originel dans le système pu- blic tient à une politique trop centrée sur l’approche production et pas assez sur le client. Elle en est arrivée à oublier le client en plaçant l’étudiant, qui est le principal client, au second rang. Ce sont les respon- sables qui font eux-mêmes ce constat: les cursus sont souvent configurés à partir des thématiques qui correspondent aux spécia- lités du corps enseignant et très peu aux besoins du marché. En gros, c’est l’ensei- Les facultés constituent encore largement la première option pour les bacheliers. Les universités ont entamé une stratégie de diversification de leurs cursus en les professionnalisant afin d’accroître l’em- ployabilité de leurs lauréats. Pour l’instant, les résultats ne sont pas assez probants (Ph. L’Economiste) © ThinkstockPhotos — * VIP : Very Important Person (“personne très importante”). AVEC UNE ECOLE TRIPLE ACCRÉDITÉE À L’INTERNATIONAL SOYEZ VIP DANS LE MONDE ENTIER ! Avec TBS Casablanca : ● Les 3 accréditations valident l’excellence et la dimension internationale de TBS. ● Moins de 1 % des Business Schools mondiales détiennent ces 3 labels. ● Votre diplôme est reconnu auprès des universités et des entreprises du monde entier. ● Vous avez la garantie d’un passeport pour une carrière internationale Contact : contact@tbs-education.ma Le Diplôme en Management des Organisations de TBS Casablanca (DMO) est un programme académique de formation en management sur 3 ans à vocation professionnelle et internationale. Objectif : former des managers de terrain, capables de s’insérer rapidement dans les fonctions du marketing, de la gestion, du commercial ou de l’export. Le programme DMO vous permet d’obtenir en 3 ans un diplôme d’école supérieure de commerce autorisée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Maroc. A l’issue de ces 3 ans, vous avez le choix : poursuivre vos études (au Maroc ou à l’étranger) ou intégrer le monde professionnel. CONDITIONS D’ACCÈS Sur dossier de candidature, concours et entretien 3 sessions pour les concours : 16 Mai, 27 Juin et 11 Juillet, inscription sur ww.tbs-education.ma Niveau d’études requis : • Bac pour l’admission en 1e année, • Bac +1 pour l’admission en 2e année. AVEC LE DIPLÔME D’UNE ECOLE TRIPLEMENT ACCRÉDITÉE, À VOUS UNE CARRIÈRE INTERNATIONALE ! Les infos, les programmes sur : www.tbs-education.ma DMO (DIPLÔME EN MANAGEMENT DES ORGANISATIONS) BAC+ 3 UN DIPLÔME RECONNU PAR L’ÉTAT MAROCAIN EN POCHE AU BOUT DE 3 ANS Jeudi 23 Avril 2015 IV ■ Inondées par des jeunes, elles peinent à offrir une formation de qualité ■ La moitié des lauréats des sciences au chômage 34 mois après le diplôme ■ Orientation, tutorat, cours de français,… la tutelle tente de relever le niveau LES facultés à accès ouvert (droit, sciences, lettres, enseignement originel et polydisciplinaire) continuent de servir de «refuge» aux nouveaux bacheliers en panne d’alternatives, une sorte de choix par défaut en attendant de trouver mieux. Assaillies par des vagues d’étudiants, au- jourd’hui, elles n’en peuvent plus. En dix ans, elles accueillent deux fois plus d’étu- diants (voir graphique), alors que leurs infrastructures n’ont pas nécessairement suivi. Les Facultés des lettres et sciences humaines (FLSH) comptent cette année près de 221 étudiants pour 100 sièges, soit plus du double de leur capacité réelle. C’est d’ailleurs celles où la massification culmine. Pour leur part, les Facultés des sciences juridiques, économiques et so- ciales (FSJES) comptent 213 étudiants pour 100 sièges, et celle des sciences 156 étudiants (157 pour l’enseignement originel et 163 pour les facultés poly- Les facultés paient un lourd disciplinaires). Côté encadrement aussi, le déficit en professeurs, estimé à 1.183 cette année dans ces facultés à accès libre, n’arrange pas les choses. Les facultés de droit sont celles qui en souffrent le plus, avec 134 étudiants par enseignant, contre une moyenne de l’ensemble des 5 types d’établissements de 73. Produire des profils de qualité dans ces conditions semble difficile. Les lau- réats de ces facultés font d’ailleurs par- tie de ceux qui chôment le plus (voir tableau). Près de la moitié des lauréats des facultés des sciences ne trouvent pas d’emploi après 34 mois de l’obtention de leur diplôme. Les taux d’abandon sont également très importants. Il n’existe pas de sta- tistiques globales permettant de quanti- fier avec précision le phénomène. Cette absence de mécanismes de suivi fait d’ailleurs partie des critiques adressées par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scien- tifique (CSEFRS) à l’Enseignement su- périeur. Mais cela n’empêche pas les res- ponsables des établissements de faire part de leurs inquiétudes. A l’université Has- san II de Casablanca, par exemple, le taux d’abandon à la première année de licence est de près du quart des effectifs (22%). Le taux de réussite, lui, est de seulement 35%. Il n’y a pas non plus d’études per- mettant de connaître les causes exactes derrière uploads/Management/ apres-le-bac-le-choix.pdf

  • 22
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jui 30, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 4.2577MB