Audit et Contrôle de GestionFiche de Lecture n°1 Jean-Emmanuel COMBES et de Mar

Audit et Contrôle de GestionFiche de Lecture n°1 Jean-Emmanuel COMBES et de Marie-Christine LABROUSSE, Audit Financier et Contrôle de Gestion Plan du résumé : Introduction I. L'audit financier externe ou interne A. Aspects théoriques B. Aspects pratiques II. Le contrôle de gestion A. Aspects théoriques B. Aspects pratiques III. Comparaison entre audit et contrôle de gestion INTRODUCTION Louvrage réalisé sous la direction de Jean-Emmanuel COMBES et de Marie-Christine LABROUSSE, Audit Financier et Contrôle de Gestion, nous montre que la notion de diagnostic est au coeur des deux métiers, quil sagisse détablir la stratégie de développement, de construire une politique permettant détablir les objectifs stratégiques, de mettre en oeuvre des actions optimisant la consommation des ressources, corrigeant les dysfonctionnements et rentabilisant lexploitation. A travers ce manuel aux facettes très diverses, on découvre les outils et principes au coeur des métiers de laudit interne et externe ainsi que du contrôle de gestion. On approche également les méthodes de ces métiers, de même que les contraintes auxquelles ils se heurtent.Une idée forte traverse lensemble de louvrage: face à laugmentation des contraintes de lenvironnement, ces deux métiers ont été amenés à se définir avec des spécificités de plus en plus marquées. Aujourdhui, sils se ressemblent beaucoup de par les outils quils sont amenés à employer, leurs approches diffèrent. Pourtant, ces différences se posent essentiellement en termes de complémentarité. Nous allons commencer par résumer les principes importants des deux disciplines avant de souligner dans quelle mesure leurs liens peuvent apparaître comme complémentaires. LAUDIT FINANCIER EXTERNE OU INTERNE Cette partie de louvrage se découpe selon deux approches: la première traite des fondements théoriques tandis que la seconde présente des cas pratiques. Aspects théoriques Lobjet de laudit est dévaluer la qualité de lorganisation financière ainsi que celle de son information financière. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Il faut observer que cela renvoie à un travail de critique qui se fait par rapport à des normes. Historiquement, laudit était dabord cantonné à lexamen des écritures comptables puis il a évolué en se voyant ouvert à lexamen de lorganisation en partant du postulat que sa qualité conditionne celle des comptes. Ainsi, dun travail daudit financier, les experts ont vu leurs missions souvrir à laudit opérationnel. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> En matière daudit financier, il importe dapprécier le respect des principes comptables (prudence, régularité, sincérité, image fidèle). En France, laudit financier répond à des exigences particulières: lexpert-comptable a le monopole du contrôle contractuel tandis que le commissaire aux comptes a le monopole de laudit légal. En matière de contrôle contractuel, on estime généralement que lauditeur a vocation à réaliser un travail constructif, donc il peut contribuer à lamélioration de la gestion, au travers de son diagnostic. En revanche, dans les deux cas, lauditeur a lobligation de signaler les faits délictueux au procureur de la République. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> La démarche dépend en partie de la nature du contrôle: cet audit peut, en effet, être interne ou externe. Toutefois, ces deux pratiques ont vocation à se compléter. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> En externe, la démarche suit trois temps. Elle débute par lacquisition de connaissances générales sur lentreprise, ce qui doit permettre la compréhension de celle-ci. Elle se poursuit par lévaluation du contrôle interne qui doit conduire à comprendre lorganisation administrative ainsi que les sécurités rattachées à cette organisation. Enfin, elle se termine par lexamen des comptes et des états financiers: il sagit alors de comprendre, vérifier et valider la méthode détablissement des comptes. La philosophie globale qui guide ce contrôle externe est la recherche des éléments pouvant réduire les résultats financiers. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> En interne, la démarche diffère selon le champ de contrôle attribué. Ce dernier peut être de trois natures. Il peut tout dabord relever de laudit de conformité: il y aura lors une vérification périodique de lapplication des procédures de gestion afin dévaluer la qualité de cette gestion et décarter les éventuels risques. Le champ peut également relever de laudit defficacité: un audit opérationnel sera mené, assurant le jugement et lamélioration des méthodes pour augmenter la productivité opérationnelle. Enfin, ce champ peut relever de laudit de direction: il y a alors une analyse de la cohérence entre les politiques menées et la stratégie adoptée. Le fil conducteur du contrôle interne est plutôt dinstituer une démarche damélioration continue dans le cadre des politiques et procédures prédéfinies. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Pour terminer cette partie théorique, les auteurs traitent dun audit spécifique qui tend à prendre de limportance: son application à linformatique. En effet, en matière financière, il faut sassurer que les enregistrements informatiques des opérations comptables se traduisent intégralement et correctement dans les états financiers. Au-delà, il est également nécessaire dévaluer les risques inhérents à ladoption dun système dinformation sappuyant sur le support informatique, que ceux-ci soient liés à de possibles dysfonctionnements (virus, vols, pannes, etc...), à des obligations réglementaires ou à la pertinence des choix techniques effectués (centralisation, intégration, ouverture sur extranet, etc...). Aspects pratiques Louvrage présente cinq cas pratiques qui donnent loccasion dapprocher méthodiquement la démarche de laudit. Cette partie est extrêmement bien faite car chacun des cas débute par une reprise des points théoriques non plus sous un aspect thématique mais sous un aspect méthodologique. Cela permet de faire un retour à la théorie tout en ayant une idée plus claire de la démarche et de lopportunité de sa mise en oeuvre. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Ainsi, le premier cas traite de la phase préliminaire de laudit: lévaluation des risques et la réalisation du plan daudit. Ce travail qui repose, pour une large part, sur la réalisation de questionnaires et de fiches techniques passe par une analyse de lenvironnement, par une évaluation de la structure, des procédures de traitement et de la qualité du système dinformation, puis par la rédaction dune fiche signalétique qui répertorie les risques purement liés à la structure des états financiers, les risques nés au cours de lexercice, ainsi que les seuils de signification et de travail. Sur la base de cette fiche signalétique qui doit être validée par les dirigeants, lauditeur doit rédiger un plan de mission pour son propre usage. Ce plan de mission précise la stratégie daudit adoptée, la planification du budget, de la répartition des travaux, des échéances et du planning dintervention. Enfin, laudit même peut débuter lorsque la lettre de mission regroupant la fiche signalétique, le plan de mission et le budget est acceptée par le client. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Le second cas traite de la phase intérimaire que représente lévaluation du contrôle interne. Cette phase a une place critique dans la démarche de laudit, car elle vise a relever méthodiquement les incohérences dans la procédure denregistrement des opérations comptables dexploitation. Par le biais de questionnaires, lauditeur va chercher à cerner les sources potentielles de problèmes: à cet égard, son regard va dabord se porter sur les opérations répétitives qui représentent, en cumulé, des sommes importantes. Ces opérations pouvant utiliser des supports très différents, lauditeur a intérêt, pour parvenir à une meilleure compréhension, de les modéliser schématiquement afin dobserver si à chaque opération critique correspond une phase de contrôle. Par la suite, lauditeur devra vérifier concrètement certaines phases avant de valider ou non les procédures de contrôle interne. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> La troisième phase porte sur lexamen des états financiers. Cest un travail méthodique qui consiste à vérifier des éléments importants de létablissement des comptes. Les principaux éléments dont il faut vérifier les méthodes dévaluation sont les suivants: valorisation des stocks, participations et créances rattachées à des participations, opérations sur comptes clients, risques de non-recouvrement de certaines créances, provisions pour risques et charges. Il faudra également tenir compte des événements postérieurs à la clôture des comptes. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Enfin, les quatrième et cinquième cas portent sur des opérations plus techniques que représentent laudit de consolidation et laudit de chantier. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> LE CONTRÔLE DE GESTION <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Ici encore, cette partie se découpe entre approches théoriques des fonctions et des outils dune part et approches pratiques dautre part. Aspects théoriques Selon les auteurs, le contrôleur de gestion conduit des missions apparemment diversifiées. En effet, il est le contrôleur des dépenses, larchitecte du système dinformation, lanalyste budgétaire, lexpert qui diffuse des outils, le conseiller des managers opérationnels ainsi que le détenteur privilégié des informations clés de lentreprise. Pourtant, au-delà des techniques quil se doit de maîtriser, il est avant tout la conscience financière de lentreprise. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Trois facteurs semblent avoir été au coeur de lévolution du métier de contrôleur de gestion. Le premier a dabord été le détachement progressif de la comptabilité: en effet, le métier sest enrichi de prérogatives qui ne se limitaient plus à la procédure budgétaire. Le second a été lapparition des outils de mesure de la performance qui fut une nécessité face à la décentralisation des responsabilités. La fonction de contrôleur sest alors elle-même décentralisée tandis que des systèmes dinformation ont été développés. Le troisième a été la nécessité danticiper par la mise en place de procédures de planification opérationnelles et stratégiques. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--> Ayant un rôle dinterface entre direction générale et directions opérationnelles, uploads/Management/ audit-et-controle-de-gestion 1 .pdf

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  • Publié le Sep 07, 2021
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