CENTR CENTRE E AFRICAIN AFRICAIN D’ETUDES D’ETUDES SUPERIEURES SUPERIEURES EN E

CENTR CENTRE E AFRICAIN AFRICAIN D’ETUDES D’ETUDES SUPERIEURES SUPERIEURES EN EN GESTION GESTION (CESAG) (CESAG) DESS - AUDIT INTERNE & CONTROLE DE GESTION 1 IN T RODUC T ION GENE R ALE A UDIT OPER A TIONNEL ( A UDIT DE TRESORERIE) Cette étude consacrée à l’Audit Opérationnel sera centrée sur l’Audit de Trésorerie en tant qu’application de la démarche « audit opérationnel ». 2 L’Audit Opérationnel peut se définir comme toute mission de type particulier autre que l’Audit Financier, réalisée par des auditeurs externes ou internes. PLAN DU MODULE AUDIT DE CONFORMITE ET DE REGULARITE I N TROD UC TION CHAPITRE I : ETUDE DES OPER A TIONS DE TRESORERIE I ) Délimit a tion d e s o p érat i ons a u d it a bles dans le c a d r e d u m o d ule 4 1) L es opé r at i o n s 1.1) Les paiements 1.2) Les encaissements 1.3) Les frais financiers relatifs aux opérations de trésorerie effectuées en Banque. 2) Limites du module II) Caractéristiques d’un bon contrôle interne des opérations de T résore r ie 1) Rappel de définition du contrôle interne (cf. cours d’audit interne) 2) Objectifs de l’audit des opérations de trésorerie 3) Différents contrôles à effectuer 3.1) Contrôle des paiements 3.2) Contrôle des encaissements 3.3) Contrôle de la conversation des valeurs 3.4) Enregistrements comptables des opérations de trésorerie 4) Synthèse sur les fonctions à séparer habituellement 5) Information et contrôle de l’information 5.1) Rapport à la direction 5-2) Audit interne CHAPITRE II : OBJECTIF ET PROCEDURES D’AUDIT DES OPER A TIONS DE TRESORERIE I - Conséquences de l’organisation de l’entreprise pour l’auditeur 1) Eléments caractéristiques du module 2) Risques généraux à cibler 5 3) Objectifs de l’auditeur 4) Démarche générale de l’auditeur II - Evaluation du contrôle interne 1) Exhaustivité des renseignements 2) Réalité des renseignements 3) Conclusion et documents de synthèse AUDIT DE TRESORERIE I N TRODUCTION G E NER A LE L’importance de la trésorerie pour les entreprises n’est plus à démontrer car son insuffisance peut conduire à la cessation des paiements 6 voire au dépôt de bilan. C’est une variable essentielle dans la gestion financière de la firme. Le cours d’audit de trésorerie sera abordé de deux points de vue. L’auditeur externe, en particulier le commissaire aux comptes, s’intéresse à la trésorerie dans le but de certifier les états financiers de l’entreprise. Il met en œuvre un audit de régularité et de conformité. Quant à l’auditeur interne dont le rôle est d’aider les responsables de la direction financière à mieux assumer leurs responsabilités, aura en général une démarche d’audit d’efficacité. D’où le plan de ce cours dont la première partie sera consacrée à l’audit de conformité et de régularité, et, la deuxième partie étudiera l’audit d’efficacité de la gestion de la trésorerie. AUDIT DE TRESORERIE PREMIERE PARTIE : AUDIT DE CONFORMITE ET DE REGULARITE I N TROD UC TION 7 Le commissaire aux comptes ayant pour objectifs d’émettre une opinion sur la régularité, la sincérité des comptes et l’image fidèle des états financiers, mettra en œuvre un audit financier dont la conformité des opérations à des règles préétablies représente l’aspect prédominant. Sa démarche passe par l’appréciation des dispositifs de contrôle interne relatifs à la trésorerie. L’étendue de son programme de contrôle des comptes (banques et caisses) dépend du degré de confiance qu’il se fait de ces dispositifs. CH A PITRE I : ETUDE DES OPER A TIONS DE TRESORE R IE  LES OPERATIONS CONCERNEES - Les paiements - Les encaissements  LES COMPTES UTILISES POUR LES ENREGISTRER - Comptes de bilan - Compte d’exploitation  LIMITES DU MODULE - Prêts et Emprunts - Effets à payer - Effets à recevoir 1) OPERATIONS CONCERNEES 1.1) Les Paiements a)- par caisse (espèces) b)- par banque - Chèque - Virement 1.2) Les Encaissements a) par caisse (espèces) b) par Banque - Chèque - Virement 1.3) Frais Financiers relatifs aux opérations de Trésorerie. a)- Agios b)- Commissions facturées. 2) COMPTES ENREGISTRANT LES OPERATIONS 2.1) Comptes de bilan (SYSCOA) a) 57 / Caisse b) 52/ Banque 9 g) 59/ Dépréciations et Risques provisionnés. 2.2) Comptes d’exploitation (SYSCOA) a) 67/ Frais financiers et charges assimilés 679/Charges provisionnées financières 697/ Dotations aux Provisions financières. b) 77/ Revenus financiers et Produits assimilés. 776/ Gains de change 779/ Reprises de charges Provisionnées financières. 3) LIMITES DU MODULE Sont exclus du champ de ce module 3.1) Prêt et Emprunts 3.2) Effets à Payer 3.3) effets à Recevoir II – CARACTERISTIQUES D’UN BON CONTROLE INTERNE 3) Différents contrôles 3-1). CONTROLE DES PAIEMENTS Les Entreprises ont tendance à effectuer les paiements par banque (chèques ou virements) ou par traite car ce mode de règlement assure plus de sécurité aux mouvements des fonds et le contrôle par les Entreprises est plus facile. Donc, un bon contrôle interne réduit au minimum possible les règlements par caisse (avances sur frais, menus frais de transport etc.) a) Paiements par chèques ou virements Même si toutes les opérations de règlement sont effectuées par banque, des procédures complémentaires sont nécessaires pour avoir plus de sécurité. Ainsi, on peut retenir :  Que les chèques doivent être signés unique m ent par des personnes autorisées.  Qu’il doit exister des pièces justificatives attestant de leur bien – fondé ;  Que leur enregistrement et leur expédition doivent être faits correctement et dans les meilleurs délais. 11 a. ) Etablissement des chèques ou des ordres de virement Un bon contrôle interne doit prévoir : - Que les chèques présentés aux signataires sont barrés et établis au nom des bénéficiaires. - Que leur conservation jusqu’à l’envoi à leurs destinataires relève strictement de la responsabilité des signataires. - Qu’il faut les expédier rapidement. a. ) Examen et annulation des pièces justificatives Un bon contrôle interne doit permettre d’éviter les doubles paiements ou des paiements indus. Il faut que les signataires puissent examiner les pièces justificatives jointes qui doivent être des originaux. Les signataires vérifient que la procédure d’approbation par les services responsables des calculs, prix, quantités livrées etc.…, est appliquée de manière claire. A l’émission du chèque correspondant aux pièces justificatives, ces dernières doivent être annulées par une mention " payé" inscrite manuellement à l’aide d’un tampon. Payé le Référence du paiement 12 b) Paiement par caisse b. ) Principe de base Un principe fondamental d’un bon contrôle interne est que les encaissements reçus ne doivent pas être affectés directement au paiement des dépenses. L’application de ce principe permet un meilleur contrôle des décaissements et encaissements mais en plus de stabiliser le fonds de caisse des besoins de l’entreprise. b. ) Signatures autorisées Les autorisations de dépenses sont le fait de plusieurs personnes (responsables budgétaires). Cependant, il est indispensable d’avoir un système d’organisation stricte d’autorisations de décaissement dévolues à des personnes limitées. Exemple : Pour les remboursements en espèce des notes de frais inférieures à un montant donné : Pour des représentants = autorisation du Directeur Commercial suite numérique. Cette méthode permet d’éviter les omissions et doubles enregistrements. - L’encaissement des chèques personnels doit être réglementé : les avances de caisse non comptabilisées doivent être interdites pour éviter toute perte du reçu laissé en fonds de caisse ou tout oubli de réclamation. Dans le premier cas, un comptage de la caisse permet de s’en rendre compte. b. ) Une technique de contrôle interne efficace pour contrôler les dépenses : le Système dit « soldes fixes ». Son emploi n’est possible que dans le cas ou l’Entreprise gère séparément les fonds correspondant aux recettes et ceux qui servent à couvrir les dépenses. Cette technique consiste à maintenir le fonds de caisse à un niveau fixe, déterminé par le montant des dépenses périodiques et courantes de l’entreprise. Les dépenses font l’objet d’établissement de justificatifs. A tout moment, le solde en caisse ajouté aux justificatifs des dépenses engagées correspond au montant fixe précisé au préalable. Le solde de la caisse s’épuisant au fur et à mesure des décaissements, le caissier se réapprovisionne par un apport de fonds (virement, chèque, dépôt d’espèces) égal au montant des dépenses engagées. Les justificatifs sont examinés et annulés pour empêcher les réutilisations. Le réapprovisionnement de la caisse doit faire l’objet d’un compte rendu mensuel. Ce système permet à la Direction de l’entreprise d’exercer un contrôle permanent des espèces et valeurs détenues en caisse. Il est nécessaire d’opérer périodiquement des contrôles inopinés par un responsable (S.A.I. et autres). 3-2.) CONTROLE DES ENCAISSEMENTS Les encaissements peuvent être réalisés par banque ou par caisse. Les encaissements en espèces concernent essentiellement les ventes qui peuvent être importantes (supermarchés, pharmacies, etc.…). a) Les encaissements par chèques 14 a. ) Réception : Le courrier doit parvenir non décacheté à un service " réception du courrier" qui est souvent le secrétariat du D.G. dont les employés ne doivent pas avoir accès à la trésorerie et aux comptes " clients". Les chèques doivent être barrés et complétés du nom du bénéficiaire en cas de besoin. Il est conseillé de suivre le montant des chèques extraits du courrier uploads/Management/ audit-tresorerie.pdf

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  • Publié le Sep 24, 2022
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