Degas monet quand leur vue baisse la notre s x27 ameliore

COMPRÉHENSION ÉCRITE Lisez le texte ci-dessous et complétez les trous par un seul mot Degas Monet quand leur vue baisse ? la nôtre s ? améliore Edgar Degas a-t-il atteint l'épure de son parce qu'il était devenu presque aveugle La peinture de Claude Monet a-t-elle été trans ?gurée par sa cataracte La thèse est par l'ophtalmologiste américain Michael Marmor dans sa relecture de l ? histoire de l ? impressionnisme La baisse d'acuité visuelle de Degas le conduisit à une quasi-cécité à la ?n de sa vie ce expliquerait pourquoi les traits des visages et les détails ont disparu de ses derniers tableaux de ballerine ou de femme sa toilette Reste ramené à l'essentiel le geste de l'artiste qui allait se consacrer à la sculpture dans ses dernières années - mais aussi des couleurs plus intenses dans ses peintures tardives peut-être pour compenser la de la vision colorée Le cas de Monet est plus complexe Pourquoi sur deux vues du célèbre bassin aux nymphéas de sa propriété de Giverny à une vingtaine d'années d'intervalle les jaunes et les rouges se sont-ils substitués aux tonalités bleues Ce changement de palette chromatique trouve sans son origine dans l'altération de la perception des couleurs provoquée par la cataracte sou ?rait le peintre Mais ensuite Monet ?t opérer de l' ?il droit mais insatisfait du résultat refusa toute intervention chirurgicale sur le gauche Peignit-il dès lors ce qu'il voyait avec l' ?il droit ou avec le gauche Ou ce qu'il percevait à travers le ?ltre de verres teintés Il con ?a son tourment à l'ophtalmologiste Jacques Mawas Je vois bleu je ne vois plus le rouge je ne vois plus le jaune ça m' terriblement parce que je sais que ces couleurs existent parce que je sais que sur ma palette il y a du rouge du jaune il y a un vert spécial il y a un certain violet je ne les vois plus comme je les voyais Cdans le temps et pourtant je me rappelle très bien les couleurs que ça donnait Analyser une aventure esthétique à travers le prisme de oculaires est bien sûr aussi trivial réductionniste Cette approche a pourtant un mérite Elle rappelle que le regard déforme interprète la réalité ? Le spectateur ne reçoit pas non plus l' ?uvre d'art passivement insiste Alain Berthoz professeur au Collège de France spécialiste de la physiologie de la perception et de l'action Reprenant la formule de Merleau-Ponty - La vision est palpation par le - il souligne qu' on ne regarde pas une ?uvre d'art avec l' ?il avec le cerveau et que -ci combine des informations multisensorielles La conception traditionnelle de l'image formée sur la rétine puis transmise par les voies optiques au cortex en ?n décodée dans les aires visuelles du cerveau doit donc être revue et corrigée la vision en jeu dès les premiers relais sensoriels d'autres fonctions comme l'audition le toucher ou l'équilibre ? Cette interprétation active du monde en général et de l' ?uvre d'art en

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