1 Cours : Exploitation d’un Schéma de Données II Niveau : GSI 1 Enseignant : M.
1 Cours : Exploitation d’un Schéma de Données II Niveau : GSI 1 Enseignant : M. NNANGA EDOA Moïse Macaire Département : GSI Année académique : 2019/2020 Plan du cours Chapitre I : Le Modèle Conceptuel des Traitement (MCT) Chapitre II : Le Modèle Organisationnel des Traitements (MOT) Chapitre III : La notion d’application (Le niveau physique) 2 NB : Les chapitres I et II ont déjà été dispensé aux étudiants d’où leur absence. Chapitre III : La notion d’application (Le niveau physique) I- Le cycle de vie d’un logiciel selon la méthode MERISE 1- Le schéma directeur : Il définit le cadre organisationnel et informatique de l’ensemble des projets de l’organisation par rapport à sa stratégie et ses objectifs. Chaque projet développé dans une organisation doit donc faire partie d’un ensemble cohérent et planifié. Il ne s’agira pas ici de donner les détails du projet mais plutôt de fournir le cadre, les objectifs et les moyens dont il dispose. 2- L’étude préalable : Elle décrit les besoins et les attentes des utilisateurs, les traitements (processus métier) relatifs au domaine d’activités (champ d’action) circonscrit (modèle conceptuel des traitements, modèle logique des traitements) et les principales données (modèle conceptuel des données, modèle logique des données). 3- L’étude détaillée : Elle décrit les besoins, traitements et données de façon plus détaillée pour chaque procédure fonctionnelle. L’étude détaillée se décompose elle-même en : Spécifications fonctionnelles générales, écrites par la maîtrise d’ouvrage (propriétaire du projet) ; Spécifications fonctionnelles détaillées, écrites par la maîtrise d’œuvre (réalisateur du projet). 4- L’étude technique : Elle décrit les moyens techniques nécessaires à la réalisation de l’application (environnement technique, SGBD, langages informatiques, consignes de développement,…). 5- La production : Elle décrit la mise en production. 6- La maintenance : Elle décrit la maintenance du système, et fournira donc au moins les éléments suivants : Les acteurs ; Les documentations ; Les informations. Ainsi, un projet informatique a pour objectif de construire une application informatique (logiciel et base de données), support d’un système d’information informatisé (SIA), inclus dans un système d’informatisation organisationnel (SIO). MERISE ne fait que rappeler qu’on ne peut pas construire un SIA sans comprendre le SIO dans lequel on l’implante. A titre de rappel, une méthode comporte trois axes indispensables pour justifier ce label « méthode » : 3 Une démarche, ensemble coordonnée d’étapes, de phases et de tâches indiquant le chemin à suivre pour conduire un projet ; Des raisonnements et des techniques nécessaires à la construction de l’objet projeté traduis ici par les modélisations ; Des moyens de mise en œuvre, en l’occurrence une organisation de projet et outils. Seule la réunion de ces trois dimensions permet une utilisation opérationnelle. Par ailleurs, un logiciel applicatif ou application informatique contient les instructions et les informations relatives à une activité automatisée par un appareil informatique. Il peut s’agir d’une activité de production, de recherche, de loisir, etc. De manière générale en informatique le terme « application » désigne à la fois l’activité d’un utilisateur susceptible d’être automatisée et le logiciel qui automatise cette activité : le « Logiciel applicatif ». Les niveaux physique et opérationnel de MERISE dont notamment le Modèle Physique des Données (MPD) et le Modèle Opérationnel des Traitements (MOpT) vont permettre la création effective du logiciel applicatif, donc de l’application. II- Le Modèle Physique des Données (MPD) Cette étape consiste à implémenter le modèle dans le SGBD c’est-à-dire le traduire dans un langage de définition des données et le langage généralement utilisé pour ce type d’opération est le SQL. Le SQL permet la communication avec une Base de Données. Le SQL est à la fois : 1) Un langage de définition de données (LDD), c’est-à-dire qui permet de créer des tables dans une base de données relationnelles ainsi que d’e, modifier ou en supprimer (Voir [2]). 2) Un langage de manipulation des données (LMD), cela signifie qu’il permet de sélectionner, d’insérer, de modifier ou supprimer des données dans une table d’une base de données relationnelles (Voir [3]). 3) Un langage de protection d’accès, c’est-à-dire qu’il est possible avec le SQL de définir des permissions au niveau des utilisateurs d’une Base de données. On parle de DCL (Data Control Language). Il est possible d’inclure des requêtes de SQL dans un programme écris dans un autre langage (en langage C par exemple), ainsi que d’envoyer directement les requêtes SQL telles qu’au SGBD. Le cours de BDD permet d’écrire en détail les spécifications de ce langage sur lequel nous n’allons donc pas nous attarder. 4 Références bibliographiques [1] : Une analyse et conception des systèmes d’information 2, M. MBALLA Fabien, IUT de l’Université de Ngaoundéré, 2012/2013 ; [2] : SQL, le Langage de Définition des Données (LDD) ; Chantal Reynaud ; Université Paris Nanterre ; Cours de Système de Gestion des Données ; 2003/2004. [3] : SQL, le Langage de Manipulation des Données (LMD) ; Chantal Reynaud ; Université Paris Nanterre ; Cours de Système de Gestion des Données ; 2003/2004. 5 uploads/Management/ chapitre-0-cours-integral.pdf
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- Publié le Jan 30, 2022
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