Cours 3 La France de la deuxième moitié du XXème siècle : La IVème république :

Cours 3 La France de la deuxième moitié du XXème siècle : La IVème république : Après la libération, le gouvernement de De Gaulle opère des changements radicaux : droit de vote pour les femmes, nationalisation des banques et des entreprises, création de la sécurité sociale. Au même moment les gauchistes, majoritaire à l’assemblée, préparent le projet d’une nouvelle institution basée sur celui de la troisième république ce qui déplait à De Gaulle qui quitte l’exécutif en démissionnant en janvier 1946. Le socialiste Vincent Auriol est élu président de la IV république en janvier 1947, après l’approbation de la nouvelle constitution par référendum. Des désaccords au sein du parti gauche, concernant notamment la crise Indochine, engendre des conflits qui poussent les communistes à s’allier avec les partisans de De Gaulle dans l’opposition. Après la guerre d’Indochine, commence celle de l’Algérie, cette dernière n’ayant pas bénéficié de son indépendance contrairement à ces deux voisins le Maroc et la Tunisie ainsi que la majorité des colonies d’Afrique noire. La guerre éclate en 1954 et finit par la capitulation de la France et l’indépendance de l’Algérie. La sociologie des organisations : Après les deux guerres mondiales, vient une période de modernisation ou la France a commencé à moderniser son économie. A partir de 1950, le pays connait une période d’essor économique très importante appelée « les trente glorieuse » qui s’étend jusqu’au choque pétrolier de 1973. En effet, l’exode rural su multiplie en raison du travail à la chaine qui s’est généralisé offrant des offres d’emplois multiples, les villes s’étendent et la consommation monte en flèche grâce notamment au développement des nouvelles technologies comme l’électronique, l’informatique, l’aéronautique et la mécanique qui représentent de véritables machines de croissance. Le chômage diminue et devient pratiquement inexistant, l’immigration augmente considérablement eu égard aux exigences en main d’œuvre. Une époque de prospérité brutalement interrompue par le choc pétrolier de 1973. Une sociologie des organisations a vu le jour après l’augmentation importante du nombre d’emplois et le rapport dominant des individus aux organisations. Elle se propose d’étudier les comportements individuels ou collectifs qui existent au niveau du fonctionnement des organisations : l’analyse de la logique et de la prise de décision, l’analyse des relations de dépendance et de pouvoir, l’analyse des dynamiques de changement…. C'est-à-dire tenter d’expliquer les comportements et les relations attendus ou imprévus des individus, par rapport aux règles établies par ces organisations. Ces objectifs c’est de dévoiler les liens qui existent entre les différentes formes sociales et en faire ressortir la cohérence d’ensemble. Contextualiser les faits sociaux, les organismes sociaux et les formes institutionnelles. Dégager les rapports qui existent entre l’universel et le caractéristique). Parmi les sociologues de l’organisation on cite : Michel Crozier dont les travaux étaient principalement centrés sur l’histoire du mouvement ouvrier et de l’action syndicale, s’est intéressé, à partir de 1952, à la place des employés et des petits fonctionnaires dans la structure sociale française où il a étudié leur conscience de classe et le degré de leur participation sociale. Il dresse, ainsi, une analyse sociologique de l’administration où il présente un arrangement entre une vision rationnelle et une vision humaniste. C'est-à-dire qu’au sein de toute organisation, il existe des zones d’ambiguïté, que les acteurs cherchent à dénouer pour conforter leur position stratégiques au sein de ces mêmes organismes. Crozier estime que la bureaucratie est une entité fermée sur elle-même puisqu’elle empêche les changements et il pense qu’elle peut freiner le dynamisme souhaité par toute société moderne en général et par la société française en particulier. Des routines et des rigidités (les relations oppressantes d’autorité et le mécanisme de défense contre cette autorité) s’installent affectant ainsi ces institutions bureaucratiques. Ces dernières sont, selon lui, des structures de domination, de centralisation et de réglementation qui ne sont prêtes à aucun changement sauf en recourant au conflit. Pour lui « Il convient de dépasser ce mode de changement par la constitution d'unités d'organisation basées sur la coopération et la participation, et qui font la part la plus belle possible à la rationalité »1 1 Dictionnaire de la sociologie : les dictionnaires d’Universalis, Paris, éd Encyclopaedia Universalis, 2015 uploads/Management/ cours-3-etc.pdf

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  • Publié le Dec 17, 2021
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