ÉTUDE INTERNATIONALE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERT

ÉTUDE INTERNATIONALE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERTIFIÉS ISO 50001 MARS 2017 2e édition 2 ÉTUDE INTERNATIONALE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERTIFIÉS ISO 50001 - MARS 2017 – 2e édition // ÉTUDE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERTIFIÉS ISO 50001 MARS 2017 – 2E ÉDITION Quelles sont les motivations des organisations et les principaux déclencheurs à la mise en place d’un système de management de l’énergie (SMÉ) selon la norme ISO 50001 ? Quels sont les bénéfices apportés par cette démarche et le retour sur investissement réalisé ? Quelles ont été les difficultés vécues et comment ont-elles été contournées ? Quelles sont les conditions de réussite ? Le groupe AFNOR livre les conclusions d’une analyse des pratiques de management de l’énergie de 185 organismes certifiés ISO 50001 répartis sur une quinzaine de pays dans le monde. Cette étude internationale, réalisée avec l’appui du cabinet Time to Be, actualise les données de la première édition parue en septembre 2015. Dans ce qui suit, c’est à ces données 2015 que sont comparés nos résultats 2017. En 2014, un exercice similaire avait été mené, mais en France exclusivement. (La méthodologie de l’étude est détaillée en page 11) L ’ISO 50001 se diffuse bien dans le tissu économique PME et ETI (de 100 à 999 salariés, en bleu foncé) sont plus présentes qu’en 2015 dans l’échantillon de répondants : 44 % contre 26 % en 2015. L’ISO 50001 continue sa diffusion au plus profond du tissu éco- nomique, et parle aux acteurs de toutes tailles. Ce n’est plus une prérogative des grands groupes revendiquant le monopole de la culture du management : les entreprises de plus de 10 000 salariés repré- sentaient 20 % des répondants en 2015, moitié moins cette année. De même, l’ISO 50001 ne se joue plus seulement au siège : les certifications de sites uniques sont majoritaires (52 %). Sur notre trentaine de sites concernés par l’audit énergétique réglementaire, nous avons choisi de faire certifier la moitié d’entre eux, en l’occurrence les plus gros consommateurs, les plus mûrs et aussi ceux qui étaient volontaires. Effectif monde des entreprises certifiées Nature des sites certifiés Siège social 34 % è Site industriel / usine 52 % Autre filiale / autre entité 14 % 100 - 999 44 % è 1 000 - 9 999 24 % 10 % < 100 22 % >10 000 // ÉTUDE 3 ÉTUDE INTERNATIONALE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERTIFIÉS ISO 50001 - MARS 2017 – 2e édition Des organisations toujours plus satisfaites et prêtes à recommander la démarche Les organismes ayant mis en place un système de management de l’énergie et obtenu la certification ISO 50001 se révèlent toujours plus satisfaits (80 %, le taux d’insatisfaits baissant de 11 % à 5 %), a fortiori s’ils sont de grande taille. Les recommandations « très certaines » font un bon en avant : 57 % contre 42 % en 2015. Les organismes se disent prêts à recommander l’exercice à autrui (94 %), à plus forte raison s’ils sont certifiés de longue date, ce qui est un gage de qualité. La recommanda- tion s’avère plus élevée que la satisfaction : même les moins satisfaits recommandent malgré tout la démarche : ils s’accordent pour déclarer qu’on en ressort objectivement gagnant. Ressenti vis-à-vis de la démarche Potentiel de recommandation Une thématique qui s’intègre au triptyque QSE Signe que les acteurs économiques s’approprient bien la démarche et que le management de l’énergie se banalise, les certifiés ISO 50001 sont toujours nombreux à déclarer d’autres certifications et à se dire multi-certifiés : 78 % déclarent au moins une autre certification, le plus souvent ISO 9001 (qualité) et ISO 14001 (environnement), et 34 % au moins trois certifications parmi ISO 9001, ISO 14001, ISO 50001 et OHSAS 18001. En clair, l’effort consenti pour se lancer dans l’ISO 50001 est moindre pour l’organisme familier des systèmes de management. Au passage, il a la possibilité de déployer des systèmes plus intégrés, avec matrices communes et reporting centralisé : un bénéfice qu’observent 49 % des répondants, contre 27 % en 2015. C’est une invitation à un voyage, celui de l’amélioration continue avec les bénéfices énormes que procure la démarche. 25 % 55 % 16 % 4 % 1 % 57 % è 37 % Très satisfait Plutôt satisfait Moyennement satisfait Plutôt pas satisfait Pas du tout satisfait Très certainement Probablement Probablement pas Certainement pas 6 % è è 4 ÉTUDE INTERNATIONALE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERTIFIÉS ISO 50001 - MARS 2017 – 2e édition // ÉTUDE Au commencement : la nécessité de faire des économies et d’être en conformité réglementaire Les éléments considérés comme des déclencheurs importants pour la décision de se faire certifier ISO 50001 sont, dans l’ordre, la nécessité de faire des économies financières (pour 47 %, en baisse par rapport à 2015), l’incitation réglementaire (déclencheur pour 35 %, en hausse logique par rapport à 2015 du fait des échéances liées à l’article 8 de la directive européenne sur l’efficacité énergétique), la stratégie de l’entreprise (déclencheur pour 33 %, chiffre stable par rapport à 2015), les subventions et les aides (déclencheur pour 30 %, stable également). Le besoin de structurer et rationaliser l’existant, ainsi que la valorisation de l’image de l’entreprise, sont des déclencheurs nettement moins dominants. À la question « Quel a été l’élément moteur dans la décision de mettre en place une démarche de manage- ment de l’énergie selon la norme ISO 50001 », 35 % répondent que c’était avant tout pour se faire certifier ISO 50001 (+ 14 points), 18 % pour mettre en place une démarche méthodique de gestion de l’énergie, mais surtout, ils sont encore 47 % (61 % en 2015) à citer les deux réponses : l’un n’allait pas sans l’autre. Quand c’est avant tout pour se faire certifier ISO 50001, les répondants le justifient ainsi : cela per- met de répondre à la réglementation (69 %, un taux qui monte à 80 % pour les organisations allemandes), de valoriser l’image de l’entreprise (61 %), de mobiliser le personnel dans la durée (51 %). Plus l’entreprise est grande, plus l’élément déclencheur est la démarche méthodique (pour fédérer et structurer). Plus elle est de taille moyenne, plus c’est l’argument de l’obtention d’une certification qui joue ce rôle, pour répondre aux exigences clients et pour communiquer. L’ISO 50001 fait prendre conscience de la force d’un système de management. Intégrez-les autant que possible ! Certifications détenues ISO 50001 ISO 9001 ISO 14001 OHSAS 18001 Aucune autre Autre(s) - Date moyenne de certification : 2014 - Date moyenne de certification : 2001 - Date moyenne de certification : 2006 - Date moyenne de certification : 2008 100 % 52 % 38 % 19 % 52 % 22 % trois certifications : 31 % trois certifications parmi quatre : 34 % quatre certifications : 16 % // ÉTUDE 5 ÉTUDE INTERNATIONALE LES PRATIQUES DE MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE D’ORGANISMES CERTIFIÉS ISO 50001 - MARS 2017 – 2e édition Fondamental (déclencheur) Important Incitatif mais pas déterminant Pas un critère lors de la décision 47 % 35 % è 33 % 30 % 18 % 30 % 36 % è 22 % 28 % 35 % 16 % 13 % 18 % 22 % 30 % 16 % 27 % 20 % 17 % 77 % 71 % 55 % 58 % 53 % Nécessité de faire des économies financières à travers une gestion de l’énergie méthodique Pour répondre ou anticiper les exigences réglementaires Subventions et aides financières publiques proposées Stratégie de l’entreprise (décision du siège) Le besoin de structurer et rationaliser l’existant Fondamental + important Un investissement modique, toujours rentable Les organismes engagés dans une certification ISO 50001 jugent l’investissement modeste : les trois quarts considèrent les budgets comme négligeables au regard des bénéfices apportés. Et cela, à plus forte raison quand la certification est ancienne. Cela révèle la rentabilité de la démarche au fil du temps. Et surtout, mieux outillés techniquement et comptablement, ils sont davantage capables de chiffrer ce dans quoi ils se sont engagés, en se situant dans des fourchettes : en 2015, un sur quatre ne savait pas évaluer le budget consacré au projet, contre 13 % en 2016. Des fourchettes de montant de budget global émergent : 47 % s’accordent à l’évaluer à moins de 50 000 euros pour le site concerné et 27 % comme compris entre 50 000 et 100 000 euros. Toutefois, les certifiés continuent à éprouver des difficultés à en percevoir le retour sur investissement, insinuant l’idée que les rendements financiers ne sont pas for- cément la priorité à court terme : soit ils n’avaient pas d’objectif au départ (26 %), soit il est, pour eux, trop tôt pour faire le calcul (30 %). D’ailleurs, pour 58 %, les bénéfices effectivement retirés sont autant financiers que non-financiers. Sans doute affirmeront-ils leur satisfaction plus tard : les certifiés les plus enclins à dire que le temps de retour sur investissement dépasse leurs espérances (27 % uploads/Management/ etude-certifies-iso50001-mars2017-afnor.pdf

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  • Publié le Mar 20, 2021
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