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Etude de cas DAIMLER ET CHRYSLER 1- On peut expliquer l’échec de cette fusion par plusieurs raisons : Les deux entreprises n’ont pas réfléchi à une étude en profondeur des risques qui peuvent émaner de deux cultures, de deux histoires et de deux modes d’organisation différente. Même si des complémentarités semblent exister, il est difficile de faire cohabiter deux mots de fonctionnement opposé. Les spécificités culturelles ont été mal prise en compte, les dirigeants n’ont pas évalué les contraintes d’un regroupement de culture trop éloigné. Il n’y a pas eu assez de recul dans la prise de décision qui aurait permis un plan de communication plus judicieux et aurait évité certaines Erreurs et certaines conséquences négatives telles que le problème de l’incompatibilité des pièces et l’impossibilité de concevoir des plates-formes communes. De plus autre que la contrainte, le risque principal et aussi que l’entreprise prenne le dessus sur l’autre le rapport de force n’a pas été équitable Daimler a pris le contrôle de Chrysler qui n’a pas réussi à s’imposer dans cette relation. Un succès trop attendu une démarche trop enthousiaste en ainsi fait de cette fusion un échec 2- Daimler était une compagnie allemande décrite comme “conservatrice, efficace et sure”, tandis que Chrysler était connu comme “audacieux, différent et créatif” L'exploitation et la gestion n’ont pas été intégrées sur un pied d’égalité. Alors que Daimler-Benz pratiquait une gestion structurée et formelle. Le commandement et le respect étaient des notions bien définies, avec un rapport précis à l’autorité. Au contraire, Chrysler avait un style de gestion plus permissif, plus souple, tournée vers l’esprit d’équipe et l’égalité. D’autres points divisaient les deux groupes. Par exemple, Daimler était orienté vers un positionnement axé sur la fiabilité et une grande qualité tandis que Chrysler était axé sur la compétitivité et le design. Il est donc difficile pour des managers avec des valeurs différentes d’aller dans une même direction. De plus, des divergences sont également apparues sur des points importants tels que les grilles de salaires ou les dépenses de voyages. Il s’est ainsi rapidement installé un climat hostile où les employés des deux côtés n’arrivaient pas à travailler ensemble ni à se faire confiance. 3- je pense que la création d’une culture commune entre les groupes européen soit plus aisé à développer bien qu’il existe toujours des particularités entre les groupes. Néanmoins il existe déjà à la base de la culture du continent qui s’est construit à partir de son histoire et de ces guerres. La proximité favorise l’entendre alors que fasse un continent éloigné, l’on se trouve véritablement face a une inconnue. 4-Dans le cas des fusions internationales plusieurs erreurs sont à éviter : il ne faut pas sous-estimer les barrières culturelles qui complexifie intensément les relations et la communication au sein du groupe car les messages émis peuvent être interprétées différemment par chacun et aboutir à des contradictions et des malentendus. il ne faut pas se laisser influencer par le potentiel succès de la fusion et faire l’impasse sur les différentes études qui approuverait ou non cette fusion. 5- le rôle du dirigeant est très important dans ce type de rapprochement son engagement est primordial car sur lui repose la clé du succès, au niveau de la communication externe le dirigeant doit veiller à maintenir une cohérence externe être clair dans ses propos, donner les bonnes informations et devenir un rôle de porte-parole et de représentants pour promouvoir les valeurs de l’entreprise et même pour les montrer l’exemple à ses employés. Au niveau de la communication interne l’un des objectifs prioritaires et de favoriser les échanges et cela à tous les niveaux c’est-à-dire entre la direction et les salariés mais aussi améliorer la communication interne Intra services du siège social mais surtout entre les différents sites dispersés dans le monde. Il faudrait il faudrait également réadapter les contenus informatif, les supports et utiliser davantage les différents circuits de communication pour des relations plus fluide et plus évidente. Les dirigeants doivent encourager les salariés à participer à la vie de l’entreprise et à fédérer autour des valeurs du groupe malgré sa complicité et l’éloignement géographique. uploads/Management/ etude-de-cas-daimler-et-chrysler.pdf

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  • Publié le Mar 16, 2022
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