REPUBLIQUE DU CAMEROUN ********** PAIX-TRAVAIL-PATRIE ********** MINISTERE DE L
REPUBLIQUE DU CAMEROUN ********** PAIX-TRAVAIL-PATRIE ********** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ********** DOUALA INSTITUTE OF TECHNOLOGY (D.I.T) B.P. : 1623 Douala/Cameroun Tél : +233 47 59 14 EXPOSE DE TECHNIQUE DE FREQUENCE Vendredi 16 Juillet 2021 BACHELOR OF ENGINEERING EXPOSE: TECHNIQUE DE FREQUENCE Rédigé et présenté par : NGARNAYAL ALLATONON BONHEUR Sous la supervision de : M. HEUTCHOU TCHOUYA William Gerhardt Promotion : 2020-2021 REPUBLIC OF CAMEROON ********** PEACE-WORK-FATHERLAND ********** MINISTERY OF HIGHER EDUCATION ********** DOUALA INSTITUTE OF TECHNOLOGY (D.I.T) P.B.: 1623 Douala/Cameroun Phone: +233 47 59 14 L’EVOLUTION DES STANDARDS DE LA DIFFUSION DE LA TELEVISION DEPUIS DES ANNEES 50S JUSQU’ A NOS JOURS. EXPOSE DE TECHNIQUE DE FREQUENCE Vendredi 16 Juillet 2021 INTRODUCTION La télévision est devenue l'une des sources d'informations les plus importantes. Elle est omniprésente. Pour les uns, elle représente la seule fenêtre ouverte sur le monde, selon les autres, elle constitue une grave menace pour notre culture. C’est ainsi qu’elle nous apporte beaucoup car elle est une source de distraction mais tout aussi bien d’information. De plus, elle a le pouvoir de nous influencer. Nous avons donc étudié ce sujet dans le but d’obtenir L’évolution des standards de la diffusion de la télévision depuis des années 1950s jusqu’à nos jours. I-HISTORIQUES DES TECHNIQUES DE LA TÉLÉVISION Historiques des techniques de la télévision concernent les avancées qui se sont succédé depuis les premiers dispositifs d’images mécaniques pour arriver aux diffusions par satellites ou aux programmes reçus via le téléphone portable. L’histoire de la télévision en tant que media fait l’objet d’un article séparé qui sont à savoir : Les précurseurs ; La télévision électronique ; La télévision en couleur ; Les postes de télévision ; Les standards ; Evolution des récepteurs après 1950 ; Chronologies. II- UN AVENEMENT INELUCTABLE L’avènement de la télévision haute définition, qui offrira une qualité d’image proche de celle du cinéma, semble être, à terme inéluctable à la fois en raison des imperfections des systèmes de télévision actuels et des possibilités d’amélioration qu’offrent les progrès de la technologie. A-LES IMPERFECTIONS DES SYSTEMES DE TELEVISION ACTUELS 1. LA PLACE DE LA TELEVISION DANS LA SOCIETE MODERNE La télévision est aujourd’hui un instrument privilégié de communication et d’information en masse. Cette importance se marque à la fois par le nombre de récepteurs en service et par le temps passé devant l’écran par les téléspectateurs. III- L’EVOLUTION DE LA TELEVISION a- L’INVENTION DE LA TELEVISION L’invention de la télévision est l’aboutissement d’un long cheminement de découvertes et d’inventions faites dès la fin du XIXe siècle. Le 26 janvier 1926 voit la première diffusion publique d’images télévisées par l’Ecossais John Logie Baird. Confidentielle et longtemps en noir et blanc, le poste de télévision connait ensuite un développement fulgurant q partir des années 1950, gagnant la couleur et s’invitant dans la plupart des foyers. Media du quotidien, la TV voit son offre considérablement redéfinie à partir des années 2000 par la numérisation généralisée, qui n’épargne pas cette doyenne de l’information et du divertissement. EXPOSE DE TECHNIQUE DE FREQUENCE Vendredi 16 Juillet 2021 b- PINCIPES DE FONCTIONNEMENT ET EVOLUTIONS DE LA TELEVISION DES ANNEES 1950 Au début des années 1950, le téléviseur est présent dans moins d’un pour cent des foyers français. En 1984, 92 % des ménages disposent d’un récepteur de télévision. Ils regardent le petit écran près de deux heures et demie par jour, soit 20 heures par semaine environ, chiffre qu’atteignait à peine l’offre télévisuelle en 1951. Pourtant, au cours de ces trente années, la télévision ne semble pas se contenter de s’inscrire quantitativement dans le temps des Français mais, comme l’indiquent Gisèle Bertrand et Pierre-Alain Mercier : « elle participe à la construction et à la structuration du temps quotidien ». Elle semble introduire dans le quotidien, en même temps que son objet, sa propre chronologie, la grille de programmes. Trois étapes paraissent marquer ce redécoupage progressif et cette restructuration des temps quotidiens. Les années 1950 seraient celles d’une chronologie souple, encore tâtonnante et peu coercitive. La télévision fait ses débuts. Elle cherche son public. Elle expérimente de nouveaux cadres chronologiques. Avec les années 1960, la télévision fixe sa chronologie. Elle s’appuie sur un outil efficace et contraignant, la grille de programmes. Alors que « l’étrange lucarne » gagne une grande partie des foyers français, un nouveau calendrier quotidien semble s’élaborer. Des repères chronologiques neufs se fixent, ceux du petit écran. Avec les années 1970 et le début des années 1980, un double mouvement d’assouplissement et de réappropriation semble se faire jour avec la diversification et la hausse de l’offre des programmes, la banalisation de la télévision, et l’apparition de nouveaux outils pour maîtriser le temps télévisuel, le magnétoscope et la télécommande. Les années 1950 marquent le vrai départ de la télévision. Pourtant, le peu de moyens dont elle dispose ne lui permet ni de développer son offre de manière suffisante, ni de couvrir rapidement le territoire d’émetteurs. Son audience est encore confidentielle. Elle n’est guère en mesure d’exercer une grande influence sur la structuration et la mise en ordre des temps quotidiens. Faiblesse, souplesse et tâtonnements de la programmation marquent la télévision. Boudée par les pouvoirs publics français jusqu’en 1953 – car la télévision est un monopole public – la télévision, comme le dit un journaliste de l’époque, Paul Benoist, « est belle mais pauvre ». Dans ces conditions, nous sommes loin, bien loin des programmes en continu qui caractérisent le paysage audiovisuel français aujourd’hui. La télévision émet sur une seule chaîne. Elle diffuse, en 1948, à peine 600 heures de programmes par an. Les 2 800 heures annuelles ne sont atteintes qu’en 1960. Longtemps, après la diffusion du Tour de France au mois de juillet, il n’y a pas de programmes l’été. Produire une émission de télévision coûte extrêmement cher, d’autant qu’il faut encore équiper le pays en émetteurs. En 1957, 50 % seulement des Français peuvent recevoir la télévision. Cette faiblesse des moyens ne manque pas d’avoir un impact sur la programmation. Comme l’indique Michel Souchon, un des responsables du service des sondages de la télévision française dans les années 1970 : « Il est certain que les premiers temps de la télévision ont été marqués par une programmation souple comportant plus d’émissions isolées que de séries régulières, plus de programmations inattendues que de “rendez- vous”, plus de programmes de longueur variable que de produits de dimension standard ». Dans les années 1950, la télévision se cherche. Elle expérimente de nouvelles émissions, qui deviennent peu à peu habituelles. Le journal télévisé apparaît ainsi en 1949, sur une idée de Pierre Sabbagh. Il est construit, à ses débuts, de bric et de broc avec de vieilles pellicules d’actualités cinématographiques. Aucun présentateur n’apparaît à l’écran. Des émissions de variétés comme 36 chandelles ou encore La Joie de Vivre font également leur apparition et deviennent régulières. Elles ne sont diffusées que pour un public encore très restreint. Les téléspectateurs demeurent peu nombreux durant toutes les années 1950. Ils représentent 1 % seulement des ménages français en 1954. En 1958 encore, à peine 10 % des foyers sont équipés en téléviseurs. Le temps pris par la télévision dans la vie des Français ne peut donc qu’être limité par le nombre même des téléspectateurs. Il importe cependant de rappeler que de nombreux téléspectateurs « occasionnels » viennent grossir fréquemment les rangs des possesseurs de téléviseurs. Ils se rendent dans des cafés, chez des voisins, des parents ou des amis pour regarder la télévision. Il est malheureusement impossible de les dénombrer. Les télé-clubs viennent aussi élargir le public des téléspectateurs. Sorte d’équivalents télévisuels des ciné-clubs, ils sont établis au début EXPOSE DE TECHNIQUE DE FREQUENCE Vendredi 16 Juillet 2021 des années 1950 à l’initiative de certains instituteurs dans les campagnes du nord de la France. Ils remportent un franc succès avant de se voir supplanter par les téléviseurs familiaux. Ils sont 850 en 1959. Leur public est essentiellement populaire et leur implantation demeure limitée géographiquement. Si le découpage du temps télévisuel est encore incertain, si l’influence sur les chronologies au quotidien paraît limitée eu égard à la faiblesse du public des téléspectateurs, en revanche, une fois acquise, l’assiduité à la télévision semble exceptionnelle. Deux exemples peuvent venir à l’appui de cette affirmation. Selon Jean-François Sirinelli, après la catastrophe du barrage de Malpasset à Fréjus en décembre 1959, les survivants des flots « précisèrent l’heure du drame en ces termes : « Achille Zavatta entrait en scène ». La datation se fait donc en fonction d’une des émissions-phares de la télévision française diffusée au moment du drame, La piste aux étoiles. Le petit écran est à ce point ancré dans le quotidien des gens qui le possèdent qu’il devient un véritable repère chronologique. Il serait intéressant de vérifier si cet exemple est un cas isolé. Pour le moment, les éléments et les études manquent pour généraliser. Mais ce cas illustre l’affirmation de Michel Souchon, selon laquelle « assez vite, sans doute, des habitudes se sont établies ». Laurence Wylie évoque aussi la force et la rapidité de cet enracinement uploads/Management/ expose-de-technique-de-frequence.pdf
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- Publié le Jan 11, 2021
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