SOMMAIRE Introduction Chapitre I : obligation, performance et risque 1. Définit
SOMMAIRE Introduction Chapitre I : obligation, performance et risque 1. Définition 2. Les types d’obligations 3. La performance obligataire 4. Les risques Chapitre 2 : le processus de la gestion d’un portefeuille obligataire 1. L’étape de planification 1 a) Les objectifs b) Les contraintes 2. L’étape d’exécution a) L’allocation d’actifs b) L’analyse des titres c) construction du PF 3. L’étape de suivi du portefeuille (feedback step) : évaluation de la performance et rééquilibrage Chapitre 3 : les stratégies de gestion de portefeuille obligataire 1. la gestion active a) Stratégies basées sur les anticipations des taux d’intérêt b) Stratégies basées sur les changements de spreads: c) Stratégies basées sur les changements de spreads d) Stratégies basées sur les caractéristiques propres de chaque obligation 2. La gestion passive a) La gestion indicielle d’un portefeuille obligataire b) L’immunisation de portefeuille. Introduction : L'investisseur en obligations ne doit jamais se satisfaire de savoir la nature de son obligation, la méthode de placement de celle-ci ou encore les risques auxquels il se trouve confronté, mais il doit toujours avoir une idée précise sur les outils de mesure de ces risques et la maîtrise de l'évaluation de ses obligations permettant de maximiser le plus possible son rendement et ainsi réduire le risque .En effet, la gestion obligataire a évolué avec le temps ; il ne s'agit plus, pour les investisseurs ,de choisir la dimension de leur portefeuille et de maîtriser les outils actuariels classiques tels que la duration ou la sensibilité d'une obligation au taux d'intérêt, mais bien plus encore ,l'appréhension d'une modélisation efficace 2 de la courbe des taux d'intérêt s'avère incontournable pour le gérant de portefeuille obligataire. Toutefois, le processus de gestion obligataire repose sur des stratégies bien spécifiques qui doivent être appréhendées par l'investisseur dans un raisonnement hiérarchique bien organisé et suffisamment structuré. Souvent, la pertinence des choix des investisseurs dépend fortement des stratégies entreprises, il s'agit de cibler la stratégie la plus adéquate en fonction des situations pendant un horizon d'investissement déterminé. Problématique : Comment un investisseur gère son portefeuille de façon optimale ? Chapitre 1 : obligation, performance et risque 1. Définition Une obligation (emprunt obligataire) : est un emprunt contracté par une société ou un gouvernement faisant appel à de nombreux prêteurs qui, en contrepartie des fonds prêtés, détiennent l’obligation. Celle-ci confère à son titulaire un droit de créance représentant la part e l’emprunt. L’obligation est un titre de créance librement négociable en bourse. 2. Les types d’obligations : 3 Un achat d’obligation implique un engagement de l’émetteur à payer des intérêts fixes ou variables jusqu’à la maturité de l’obligation en question. L’investissement en obligation est l’un des plus sûrs parmi les investissements en produits financiers. Mais avant d’envisager de souscrire des obligations, un investisseur devrait répondre à certaines questions : Quel niveau de rentabilité exigerait-il sur cet investissement ? Quel flux de trésorerie souhaiterait-il recevoir dans l’avenir ? Quelle est la probabilité de défaut de l’entreprise émettrice ? A-t-il une forte aversion au risque, est-il neutre ou plutôt avide au risque ? En effet, en répondant à ces questions, l’investisseur serait guidé dans son choix du type d’obligation. Par exemple, si l’investisseur est averse au risque, il serait tenté plutôt une obligation à taux variable (moins risquée). Par contre s’il est avide au risque, il préférerait éventuellement l’obligation à taux fixe. Quels sont alors les types d’obligations ? a) Obligations à taux fixe : Une obligation à taux fixe est caractérisée par son taux de coupon fixe. Il est déterminé définitivement dans le contrat dès l’émission et apparaît dans la fiche de description de l’obligation. Les coupons sont fixes et versés selon une périodicité prédéfinie jusqu’à la maturité de l’obligation. Il s’agit donc d’un investissement sûr avec des flux futurs connus (coupons et remboursement du principal). b) Obligations à taux variable : 4 Une obligation à taux variable présente un coupon qui varie en fonction du niveau de taux d’intérêt en vigueur sur le marché. L’avantage pour l’émetteur de ce titre est qu’à tout instant il est endetté au taux de marché ni moins cher ni plus cher. Par contre, un investisseur est en pleine incertitude quant à la valeur du coupon qu’il ne connaîtra jamais à l’avance. Le taux du coupon en temps t est égal au taux de référence (taux de marché) auquel on rajoute la marge. La marge est fixée à l’émission, elle est déterminée en fonction du risque de défaut de l’émetteur. c) Les obligations zéro-coupon : Comme son nom l’indique, une obligation zéro-coupon ne distribue aucun coupon tout le long de la durée de vie de l’obligation. L’émetteur ne verse qu’un seul flux à l’échéance qui est la valeur de remboursement ou la valeur faciale. Les obligations zéro-coupon sont négociés avec une décote, autrement dit le prix d’émission payé par l’investisseur est toujours inférieur à la valeur nominale remboursée à l’échéance par l’émetteur. 3. La performance obligataire : La performance obligataire est définie sur un horizon temporel correspondant à la durée d’investissement retenue par le gestionnaire de portefeuille. Cela sous-entend qu’elle est calculée ex post prix car on doit disposer du prix de l’obligation à la fin de la période. La performance est le taux actuariel calculé sur cette période en prenant en considération la valeur marché de l’obligation, prévue en fin de période de détention. Performance = Prix en fin de période + le flux de coupon perçu – prix au début 5 4. Les risques d’une obligation : Le prix des obligations est souvent moins volatile que le prix des actions. Pour autant, l’investissement dans les obligations n’est pas sans risque. Toutes les obligations portent un risque qui varie selon le type de l’emprunt et de l’émetteur. Le risque de taux : Après l’émission d’une obligation sur le marché primaire et son achat par un investisseur (qui devient le premier détenteur), tout échange portant sur cette obligation aura lieu sur le marché secondaire où son prix fluctue en fonction du taux en vigueur sur le marché. A partir du moment où l’investisseur cède son obligation sur le marché secondaire, le taux actuariel qu’il aurait pu atteindre s’il avait détenu l’obligation jusqu’à sa maturité n’est plus garanti. Les variations des taux vont influencer le prix des obligations à taux fixe ainsi que le taux de réinvestissement des coupons, mais avec un effet opposé. En effet, en cas de baisse des taux, les coupons vont être réinvestis à un taux plus bas alors que le prix de l’obligation va quant à lui augmenter. A l’inverse, ors d’une hausse des taux, les réinvestissements des coupons se feront à un taux plus élevé mais le prix de l’obligation va quant à lui diminuer. • Environnement de hausse de taux : Lorsque les taux montent, le prix des obligations baissent. Ainsi si un tel scénario est-il anticipé, il convient de privilégier les obligations à court terme qui sont moins sensibles aux variations des taux d’intérêt en raison de leur faible duration. • Environnement de baisse des taux : Lorsque les taux baissent, le prix des obligations va monter. Si un tel scénario est-il anticipé, les obligations à long terme seront privilégiées car elles sont plus sensibles aux variations des taux en raison de leur plus longue période. Le risque de liquidité : 6 Il se traduit par la capacité de l’investisseur à acheter ou vendre facilement et rapidement une obligation sur le marché secondaire. Selon la taille de l’emprunt et les niveaux d’offre et de demande, le prix d’une émission peut être particulièrement sensible au manque de liquidité sur le marché secondaire. Il peut donc exister un risque pour l’investisseur de ne pas pouvoir vendre rapidement ou à bon prix son obligation si la demande est faible ou si le spread (écart entre prix d’achat et prix de vente) est important. Le risque de défaut : Il s’agit d’un risque associé à la qualité du débiteur à respecter ses engagements financiers, c'est-à-dire à payer les coupons et de rembourser le principal. La faillite du débiteur a pour conséquence la perte de tout ou partie du capital investi. En effet, le risque de défaut des entreprises est évalué par les agences de notation. Ces agences attribuent une note à une entreprise ou à un Etat en fonction de sa capacité à satisfaire ses engagements envers ses créanciers. Le risque de rachat anticipé : Ce risque est, pour l’investisseur, le risque d’être contraint à revendre son obligation à l’émetteur à un prix prédéterminé dans le contrat et qui s’avère moins avantageux parce qu’il est accompagné d’un taux sur le marché qui diminue. En fait, ce risque est rencontré par l’investisseur quand il possède des obligations comportant une option de rachat anticipé permettant à l’émetteur de racheter les obligations à un prix fixe à une date antérieure de la date d’échéance. Cette option est très intéressante pour l’émetteur en cas de baisse du taux de marché parce qu’il a le droit de racheter les anciennes obligations et d’en émettre des nouvelles à un coupon plus faible. Ainsi l’émetteur sera sûr uploads/Management/ la-gestion-d-x27-un-portefeuille-obligataire.pdf
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- Publié le Nov 24, 2022
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