1 Réalisé par : - Mohamed EL HOUYAKI - Yassine SAOUANE Encadré par : Mr ABOUSSA

1 Réalisé par : - Mohamed EL HOUYAKI - Yassine SAOUANE Encadré par : Mr ABOUSSAD a vérifier Les Types de Contrôles par Attributs 2 SOMMAIRE 3 INTRODUCTION La première étape dans une démarche traditionnelle de mise en place d’un système qualité est l’instauration de contrôle. Le contrôle de la qualité des produits et services consiste à vérifier que leurs principes caractéristiques sont conformes aux spécifications de l’entreprise et aux attentes des clients. Le contrôle sur le produit peut être exécuté en fin de processus ou alors en cours de réalisation. Il peut se faire de façon systématique (contrôle de toutes les pièces) ou alors de façon statistique, en prélevant et en contrôlant des échantillons. Lorsque le nombre d'opérations sur un produit est important la détection du défaut se fait souvent trop tard de plus il est difficile de réaliser une action corrective sur le processus visant à éliminer le défaut. Dans ce cas le SPC (Statistic Process Control) ou MSP (Maîtrise Statistiques des Procédés) permet de suivre l'évolution du procédé et de réaliser les actions correctives avant la production trop importante de produits non conformes. Il s'applique aussi bien pour des contrôles pour des variables continues : cote, poids, valeur etc. (cartes de contrôle aux mesures) que pour des contrôles par attributs : caractéristiques en tout ou rien comme présence ou absence de rayures, de coulures, de vis etc. Dans notre travail nous allons essayer de mettre la lumière sur le contrôle en générale par attributs et ses types. 4 I. Définitions et principes Nous allons nous intéresser au contrôle dans une perspective de productions industrielles. Ce mot « contrôle » est tellement utilisé que chacun lui donne un sens un peu différent. Il paraît donc utile de commencer par rappeler ses définitions officielles : Selon la norme NF X 50-120 : «Contrôle – Actions de mesurer, examiner, essayer, passer au crible une ou plusieurs caractéristiques d’un produit ou service et de les comparer aux exigences spécifiées en vue d’établir leur conformité ». Selon l’ISO 9000 (2008) : « Évaluation de la conformité par observation et jugement accompagné si nécessaire de mesures, d’essais ou de calibrage ». Le dictionnaire donne comme synonyme des mots tels qu’inspection, vérification, surveillance, expertise. Le contrôle peut porter sur la qualité d’un produit ou d’un lot de produits, sur les paramètres d’un processus de fabrication ou, plus généralement, de réalisation, sur la qualité d’un travail, sur le fonctionnement d’un système qualité, etc. Sur ce dernier point, on peut considérer que l’audit est le contrôle du système de management de la qualité. Nous n’aborderons que le contrôle des produits. 1. Utilité du contrôle Contrôle et décision Dans une démarche qualité, le contrôle prend tout son sens si on lui associe une décision ou une action : décider de refuser un produit ou un lot de produits, de corriger ou d’améliorer les produits ou le processus de production, évaluer le niveau de qualité, informer sur ce niveau, etc. Son utilité ne peut être évaluée qu’en fonction de ces décisions et actions.  Contrôle et prévention On a voulu opposer contrôle à prévention : si l’on a bien fait le travail, pourquoi contrôler ? Il est normal de se poser la question de l’utilité d’un contrôle lorsque les démarches qualité de l’entreprise sont fortement imprégnées de prévention, que le personnel est parfaitement qualifié, que tout a été organisé pour faire de bons produits du premier coup, etc. Pourtant, le contrôle reste nécessaire : « la confiance n’exclut pas le contrôle », comme on dit souvent.  Contrôle Et évaluation de la qualité On a également voulu l’opposer à l’évaluation. Or, ce sont des notions complémentaires, le contrôle étant souvent à la base de l’évaluation.  Contrôle: Un acte positif Le contrôle doit être perçu comme un acte positif et nécessaire. Le contrôle (to check en anglais) fait partie du cycle d’action et d’amélioration PDCA (Plan, Do, Check, Act) qui est la base du fonctionnement des démarches qualité. Nous avons besoin de contrôler nos actions pour savoir où nous nous situons. Contrôler des produits, c’est s’assurer que nous avons atteint nos objectifs et, en fonction du résultat, corriger et améliorer. Travailler sans contrôle, c’est travailler en aveugle. Il est clair que, même si l’on a pris toutes les précautions, il reste nécessaire de s’assurer que le bon résultat est atteint. 5 Optimisation du contrôle Le contrôle doit être adapté aux circonstances. Par exemple, le contrôle doit être allégé si : – le processus de fabrication est bien stabilisé et bien maîtrisé ; – la prévention est développée dans les démarches qualité. Le véritable problème du contrôle n’est pas de savoir s’il faut en faire ou non, mais d’optimiser sa réalisation. Il s’agit d’un problème de gestion des risques. Un contrôle ne devient inutile que lorsque l’on a acquis la certitude que le risque de non- conformité est quasiment nul. Mais le risque zéro n’existe pas. L’optimisation des opérations de contrôle s’obtient : – en adoptant les méthodes (système d’échantillonnage par exemple) et les moyens (appareils de mesure par exemple) qui offrent le meilleur rapport efficacité/coût ; – en choisissant le moment le plus judicieux pour le positionner ; par exemple, il peut être « antiéconomique » en production de faire un contrôle en fi n de production, là où le produit est le plus cher, alors que le défaut est apparu en début de production ; – en adaptant l’importance du contrôle aux risques encourus ; par exemple, une caractéristique critique doit faire l’objet d’un contrôle plus important qu’un défaut d’aspect mineur. Mais le coût de ce contrôle peut nous contraindre à en limiter l’importance. De même, il peut être préférable de contrôler les paramètres du processus plutôt que le produit qui en résulte. Contrôle dans les démarches qualité Pour conclure, si le contrôle est nécessaire, il ne doit pas nous conduire à négliger de mettre la priorité sur les actions de prévention. 2. Trois phases du contrôle Pour être conformes aux principes présentés, un contrôle doit avoir trois phases : – vérifier la conformité ; – informer ; – décider et préparer les actions de correction. Vérifier la conformité (vérification et validation) Dans une pratique industrielle, il y a deux façons de savoir si l’on a atteint ses objectifs : – les contrôles qui se réfèrent à la spécification du produit ; – la vérification des résultats obtenus chez le client (interne ou externe) qu’il faut confronter à ses besoins ou attentes : c’est ce que l’on appelle la validation. Les deux sont en fait indispensables : le contrôle permet de s’assurer de la conformité à la spécification, l’examen des résultats en clientèle est une autre forme du contrôle qui intègre la qualité de la spécification. Nous devons également distinguer : – la « non-conformité », qui correspond au non-respect d’une exigence de la spécification du produit ; – le produit « non conforme », dont une ou plusieurs exigences de la spécification ne sont pas respectées. Informer Le processus d’action corrective ou d’amélioration implique la mise en place d’un système d’information sur les résultats de contrôle. L’information doit aller au-delà d’une simple donnée sur la non-conformité et le besoin d’action corrective. Le contrôle doit être une source d’information : 6 – sur le niveau de qualité (taux de non-conformité, tendance) – sur les causes des non-conformités. Si la recherche de ces éléments ne fait pas partie intégrante du contrôle, elle en est un prolongement essentiel. On verra par la suite que la richesse d’un contrôle tient parfois beaucoup plus aux informations qu’il permet de fournir et aux améliorations qui en résultent qu’à son aptitude à éliminer les produits ou lots défectueux. Décider et corriger En cas de détection d’une non-conformité, le contrôle doit aboutir à une décision. Cela peut être : refuser des produits ou un lot de produits, notamment dans une relation client- fournisseur, modifier ou corriger les produits. Même si cela ne fait pas partie du contrôle proprement dit, celui-ci doit être le point de départ d’une action corrective du ou des processus de réalisation. 3. Différents types de contrôle d’un point de vue statistique Contrôles unitaires (ou à 100 % des produits) Par définition, c’est un contrôle qui porte sur la totalité des produits. Mais, d’une façon quasi générale, il ne peut porter que sur un nombre limité de caractéristiques du produit. Il n’y aurait aucun sens à l’exercer sur la plupart des caractéristiques du produit. Contrôles par échantillonnage (ou par prélèvement) Ce type de contrôle consiste à s’assurer de la conformité d’un lot de produits à sa spécification à partir d’un échantillon de quelques produits. Le contrôle peut alors porter sur un lot, une série de lots ou sur les produits fabriqués dans un laps de temps (c’est ce qui se pratique dans les démarches de maîtrise statistique des procédés [MSP]). Il permet de vérifier une proportion de non conformités, une valeur moyenne, une caractéristique de dispersion, un taux de défaillances, etc. À l’inverse du contrôle à 100 %, il peut porter uploads/Management/ les-types-de-controle-par-attributs.pdf

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  • Publié le Aoû 12, 2022
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