Mercredi 7 décembre 2011 - 12 Moharram 1433 - Troisième année - ISSN 1112-9344
Mercredi 7 décembre 2011 - 12 Moharram 1433 - Troisième année - ISSN 1112-9344 - N° 893 Prix : 10 DA Page 2 Page 12 «C'est à nous de mettre la pression sur nos adversaires» CONSTANTINE 154 millards de centimes de créances pour l'OPGI DES IMPORTATEURS ET DES FONCTIONNAIRES DE LA BADR ACCUSÉS Un grand nombre de vaches laitières importées détournées au profit des bouchers ENSEIGNEMENT Des contractuels observent une grève de la faim Page 8 Page 6 P4e 5 Page 7 Khaled Lemouchia au Temps d’Algérie : Me GHISLAIN DUBOIS POURSUIT EN JUSTICE L'ALLIANCE ATLANTIQUE POUR LES BOMBARDEMENTS EN LIBYE : «Si nous gagnons le procès, l'Otan quittera la Belgique» SUITE À LA DÉCISION DE BAISSER LE TAUX D'AUGMENTATION DE LEURS PRIMES Les travailleurs de Sonatrach en effervescence LE RND ET LE FLN ADOPTENT LE PROJET DE LOI SUR LES PARTIS Le niet du MSP annonce son retrait de l’Alliance Page 3 Page 24 Page 5 Page 5 Page 2 EDUCATION NATIONALE LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES SE DÉCIDERA AUJOURD'HUI LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES SE DÉCIDERA AUJOURD'HUI LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES SE DÉCIDERA AUJOURD'HUI LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES SE DÉCIDERA AUJOURD'HUI LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES SE DÉCIDERA AUJOURD'HUI LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES SE DÉCIDERA AUJOURD'HUI EXCLUSIF 2 Mercredi 7 décembre 2011 D’ALGERIE ACTUALITÉ Pour inciter à l'investissement dans l'exploration L'Algérie va revoir la loi sur les hydrocarbures Une révision très attendue L A révision de la loi sur les hydrocarbures, annoncée par le premier responsable du secteur de l'énergie, hier à partir de Doha, en marge des travaux du 20e Congrès mondial du pétrole, sonne comme un aveu d'échec. Les pou- voirs publics, voulant renforcer le rôle de Sona- trach et bien d'autres entreprises algériennes, ainsi que profiter des taxes instaurées sur les superprofits, ont constaté que les nouvelles dispo- sitions constituaient plutôt un obstacle à l'inves- tissement et par voie de conséquence à l'intérêt de l'Algérie. C'est ce qu'a relevé d'ailleurs le minis- tre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui a souligné dans ces déclarations à l'APS que la révi- sion de la loi est envisagée pour inciter à l'inves- tissement étranger dans l'exploration de nouvelles ressources énergétiques. Pour les spécialistes, la décision était très attendue au vu des bilans éta- blis depuis quelques temps sur le secteur de l'énergie. Outre les réclamations faites par les grandes compagnies pétrolières au sujet des taxes sur les superprofits, dont certaines ont dû saisir des instances judiciaires internationales pour le règlement des contentieux, les investisseurs ne se bousculent pas au portillon. Les avis d'appels d'of- fres lancés par les agences de régulation étaient souvent déclarés infructueux, étant donné les conditions d'investissements imposées aux étran- gers. M. Yousfi a expliqué que la décision de révi- sion «avait été rendue nécessaire par le besoin d'attirer des partenaires solides et expérimentés pour aider l'Algérie à accroître ses réserves d'hy- drocarbures». Il a précisé que la révision «concernera certaines mesures fiscales et des dispositions contractuelles entre Sonatrach et ses partenaires», tout en ajou- tant en ces termes : «Nous sommes en train d'étu- dier tous ces aspects.» Il s'agit pour l'Algérie de s'adapter à la réalité internationale, où la concurrence est rude en ce moment. Ce qui participe à la révision est la dis- ponibilité des réserves d'hydrocarbures, «large- ment confortables, mais il faut assurer localement la sécurité de l'approvisionnement à très long terme et renforcer le rôle de l'Algérie comme acteur principal du commerce international de l'énergie», pour reprendre les propos du ministre de l'Energie et des Mines. L'ordonnance n°06-10 modifiant et complétant la loi n°05-07 du 28 avril 2005, relative aux hydro- carbures, avait introduit des changements nota- bles à certains aspects du régime juridique et fis- cal applicable aux hydrocarbures. La loi telle qu'elle avait été votée par le Parlement prévoit des avantages aux investisseurs étrangers qui pou- vaient être majoritaires dans les contrats d'exploi- tation des hydrocarbures. Ce qui avait suscité un débat polémique et une critique de la part de cer- tains partis politiques. Le président de la Républi- que avait alors décidé de réviser la disposition de l'actionnariat étranger en favorisant cette fois-ci la compagnie publique pétrolière. Conçue pour encourager les investissements du secteur et amé- liorer la productivité, il s'est avéré, après cinq ans de sa promulgation, que la loi est perçue en fin de compte comme étant un véritable frein aux inves- tisseurs, notamment les grandes compagnies pétrolières ayant manifesté déjà leur intérêt pour le marché algérien. Dans le contexte actuel de la hausse des prix du brut, l'Algérie aura beaucoup à gagner dans cette démarche d'assouplissement des conditions d'installation des investisseurs sachant que le pétrole algérien est réputé pour sa qualité et les facilités en matière d'extraction. Farouk B. L'Algérie compte revoir la loi sur les hydrocarbures en introduisant de nouvelles incitations pour notamment relancer l'investissement étranger dans l'exploration, a annoncé hier à Doha le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Il a expliqué à l'APS que cette décision a été rendue nécessaire par le besoin d'attirer des partenaires solides et expérimentés en mesure d'aider l'Algérie à accroître ses réserves d'hydrocarbures. Par Djamel Chafa S ELON le ministre, les nouvelles technologies introduites dans l'exploration ces dernières années permettent à l'Algérie d'entrevoir de nouvelles possibilités d'augmenter d'une manière très significative ses réserves d'hydrocarbures. Les résultats obtenus par la Sonatrach, en appliquant ces technologies sur des surfaces réduites «sont très satisfaisants et encourageants», note-t-il à ce propos. Mais l'Algérie a besoin de ces sociétés pour les appliquer à grande échelle afin d'intensifier la prospection même dans l'offshore et les zones peu connues, précise le ministre. Pour ce faire, «elle doit adapter un certain nombre de mesures incitatives de la loi 05-07 qui a été adoptée dans un environnement où ces technologies n'existaient pas et où les prix du pétrole évoluaient entre 20 et 30 dollars», relève M. Yousfi. Concernant les aspects de la loi sur les hydrocarbures qui seront amendés, le ministre s'est limité à dire que la révision va concerner certaines mesures fiscales et aussi des dispositions contractuelles entre la Sonatrach et ses partenaires. «Nous sommes en train d'étudier tous ces aspects», dit-il. «Nous devons nous adapter à la réalité internationale, nous avons des réserves d'hydrocarbures largement confortables, mais il faut assurer localement la sécurité de l'approvisionnement à très long terme et renforcer le rôle de l'Algérie comme acteur principal du commerce international de l'énergie», affirme M. Yousfi. Depuis la promulgation de la loi 05-07 sur les hydrocarbures, amendée par ordonnance présidentielle en 2006, l'Algérie a lancé trois appels d'offres pour l'exploration des hydrocarbures. Le premier, lancé en 2008, a débouché sur l'octroi de quatre blocs, le second organisé en 2009 s'est soldé par l'attribution de trois blocs et seulement deux blocs pour le dernier, lancé en 2011. D. Ch. L ES travailleurs de Sonatrach sont mécon- tents de la décision prise par la direction générale rela- tive à la révision à la baisse du taux d'augmentation des pri- mes pourtant négocié avec les représentants syndicaux. Selon des syndicalistes, la décision de baisser le taux d'augmenta- tion des primes à 53 %, alors qu'elle était prévue à 80 %, sera dénoncée par les travail- leurs, décidés à tenir dans les prochains jours une assemblée générale, afin de prendre les décisions «qui s'imposent». Selon notre source, la nouvelle direction de Sonatrach a remis en cause l'augmentation des primes, notamment la prime de nuisance et d'éloignement à un taux de 80%, tel qu'il a été convenu du temps de l'ex- P-DG Nordine Cherouati. Ce dernier avait accepté d'accor- der une augmentation des pri- mes avec effet rétroactif à par- tir du mois de juillet 2008 à un taux de 80%. Une revendi- cation arrachée suite à une mobilisation des salariés qui avait duré plus d'un mois (mars 2011). Selon les syndica- listes, le directeur des ressour- ces humaines du groupe Sonatrach a envoyé, il y a quelques jours, une correspon- dance interne informant les travailleurs que le taux d'aug- mentation de 80% des primes sera revue à la baisse, à un niveau de 53%, et ce, depuis juillet 2008. Les travailleurs de Sonatrach avaient reçu déjà la première tranche du rappel des primes (15 mois) au mois de septem- bre dernier. Mais, pour la deuxième tranche qui concerne une période de 18 mois, la direction de Sonatrach compte appliquer une augmentation de 53%, tout en récupérant l'augmenta- tion accordée pour la première période où les travailleurs avaient bénéficié des 80%. «C'est inadmissible. La direction n'a pas respecté l'accord salarial signé avec les représentants syndicaux. Le comble est le fait que la déci- sion est prise sans aviser notre syndicat. On ne laissera jamais passer cette erreur. Les travailleurs comptent tenir une assemblée générale pour décider d'une action d'envergure afin d’obli- ger la direction à respecter ses engagements avec les travail- leurs qui ont mis en péril leur vie pour bénéficier de leurs droits les plus élémentaires. Ce n'est pas de l'aumône. C'est notre dû», a tenu à dénoncer un syndicaliste, uploads/Management/ letemps-071211.pdf
Documents similaires










-
31
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 24, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 1.3716MB