Sommaire ● Généralités ● Modalités d’impartition et leur application à Madagasc
Sommaire ● Généralités ● Modalités d’impartition et leur application à Madagascar ● Les principes de la stratégie d’impartition ● L’impartition, ses avantages et possibles inconvénients ● Etude de cas Extra Pizza ● Mise en œuvre de la franchise au sein d’extra pizza ● Conclusion ● Source I. GENERALITES L’impartition est l’association, dans un but stratégique bien précis, de plusieurs entreprises qui restent indépendantes. C’est la coopération entre plusieurs entreprises partenaires qui ont des potentiels complémentaires : la coopération interentreprises. L’entreprise qui fait appel à des partenaires cherche à : Renforcer sa compétitivité Rentabiliser ses investissements Réduire ses coûts Provoquer des effets de synergie. Cours « ECONOMIE D’ENTREPRISE du Professeur Mohamed OUBEJJA » Définition Il s’agit d’une politique de coopération entre deux ou plusieurs entreprises disposant de potentiels complémentaires dont le but est d’obtenir la complémentarité aussi appelée synergie. Les entreprises concernées sont liées par la signature de contrat à durée déterminée appelée rapports contractuels. La mise en commun de leurs compétences pour des activités précises ne touche en aucun cas à leur indépendance, on peut dire qu’ils gardent une indépendance relative. Dans l’impartition, on parle de partenariat ou d’alliance : Nous parlons de partenariat stratégique quand il s’agit d’une entente entre des entreprises non concurrentes. Il s’agit d’alliance stratégique quand la collaboration se fait entre des entreprises concurrentes. II. Modalités d’impartition et leur application à Madagascar La stratégie d’impartition peut se présenter sous plusieurs formes ou modalités. Chacune d’entre elles servant à un but précis mais toutes sans exceptions visent le même objectif. 1. Sous-traitance La sous-traitance implique une certaine notion de donneur d’ordre et de sous-traitant. Il s’agit d’un contrat dans lequel le donneur d’ordre confie une partie ou la totalité de sa production à ce sous- traitant qui est une entreprise externe. Il existe deux types de sous-traitance : Sous-traitance de capacité : Une entreprise y a recours quand sa capacité est insuffisante. Cela est souvent provoqué par un haussement de la demande. Cela permet d’éviter un investissement trop coûteux. Ex : cas des saisons fertiles, soudaine commande supérieure à la capacité de production de l’entreprise. Cas pratique Le cas d’Air Madagascar pendant les périodes de hautes saisons pour le tourisme. Dans l’incapacité de répondre à toutes les demandes, la compagnie aérienne confie une partie de ses trajets à des compagnies concurrentes, mais prend toujours les réservations en son nom. Les passagers feront, donc, leur réservation chez Air Madagascar mais se retrouveront sur un vol de Madagascar Airways. Sous-traitance de spécialité : Une entreprise y a recours quand son savoir faire ou son équipement ne suffisent pas pour répondre à des besoins. La qualité du produit sera alors garantie. Cela concerne le plus souvent les services tels le nettoyage, ou le transport, mais peut aussi concerner les produits. Cas pratique Le cas de La Brasserie STAR qui fait sous-traiter son transport. Mais aussi la conception de son packaging qu’il confie à GRAPHO PRINT. 2. La cession de licence : Contrat dans lequel une entreprise va autoriser l’exploitation d’un de ses brevets d’inventions à une ou plusieurs entreprises dont la contrepartie est monétaire. Cette valeur, appelée « Redevance » est écrit dans le contrat. Cas pratique Le cas de Coca-Cola qui a cédé sa licence à la brasserie STAR 3. Franchise : (franchiseur-franchisé) Contrat dans lequel le franchiseur va autoriser à son franchisé l’utilisation de manière permanente de son nom de marque, son logo, son savoir-faire, et son assistance technique. Il faut que le franchisé paye en amont des droits d’entrée et des redevances suivant le contrat mais doit aussi respecter strictement les normes de qualités du franchiseur. Cas pratique KFC 4. La concession : (entre concédant et concessionnaire) Contrat par lequel le concédant autorise le concessionnaire à vendre exclusivement ses produits, le concessionnaire va signer sur l’interdiction de vendre des produits concurrents. Le concessionnaire a le droit d’afficher la marque du concédant sur son magasin, afficher ses produits, ses marques et ses modèles. Cas pratique Cette stratégie est souvent appliquée dans le domaine de l’automobile. Ex : Toyota et Rasseta. 5. Groupement d’intérêt économique : Contrat dans lequel 2 ou plusieurs entreprises se réunissent pour la réalisation d’un projet à intérêt économique. Celui-ci résulte par la création d’une nouvelle entité dont le nom est différent des entreprises. Se rencontre généralement dans les opérations économiques couteuses (ex : exportation, étude de marché, …) où les entreprises ont du mal à effectuer isolément. Cas pratique Groupe Axian réunissant plusieurs entreprises tels que Telma, BNI Madagascar, Jovena… 6. Filiale commune Est aussi appelé joint-venture, co-entreprise, entreprise conjointe. Contrat dans lequel deux entreprises vont accepter de créer une nouvelle entité qui sera juridiquement appelée filiale commune, parce que le capital de la filiale commune est détenu à parts égales entre les deux entreprises (50%-50%). III. Les principes de la stratégie d’impartition Une stratégie d’impartition si elle n’est pas soigneusement conçue ne sert pas son utilité qui est d’atteindre plus efficacement leurs objectifs institutionnels. L’élaboration d’une stratégie solide exige une analyse coûts-avantages qui tient compte des coûts financiers, des attentes en matière de qualité et des risques relationnels. Voici les étapes à suivre pour élaborer une stratégie d’impartition. 1. Élaborer un plan pour atteindre les objectifs de l’organisation. Que l’entreprise soit en train d’offrir un nouveau service à des clients existants ou d’élargir sa gamme de services pour attirer de nouveaux clients, il vaut toujours mieux avoir un plan détaillé qui peut comprendre l’embauche de consultants externes, l’achat de pièces auprès d’un fournisseur tiers ou la formation de personnel interne pour la prestation de services. 2. Communiquer avec des fournisseurs La communication avec les fournisseurs et des fournisseurs de services externes est nécessaire pour se renseigner sur leur expertise. L’une des raisons les plus importantes d’externaliser un service particulier est de bénéficier des connaissances et de l’expérience de personnes ou d’entreprises extérieures. 3. Définir les objectifs organisationnels. Il faut connaître la destination pour pouvoir tracer la route. La définition des objectifs est une étape importante et non optionnelle à l’établissement de la stratégie. 4. Évaluer les besoins en matière de qualité. L’externalisation peut s’avérer risquée si un fournisseur, un entrepreneur ou une société de conseil externe ne répond pas aux attentes en matière de qualité. Dans ces cas, les organisations engagent généralement des coûts plus élevés parce qu’elles doivent faire réviser le travail par un autre fournisseur ou embaucher du personnel en personne pour corriger les problèmes. Établir des normes de qualité en discutant avec les clients et en tenant des réunions internes pour dresser une liste des qualités essentielles est primordial. 5. Analyser les dynamiques culturelles et de communication. La nature du travail peut dicter d’impartir à des entreprises qui comprennent la culture des clients. Par ailleurs, les besoins de l’entreprise peuvent être de nature technique, ce qui rend l’impartition à l’étranger plus abordable. Ou dans le cas contraire, selon la situation, garder une culture plus interne pourrait être un choix plus judicieux. 7. Examiner les risques relationnels. Il faut éviter de s’enfermer dans un contrat avec un seul fournisseur. Inclure dans le contrat une clause qui permet de quitter la relation d’affaires après une période d’essai permet d’évaluer correctement la qualité du service, la fiabilité et les pratiques de communication. 8. Embaucher du personnel interne qui possède l’expertise nécessaire. Bien que l’entreprise puisse impartir de grandes quantités de travail, il est essentiel d’avoir quelqu’un à l’interne qui comprend comment superviser les tâches imparties pour s’assurer que les besoins de l’organisation sont satisfaits et que les services sont fournis comme promis. 9. Déterminer les raisons pour lesquelles on a recours à l’impartition. Il se pourrait que ce soit l’accès à des outils et à des compétences qui ne sont pas disponibles à l’interne, la réduction des coûts opérationnels et l’accélération du changement organisationnel. 10.Calculer les coûts financiers et les économies. La formation du personnel interne et le financement des locaux et de l’équipement de bureau pour les nouveaux employés peuvent entraîner des coûts plus élevés que l’impartition de tâches à un tiers. 11.Évaluer les considérations juridiques. Avant de signer un contrat d’impartition, il est nécessaire d’évaluer les lois fiscales, le libellé du contrat, les responsabilités en matière de protection des données et d’autres facteurs pertinents pour votre industrie et votre milieu de travail. SOURCE : https://comenr.com/100995-comment-elaborer-une-strategie-dimpartition/ IV. L’impartition, ses avantages et possibles inconvénients 1. Les avantages Synergie : Grâce aux efforts complémentaire des différents acteurs, atteindre les objectifs se facilite grâce à "l'effet boule de neige créée ". Flexibilité : Puisqu'il y a l'indépendance entre les différents acteurs, ils sont capables à eux seuls de s'adapter, de prendre leurs décisions pour assurer les taches auxquelles elles ont la responsabilité. Réduction des coûts : Économiser sur le matériel ou sur la formation du personnel est un atout non négligeable. Renforcement de la compétitivité : Les différents concurrents doivent continuellement trouver le meilleur moyen pour pouvoir s'imposer sur le marché, en utilisant les meilleures ressources disponibles sur le plan matériel, humaine, ou monétaire. Nouveau savoir-faire : Travailler avec uploads/Management/ limpartition-proposee-a-extra-pizza.pdf
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- Publié le Apv 16, 2022
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