HISTOIRE DU CINÉMA Travail personnel DOSSIER DE VISIONNEMENT Année académique 2
HISTOIRE DU CINÉMA Travail personnel DOSSIER DE VISIONNEMENT Année académique 2021-2022 NOM : Lusala PRÉNOM : Emeraude ANNÉE D'ÉTUDE/SECTION : 2021-2022 / Premier bachelier - information et communication Dossier de visionnement NOM : Lusala PRÉNOM : Emeraude PREMIÈRE PARTIE N°sé ance FILMS Données relatives au visionnement TITRE DU FILM RÉALISATEU R Anné e réalis ation Date Support : TV/ vidéo/ Film ORIGINE 1 La voltige Louis LUMIÈRE 1895 15/1 0 Vidéo YouTube 2 Cendrillon Georges MÉLIÈS 1899 21/1 0 Vidéo YouTube 3 Le pauvre amour (True heart Susie) D.W. GRIFFITH 1919 4/11 Tv YouTube 4 Maris aveugles (Blind husbands) Eric VON STROHEIM 1919 14/1 1 Vidéo Internet 5 Le gosse (The kid) Charlie CHAPLIN 1921 18/1 1 Tv YouTube 6 Coeur fidèle Jean EPSTEIN 1923 23/1 1 Vidéo Internet 7 La ligne générale (Генеральная линия) Sergueï EISENSTEI N 1929 27/1 1 Vidéo Dailymot ion 8 Les trois lumières (Der müde tod) Fritz LANG 1921 10/1 2 TV YouTube 9 Le grand jeu Jacques FEYDER 1934 14/1 2 TV YouTube 10 La flèche brisée (Broken arrow) Delmer DAVES 1950 16/1 2 TV YouTube Fiche de visionnement n°1 Relative à la séance du cours intitulée : « L’invention du cinéma » TITRE DU FILM : La voltige RÉALISATEUR : Louis LUMIÈRE ANNÉE : 1895 GENRE/ÉCOLE/MOUVEMENT : / FICHE TECHNIQUE FIRME DE PRODUCTION : Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine LUMIÈRE et ses fils PRODUCTEUR : Louis LUMIÈRE SCÉNARIO/DIALOGUES : / ADAPTATION D’APRÈS : DIRECTEUR PHOTO : Louis LUMIÈRE MUSIQUE : / INTERPRÉTATION : / AUTRES INFORMATIONS PARTICULIÈRES ÉVENTUELLES : / BREF RÉSUMÉ DU FILM : Un soldat tente, en vain, de monter à cheval. CONCEPTS : 1. Vue 2. « mise en scène » minimaliste 3. Photographie animée 4. Luminosité 5. Angle de vue latéral 6. Unicité du point de vue 7. Fixité de la caméra 8. Logique industrielle et commerciale BIBLIOGRAPHIE RELATIVE AU FILM : 1. BELLOUR Raymond et BROCHIER Jean-Jacques (ss la dir.de), Dictionnaire du cinéma, Éditions universitaires, 1966, pp. 461-462. 2. CERAM W.E., Archéologie du cinéma, Paris, Plon, 1966. 3. DESLANDES Jacques, Histoire comparée du cinéma, tome 1 : « De la cinématique au cinématographe », Tournai, Casterman, 1966, pp. 218-226. 4. PINEL Vincent, Le siècle du cinéma, Paris, Larousse, 2009. 5. SADOUL Georges, Histoire générale du cinéma, tome 2 : « Les pionniers du cinéma », Paris, Denoël, 1948, pp. 1387-1388. ANALYSE DU FILM : Cette vue est représentative du mode de fonctionnement de Louis Lumière pour la réalisation de ses premières vues présentées en 1895 au Grand Café à Paris. La voltige, qui dure moins de 50 secondes à l'instar des autres vues, relève d’une logique photographique. Tous les protagonistes sont de fait saisis dans un même cadrage, à proximité d’une grange. Ils constituent un ensemble « mis en scène » : un des trois soldats tente de monter à cheval, mais ne cesse d’échouer. Ses chutes répétées produisent ainsi un effet comique, que l’on retrouve dans d’autres vues comme L’arroseur arrosé. Il ne s’agit dès lors pas d’une scène de la vie quotidienne. La scène est saisie par un cinématographe qui demeure fixe, de manière à mettre en exergue les trois soldats et surtout de manière à rendre le mouvement. Le réalisateur fournit au spectateur la possibilité d’observer l’ensemble de la scène grâce à un positionnement stratégique de la caméra. Pour traduire la dimension burlesque, la scène de la chute a été répétée plusieurs fois, mais n’a pas rempli les 50 secondes que durent traditionnellement les vues Lumière. Fiche de visionnement n° 2 Relative à la séance du cours intitulée : « Le cinéma des premiers temps » TITRE DU FILM : Cendrillon RÉALISATEUR : Georges MÉLIÈS ANNÉE : 1899 GENRE/ÉCOLE/MOUVEMENT : / FICHE TECHNIQUE FIRME DE PRODUCTION : Star film PRODUCTEUR : Georges Méliès SCÉNARIO/DIALOGUES : Georges Méliès ADAPTATION D’APRÈS : Cendrillon ou la petite pantoufle de verre, de Charles Perrault DIRECTEUR PHOTO : / MUSIQUE : Jules Massenet INTERPRÉTATION : Cendrillon : Mlle Barral la fée marraine : Jeanne d’Alcy Le gnome de la pendule : Georges Méliès Le prince charmant : Carmelli AUTRES INFORMATIONS PARTICULIÈRES ÉVENTUELLES : / BREF RÉSUMÉ DU FILM : Cendrillon est transformée en princesse par la fée marraine, et conquiert le cœur du prince, qui finit par l’épouser. CONCEPTS : 1. Tableau 2. Fondu enchaîné 3. Mise en scène 4. Assemblage 5. Truc cinématographique 6. Truc scénographique 7. Substitutions et collages 8. Logique théâtrale 9. Fixité, frontalité, horizontalité de la caméra 10. Espace centrifuge BIBLIOGRAPHIE RELATIVE AU FILM : 1. BANDA Daniel et MOURÉ José (texte présenté par), Le cinéma : naissance d’un art. Premiers écrits (1895-1920), Paris, Flammarion, 2008. pp. 104-105. 2. MALTHÊTE Jacques et MANNONI Laurent (ss la dir. de), Méliès. Magie et cinéma, Paris Musée, Fondation EdF, 2002, p. 163. 3. MANNONI Laurent, Méliès : La magie du cinéma, Paris, Flammarion, 2020, p. 24, p. 216, p. 220, p. 248. 4. PINEL Vincent, Le siècle du cinéma, Paris, Larousse, 2009. 5. SADOUL Georges, Georges Méliès, Paris, Seghers, coll. Cinéma d’aujourd’hui, 1947, pp. 104-105. ANALYSE DU FILM : Ce film, inspiré d’un conte fée, témoigne de l’attrait de Georges Méliès pour le fantastique ainsi que le monde du « théâtre spectaculaire » . Cendrillon présente la particularité de 1 contenir divers plans-décors qui forment entre eux des « fondus enchaînés » . Méliès est issu 2 du monde du spectacle et de la magie, qu’il reproduit dans ses films. À travers ses tableaux, Méliès plonge naturellement le spectateur dans un univers narratif et extraordinaire. Les vingts tableaux sont assemblés de manière à constituer une trame narrative. On y ressent toutefois, le goût de Méliès pour le théâtre : spectacles de danse, expressions dramatiques des personnages, costumes médiévaux. Cendrillon, interprétée par Mademoiselle Barral, au départ actrice de théâtre, surjoue pour exprimer son angoisse au spectateur lorsqu’il est temps pour elle de rentrer chez elle. Elle court dans tous les sens, des horloges dansantes l’accompagnent, sans oublier l’accompagnement musical, qui parallèlement à cette angoisse, s’intensifie. Pour agrémenter le tout, Méliès va illusionner le spectateur au moyen de trucs cinématographiques. Un gnome, que Méliès interprète lui-même, apparaît et disparaît du décor, donnant l’impression de s’être évaporé. En fait, le réalisateur arrête la caméra, procède à une substitution, puis la relance. Pour intensifier l’effet escompté, il ajoute un écran de fumée. Ainsi, les trucages utilisés par le réalisateur vont contribuer à initier le public à cet univers enchanté. PINEL Vincent, Le siècle du cinéma, Paris, Bordas, 1995. 1 MANNONI Laurent, Méliès : La magie du cinéma, Paris, Flammarion, 2002. p. 248. 2 Fiche de visionnement n° 3 Relative à la séance du cours intitulée : « Le cinéma des premiers temps aux États-Unis et la mise au point du langage cinématographique » TITRE DU FILM : Le pauvre amour (True heart Susie) RÉALISATEUR : David W. GRIFFITH ANNÉE : 1919 GENRE/ÉCOLE/MOUVEMENT : / FICHE TECHNIQUE FIRME DE PRODUCTION : David W. Griffith productions PRODUCTEUR : David W. Griffith SCÉNARIO/DIALOGUES : Marian Fremont ADAPTATION D’APRÈS : / DIRECTEUR PHOTO : Gottfried Wilhelm Bitzer MUSIQUE : / INTERPRÉTATION : Susie : Lillian Gish William Jenkin : Robert Harron Père de William : Wilbur Higby Tante de Susie : Loyola O’Connor L’inconnu : George Fawcett Bettina Hopkins : Clarine Seymour Tante de Bettina : Kate Bruce Amie de Bettina : Carol Dempster Sporty Malone : Raymond Cannon AUTRES INFORMATIONS PARTICULIÈRES ÉVENTUELLES : / BREF RÉSUMÉ DU FILM : Susie est éperdument amoureuse de son camarade de classe, William. Ils partagent des sentiments ambigus, mais ne vont pas plus loin. Malgré tout, Suzie garde l’espoir qu’un jour elle parviendra à le conquérir et met tous les moyens en œuvre pour répondre à ses attentes. Entretemps, William a pour ambition d’entamer des études, mais sa condition sociale ne le lui permet pas et il est contraint de rester travailler à la ferme avec son père. C’est après avoir rencontré un inconnu qui lui promet une carrière brillante grâce à son aide, que William connaît enfin l’ascension dont il rêvait tant. Il songe à trouver une épouse. Au grand désespoir de Susie, le jeune homme noue une relation avec Bettina, rencontrée plus tôt lors d’un festival. Il l’épouse. Bien que leur mariage ne soit pas idyllique, il se force à croire que l’amour de Bettina est sincère. Après le décès de celle-ci, William découvre enfin la vérité : sa relation adultère avec un autre homme, ses nombreux mensonges et surtout, le rôle que Susie a joué dans l’avènement de sa carrière, sacrifiant ses biens les plus précieux pour qu’il puisse étudier. Ainsi, il se rend compte que depuis toutes ces années, Susie a en réalité toujours été l’élue de son cœur… CONCEPTS : 1. Plan 2. Mobilité de la caméra 3. Découpage, montage, raccord 4. Échelle des plans 5. Espace centripète : continu, homogène, cohérent 6. Immersion et identification du spectateur 7. Interdiction du regard caméra 9. Montage alterné 10. Clôture du récit 11. Suspense BIBLIOGRAPHIE RELATIVE AU FILM : 1. AGEL Henri, Les grands uploads/Management/ lusala.pdf
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- Publié le Jan 21, 2021
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