1 Les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus complexe et ch
1 Les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus complexe et changeants. Elles sont confrontées aujourd’hui, plus que dans le passé, aux problèmes internes de gestion. Pour qu’une entreprise arrive à survivre dans un tel environnement, un système économique turbulent et marqué par de perpétuels changements, il faut un pilotage efficace et efficient combinant ainsi intelligence et pertinence d’information. La comptabilité produit des informations comptables pour les managers, elle constitue, ainsi, le premier système d’information à être implanté dans les entreprises et a pour ambition de constituer un système cohérent d’information au service de l’entreprise. Elle est liée systématiquement à tous les autres services formant l’entreprise (Achats, Ventes, Stock.) pour ceci elle doit permettre de fournir des informations sur l’exploitation quotidienne et des synthèses périodiques donnant une image fidèle du patrimoine, du résultat et de la situation financière dans le but que cette information soit utile à l’ensemble des utilisateurs de celle-ci au moment de leur prise de décision. Simon (1954) présente, dans une enquête pionnière, ce que les managers attendent de la comptabilité, et la comptabilité de gestion en particulier, C’est pourquoi la comptabilité est définie comme « un système d’information comptable qui vise à aider les managers et influencer les comportements en modélisant les relations entre les ressources allouées et consommées et les finalités poursuivies » La comptabilité enregistre un grand nombre de documents en tenant compte de normes et de principes comptables. Leur objectif est d’instaurer un modèle comptable harmonisé afin d’améliorer les échanges internationaux. Les principes comptables dirigent la comptabilité (principe de régularité, d’indépendance des exercices). La comptabilité d’exercice enregistre les recettes et les dépenses. La comptabilité d’engagement étudie les recettes, les dépenses, les créances et les dettes. Selon Jean Fourastié : La comptabilité générale est un système d’information et d’organisation dans lequel des flux et opérations sont traduits en termes financiers. Ils reflètent ainsi le patrimoine et les performances d’une entreprise qui peuvent, tous deux être analysés. Actuellement, on assiste à une concurrence rude et acharnée entre les entreprises. Pour faire face à cette situation, elles sont appelées à rechercher et adopter des outils efficaces de mesure et d’amélioration des performances. Parmi ces outils, nous citons la comptabilité par activités (CPA). Sans aucun doute, cette méthode de calcul des coûts est considérée comme l’une des 2 innovations majeures connues par la comptabilité de gestion durant ces deux dernières décennies. La méthode CPA est issue des travaux du CAM-I (Consortium for Advanced Manufacturing International). Elle a été développée pour faire face aux insuffisances de l’organisation comptable. Cette méthode repose sur l’idée selon laquelle que ce ne sont pas les produits qui consomment les ressources de l’entreprise mais plutôt les activités, et les diverses activités de l’entreprise sont utilisées par les produits. Selon P.-L. Bescos et C. Mendoza (1994 : 40-41), la méthode CPA se livre à une affectation des charges indirectes plus fine que dans les méthodes traditionnelles. Elle permet d’obtenir une affectation plus pertinente basée sur l’étude des relations entre les produits, les activités et les ressources. Elle tente de répondre à la question suivante : pourquoi les coûts existent-ils ? Il s’agit de comprendre les causes des coûts. Aujourd’hui, l’environnement des entreprises a connu des changements néfastes grâce, bien sûr, aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et des nouveaux Outils de gestion comme les « Entreprises Ressources Planning » ERP, appelés en français Progiciels de gestion Intégré » PGI. De ce fait l’organisation des systèmes comptables apparaît avec un nouveau « visage » et de nouveaux concepts tels que l’architecture client- serveur, le système intégré, le système multidimensionnel. Un ERP est, donc, un progiciel qui prend en charge la gestion intégrale des informations de l’entreprise, issus de la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, de la gestion administrative, de la gestion des ventes, des achats, de la production et de la logistique. Dans ce travail, on va s’intéressé uniquement à la partie des ERP concernant la gestion comptable et financière, connue sous le nom de la finance ou la comptabilité informatisée. De nos jours, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis – tels que la concurrence intensive, la mondialisation des marchés, les turbulences de l’environnement économique... – auxquels leur performance est très sensible. Il paraît évident que, dans les années à venir, réussiront uniquement les entreprises qui seront plus aptes à tirer profit des opportunités et à réduire les menaces auxquelles elles seront confrontées. La performance de l’entreprise est une notion polysémique, complexe et difficile à définir tant les approches sont multiples. Elle a été largement ventilée durant les récentes décennies 3 comme un impératif catégorique. Sa complexité n’émane pas uniquement de la diversité de ses conceptualisations mais aussi de son caractère multidimensionnel. Le concept de performance est couramment utilisé tant dans la littérature que dans les milieux organisationnels pour désigner un certain niveau d’excellence. Il reste, cependant, relativement ambigu dans la mesure où il est très galvaudé dans le langage courant. Par ailleurs, bien qu’il soit largement utilisé, il ne fait pas l’unanimité autour d’une définition et d’une mesure précise ; celles-ci dépendent, en effet, de l’objectif visé, de la perspective d’analyse choisie ainsi que du champ d’intérêt de son utilisateur. Etymologiquement, performance vient de l’ancien français performer qui signifiait « accomplir, exécuter » au XIIIe siècle (Petit Robert). Le verbe anglais to perform apparaît au XVe siècle avec une signification plus large. Au sens strict du terme, une performance est un résultat chiffré dans une perspective de classement (par rapport à soi – améliorer ses performances et/ou par rapport aux autres). Elle est définie comme un constat officiel enregistrant un résultat accompli à un instant T, toujours en référence à un contexte, à un objectif et un résultat attendu, et ce quel que soit le domaine (Notat, 2007). Dans le domaine sportif, le terme est plus utilisé avec, à la fois, une référence à la mesure à travers la compétition et une autre au résultat avec la victoire obtenue. Elle est aussi un enjeu esthétique. Cette signification apparaît au début des années 1970 dans le vocabulaire de la critique d’art aux États-Unis, et s’applique à toute manifestation artistique dans laquelle l’acte ou le geste de l’exécution a une valeur pour lui-même et donne lieu à une appréciation esthétique distincte. Dans le domaine de la gestion, la performance a toujours été une notion ambiguë, rarement définie explicitement. Elle n’est utilisée en contrôle de gestion que par transposition de son sens en anglais. Depuis les années 80, de nombreux chercheurs se sont attachés à la définir (Bouquin, 1986 ; Bescos et al.,1993 ; Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ; Bessire, 1999…) et plus récemment cette notion est mobilisée dans la littérature managériale pour évaluer la mise en œuvre par l’entreprise des stratégies annoncées de développement durable (Capron et Quairel, 2005). Lebas et Euske (2007, p. 125) notent que le mot “performance” est largement utilisé dans tous les domaines de la gestion. On trouve dans le domaine du contrôle de gestion, des termes tels 4 que la gestion de la performance, les mesures de la performance, l’évaluation de la performance et l’estimation de la performance. Dans le champ de l’entreprise, le slogan est aujourd’hui très clair et bien ciselé : il faut performer afin de garantir la survie et la pérennité de son organisation, et accroître par ailleurs son avantage concurrentiel, en cette époque particulièrement caractérisée par l’intensification de la concurrence, la mondialisation et l’internationalisation des marchés. Ainsi, le concept de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de réalisation des résultats par rapport aux efforts engagées et aux ressources consommées. Il s’appuie largement sur les notions d’efficacité et d’efficience. Selon P. Lorino (1997) « Est performance dans l’entreprise, tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à atteindre les objectifs stratégiques ». J.-B. Carriere (1999) conclut alors que la performance n’est rien d’autre que l’évolution de l’entreprise ou son agrandissement. Cette notion de performance peut se résumer à l’idée de réussite ou de succès de l’entreprise (M. Boyer, 1999 ; J.-P. Mamboundou, 2003), réussite ne pouvant être obtenue sans sanction positive du marché (P. Barillot, 2001). Le mémoire « Projet de fin d’étude » s’inscrit dans l’impact de l’organisation comptable sur la performance de l’entreprise. Dans cette perspective, la recherche devrait s’orienter à apporter quelques éléments de réponses à notre problématique et aux hypothèses que nous allons voir dans cette première partie. 5 PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET ORGANISATIONNEL 6 CHAPITRE I : Approche Théorique Cette partie définit le cadre théorique et organisationnel de notre travail. Elle comporte deux chapitres. Le premier est consacré à l’étude de l’évolution théorique de l’informatisation comptable et la performance de l’entreprise, il s’agit en principe d’expliquer le processus de concrétisation de la théorie des événements. Il résume, dans un premier temps les apports de l’organisation comptable en matière de la performance de l’’entreprise et des principes, des concepts de la théorie des événements. Dans un deuxième temps, on présentera les principes comptables et les uploads/Management/ memoire-mado.pdf
Documents similaires










-
42
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 22, 2022
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 0.9834MB