METHODES DE TRAVAIL Tous les conseils qui suivent sont ceux utilisés par un gra

METHODES DE TRAVAIL Tous les conseils qui suivent sont ceux utilisés par un grand nombre de majors (sortis pre- miers) de Polytechnique ou de l’ENA, par des professionnels de l’organisation et sont également recommandés par de nombreux professeurs. «Faire des feed-back» • Le «feed-back» est le conseil le plus important et le plus utilisé par ceux qui réussissent brillamment leurs études. Il consiste à contrôler systématiquement, sans s’aider des notes, ce que l’on vient d’apprendre (exercices et cours). Ce contrôle peut se faire mentalement, oralement ou par écrit. > Dans le métro, essayer de vous rappeler mentalement, et sans vous aider de vos notes, le cours et les exercices vus le matin en classe (feed-back mental). > Après avoir relu votre cours le soir, essayer de retrouver par écrit les principaux paragraphes et démonstrations sans regarder votre leçon (feed-back écrit). > Après avoir résolu un problème, prenez 5 minutes pour contrôler par écrit que vous vous rappeler clairement de l’énoncé ainsi que la démarche de la résolution. > Expliquer à des amis la leçon que vous venez d’apprendre ou l’exercice que vous venez de résoudre : c’est un excellent (feed-back oral). • Choisissez le type de «feed-back» qui vous convient le mieux et faites-en le plus réguliè- rement possible (après chaque cours et chaque série d’exercices). Pour être efficace un un «feed back» doit se faire san l’aide de vos notes. Ainsi, faire des fiches résumés de cours à partir de vos cahiers ouverts ne constitue nullement un «feed-back». «Miser sur la qualité» • De nombreux témoignage démontrent que pour obtenir de bons résultats, il est préférable de faire un nombre limité d’exercices, mais plus approfondis que d’en survoler une grande quantité de piètre qualité. Une tendance très répandue consiste à abattre une grande quantité d’exercices à la chaîne mais superficiellement, en espérant que le jour du contrôle, l’on aura déjà vu ce type de problème et que l’on saura s’en souvenir. Cette méthode est absolument inefficace car la seule manière de se souvenir d’un exercice de mathématique ou de physique, c’est de l’avoir parfaitement compris et assimilé. Ainsi : > A la fin d’un problème, prenez 5 à 10 minutes pour essayer de trouver un moyen de généraliser ou de le compliquer (c’est ce que font souvent les professeurs pour concevoir leur contrôle écrit) ; trouvez ce que cela peut changer dans la solution. > Prenez également l’habitude, après chaque exercice de faire un «feed-back» en faisant ressortir la démarche générale et en tissant des liens avec le cours. Bref, il ne faut pas vous contenter de résoudre l’exercice, mais il vous faut lui apporter une valeur ajoutée et vous interroger sur son contenu. > Idem pour le cours. Ne vous contentez pas de le parcourir de manière pasive.Il vous faut avoir la rigueur d’effacer toutes les zones d’ombre. Pour chaque théorème, il vous faut vous demander quels types d’exercices son utilisation permettra de résoudre. Méthode «des couches successives» • Cette méthode, très utile pour les étudiants préparant des examens ou des révisions, peut également être utilisé dès le lycée. On observe que pour apprendre un gros volume de cours, rien n’est plus inefficace que de l’attaquer de front, de manière linéaire. La bonne manière consiste à d’abord survoler l’ensemble, en ne retenant que la structure, c’est-à- dire les grands titres, ainsi que les noms des paragraphes (première couche, étape devant durer 5 minutes). Dans l’étape suivante (première couche, d’une durée de 10 minutes), on reprend son cours du début en retenant cette fois également les théorèmes et résultats importants. Après cette deuxième couche, on a déjà une idée claire de la structure de l’ensemble du cours. On peut alors aborder la dernière étape troisième couche : on reprend son cours du début pour cette fois-ci (l’étudier en profondeur) en apprenant le détail des démonstrations. il est à noter que cette méthode peut être également appliquée avec succès à des matières littéraires, ainsi qu’aux révisions du bac. Par exemple : > Pour la préparation d’un contrôle, on commencera par passer en revue rapidement l’ensemble du cours et des exercices du chapitre précédemment étudiés, avant de les réviser en détail. Ainsi aura-t-on développé une compréhension synthétique et claire. > De même, avant d’aborder un problème volumineux (tels qu’un contrôle écrit), il est préférable de le survoler avant de l’attaquer. Rapidité • Pour acquérir de la rapidité, 3 voies sont possibles ; > Prenez l’habitude, en travaillant chez vous, de vous concentrez sur une seule chose à la fois, c’est-à-dire ne pas s’attaquer à un problème ou une dissertation, en rêvassant à ce que l’on pourrait trouver à manger dans le réfrigérateur ou en écoutant de la musique. >Prenez l’habitude de travailler chez vous que dans les mêmes conditions qu’en devoirs surveillés. Il faut veiller au minutage des exercices. Cependant, cela ne devrait pas, une fois la résolution faite, vous empêcher d’y réfléchir plus calmement afin de vérifier la bonne assimilation du problème. Si les seuls moments où vous vous pressez sont les contrôles écrits, vous ne deviendrez jamais rapide. >Essayer de contenir tout votre travail à la maison dans une «plage horaire serrée». Engagez-vous, par exemple, à travailler entre 18h et 20h et efforcez-vous de ne jamais déborder (quelle que soit votre charge de travail). En effet, si l’on ne se donne pas de limite de temps pour accomplir un travail, l’on a naturellement tendance à le laisser traîner en longueur et à rêvasser. L’étroitesse de la plage horaire vous obligera à ne pas dormir et à devenir efficace. uploads/Management/ methode-de-travail.pdf

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  • Publié le Jul 06, 2021
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