ActuAlite Edition spéciale ◉U 2 — OAPI Magazine N° 017• Septembre 2012 Conçu po

ActuAlite Edition spéciale ◉U 2 — OAPI Magazine N° 017• Septembre 2012 Conçu pour ceux qui travaillent loin de chez eux. Le Compte Ecobank pour la Diaspora Africaine www.ecobank.com “ Je travaille dans un autre pays pour être le meilleur. Mais il y a une chose dont je ne peux me passer.” Ingénieur, OAPI Magazine N° 017 • Septembre 2012 — 3 SOMMAIRE Siège social B.P. 887 Yaoundé – Cameroun Tél.: +237 22 20 57 00 • Fax: +237 22 20 57 27 • Site Web : www.oapi.int • E-mail : oapi@oapi.int Directeur de publication: Dr. Paulin EDOU EDOU Directeur adjoint de publication: Mme Juliette D. AYITE Comité de rédaction: Alice Ruth NTYE NTYE François GWODOG Jacqueline Taylord HELIANG Jean-Baptiste WAGO Jeanine FANKAM Maurice BATANGA Memassi DOSSO Rolande THOMFEUM Yvonne ELOUNDOU Secrétaire de rédaction: Rolande T. THOMFEUM Crédits photos: OAPI Création Artistique : XavierliX1 Impression: MediaPrint Tél. : (237) 33 01 19 35 / 75 39 97 91/97 08 93 31 EDITORIAL 5 ◉50 ans au service du développement de l’Afrique QUI SOMMES-NOUS? 7 -17 ◉Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle: un demi-siècle consacré à la promotion de la PI ◉L’action de l’OAPI dans les Etats membres ◉De l’OAMPI à L’OAPI : chemin parcouru et raisons du changement ◉L’ OAPI : un office panafricain ◉Une Organisation intergouvernementale singulière, symbole d’une intégration réussie ◉De Bangui I à Bangui III ◉Structures nationales de liaison : le pont entre l’OAPI et les usagers HOMMAGE 18-19 ◉Les hommes qui ont dirigé l’ OAPI en 50 ans ◉Qui était Denis EKANI ? PAROLE AUX ACTEURS 21-29 ◉Anciens PCA ◉Anciens responsables SNL ◉Anciens employés ◉Témoignage d’un inventeur ◉Témoignages mandataires ◉Ils sont passés par l’OAPI …Que sont-ils devenus ? GROS PLAN 30-37 ◉Le Cameroun en bref… ◉Emmanuel BONDE, administrateur de l’OAPI pour le Cameroun ◉L’OAPI en bref ◉Juliette AYITE, présidente du comité d’organisation ◉13 septembre 2012 : les contours d’une célébration L’ OAPI EN CHIFFRES 46-50 LES CHANTIERS DE LA MODERNISATION 38-45 ◉Dans la mouvance de la modernisation ◉Formation: Une préoccupation majeure à l’OAPI ◉La Communication : un des piliers du management stratégique ◉Les actifs de Propriété Intellectuelle dans la vie quotidienne      OAPI MAGAZINE 4 — OAPI Magazine N° 017• Septembre 2012 PUB OAPI Magazine N° 017 • Septembre 2012 — 5 Editorial D epuis un d e m i - s i è c l e , l’Organisation Africaine de la Propriété Intel- lectuelle (OAPI) a joué un rôle majeur dans la sécurisation de l’investissement privé en Afrique. Ce n’est un se- cret pour per- sonne, un pays dans lequel les droits de propriété intellectuelle ne sont pas respectés ne rassure aucun investis- seur sérieux. Agissant au nom de ses Etats mem- bres qui lui ont confié la mission de protection de la propriété intellectuelle par l’enregistrement des titres qui sous-tendent l’activité industrielle et commerciale, l’OAPI a su se positionner comme une institution crédible oeuvrant, chaque jour, à faire de ce vaste territoire un espace at- trayant au monde des affaires. L’autre facette de la propriété intellectuelle tout aussi importante est l’exploitation de ses actifs. On peut regretter qu’en dépit des initiatives et moyens consentis par l’Organisation sur ce puis- sant vecteur de création des richesses, les Etats n’aient pas emboîté le pas pour se doter d’instru- ments nationaux adaptés à leur propre situation. L’ économie des pays africains continue de repo- ser sur la vente des matières premières à l’état brut. La mutation opérée dans les pays dits émer- gents où se construit, à un rythme parfois accé- léré, l’économie du savoir-faire et du savoir tout court n’a pas beaucoup inspiré nos Etats mem- bres. Or, c’est précisément dans ce secteur qu’un accent doit être mis pour sortir nombre d’entre eux de leur situation de pauvreté, sans réelle perspective de développement. On le voit, malgré les succès engrangés, le par- cours de l’OAPI, à l’instar de celui d’un être hu- main, n’a pas été rectiligne. De la naissance à l’âge adulte en passant par l’adolescence, elle a connu des obstacles qui l’ont plutôt raffermie. Elle a su glaner des lauriers et survécu aux vi- cissitudes qu’implique la vie d’une institution de sa dimension. Et tout cela dans un contexte afri- cain où plusieurs autres organisations, créées après les indépendances, n’ont pas connu le même parcours. L’OAPI peut également se targuer d’être un sym- bole d’unité dans la grande diversité africaine. Les ressortissants des seize Etats membres, issus de divers horizons, travaillent au quotidien et en étroite collaboration. Leur objectif commun est la protection des droits de propriété intellec- tuelle sur ce vaste territoire. Avec l’ouverture récente du centre de formation Denis EKANI, le perfectionnement des cadres des secteurs public et privé de nos Membres occupe une place de choix. Depuis deux ans, le pro- gramme de Master II en Droit de la propriété in- tellectuelle, mis en place en coopération avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellec- tuelle (OMPI) et l’Université de Yaoundé II, a déjà formé une soixantaine de spécialistes. Ces temps derniers, l’ OAPI s’est progressivement modernisée et s’est dotée de ressources hu- maines mieux qualifiées, des outils de travail performants avec notamment la construction, en cours, d’un immeuble-siège à la dimension de ses ambitions. Elle peut donc envisager l’avenir avec sérénité et continuer d’œuvrer, aux côtés de ses Etats membres, pour l’intégration de la propriété intellectuelle dans leurs politiques et pro- grammes de développement ◉ Dr. Paulin EDOU EDOU Directeur général 50 ans au service du développement de l’Afrique OAPI Magazine N° 017 • Septembre 2012 — 7 Qui sommes-nous? Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle Un demi-siècle consacré à la promotion de la PI Le chemin est encore long à parcourir. A u Commencement était l’OAMPI : Office Africain et Malgache de la Propriété Intellectuelle. Son accord de création est signé le 13 sep- tembre 1962 à Libreville au Gabon par douze chefs d’Etat et de gouvernement africains. L’essentiel des dispositions de l’ Accord de Libreville ne concernait que les brevets, les marques de commerce et les dessins et modèles industriels. L’ Of- fice avait son administration basée à Yaoundé et menait des activités d’enre- gistrement en application d’une même loi pour l’ensemble des 12 pays mem- bres de l’époque. L’ OAMPI fonctionna donc sur la base de l’ Accord de Libreville, jusqu’à ce que dès 1970, des critiques ne tardèrent pas à s’élever, visant plus le contenu dudit ac- cord que le fonctionnement proprement dit de l’ Organisme central d’exécution. Les reproches formulés à ce sujet te- naient spécialement à ce que la législa- tion supranationale élaborée à Libreville n’était pas adaptée aux besoins des pays membres et n’apportait aucune contribu- tion notable à leur développement in- dustriel et économique. D’autant plus que les lois françaises dont elle était le reflet avaient elles-mêmes été profon- dément aménagées dans le sens de la modernisation dès 1968. Pour des raisons de souveraineté, Mada- gascar se retire. L’Office décide aussi d’inclure dans ses prérogatives davan- tage d’objets de propriété industrielle à protéger. Impliquer la propriété intellec- tuelle dans le développement s’impose comme un souci important. Il faut aussi reconnaître qu’avant la création de l’OAMPI, c’est la législation française qui régit la propriété industrielle dans les ex-colonies. Ces raisons provoquent la révision de l’ Accord de Libreville qui aboutit sur le changement de nom de l’institu- tion. L’OAPI voit le jour à Bangui, le 02 mars 1977. Outre le domaine de la propriété in- dustrielle déjà couvert par l’Ac- cord de Libreville (brevet d’inven- tion, marque de fabrique et de commerce, des- sins et modèles industriels), l’Ac- cord de Bangui étend son champ d’activités aux domaines des marques de services, de la protection du nom com- mercial, des appellations d’origine, de la littérature, de l’art et du patrimoine cul- turel de même que la répression de la concurrence déloyale L’ Accord de Bangui est révisé le 24 fé- vrier 1999 et entré en vigueur le 28 fé- vrier 2002. Il comporte des innovations car, l’ OAPI a pris trop de temps pour trouver une bonne vitesse de fonction- nement. Pendant plusieurs années, l' Or- ganisation s'est d'abord contentée de se constituer un portefeuille de titres à pro- téger en vue de financer son fonctionne- ment. Les innovations concernent l’élargissement des compétences de l’institution qui devra aussi s’occuper du développement économique de ses Etats membres par une bonne protection de la PI et des droits connexes et assurer la formation des cadres dans ces secteurs spécifiques. En outre, La formation et le perfection- nement des ressources humaines est une priorité à l’ OAPI. Un plan de forma- tion pluriannuel est élaboré. Un Centre de formation existe aussi au siège pour des recyclages des acteurs de la PI. Jeanine FANKAM Journaliste Marche de sensibilisation pour la propriété intellectuelle, un rituel rotatif désormais. Maquette du nouvel immeuble siège en construction. 8 — OAPI Magazine N° 017• Septembre 2012 Qui sommes-nous? D ans l’optique de rapprocher l’Organisation de son public cible, la création des Structures Nationales de Liaison (SNL), en 1980, est venue uploads/Management/ oapi-mag-017-septembre-2012-50-eme-anniversaire.pdf

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  • Publié le Mar 24, 2022
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